Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-20
1 à 5 Le péché des fils dâAaron
Nadab et Abihu, les deux fils aînés dâAaron, avaient eu lâhonneur dâaccompagner leur père et leur oncle au sommet du Sinaï (Exode 24:1). Cette distinction les avait-elle peut-être enflés dâorgueil ?
Chacun son encensoir. Sâil avait été parlé précédemment dâun encensoir particulier existant dans le sanctuaire et consacré pour lâoffrande du parfum, on pourrait penser que le péché des fils dâAaron avait commencé par lâemploi quâils auraient fait dâencensoirs non consacrés. Mais il a été parlé de brasiers en général (Exode 27:3, 38.3), et non dâun seul; comparez Nombres 16:17; Nombres 16:18. Il semble donc plutôt que leur première faute fût dâentrer à deux dans le Lieu saint pour offrir ensemble (chacun ayant un encensoir) le parfum, ce dont Dieu nâavait jamais parlé. Ãtait-ce à lâheure du parfum de lâaprès-midi ou bien à une autre heure arbitrairement choisie par eux ? Dans ce second cas, il y aurait une irrégularité de plus. En faveur de ce sens parle Lévitique 16:2 (en tout temps).
Y mirent du feu : un feu quelconque, et non celui que lâÃternel avait consacré le matin même (Lévitique 9:24).
Devant lâÃternel : en entrant du parvis dans le Lieu saint et se dirigeant vers lâautel dâor.
Un feu étranger : expression analogue à celle dâencens étranger (autre que lâencens rituellement confectionné, Exode 30:9) : un feu autre que celui qui doit seul entrer dans le sanctuaire (Lévitique 16:12; Nombres 16:46).
Ce quâil ne leur avait point commandé. Aucune défense expresse nâayant encore été faite à lâégard du feu, ces mots ne doivent pas être pris comme une litote destinée à exprimer lâindignation. Il faut les rapporter à tout lâensemble de la conduite des fils dâAaron : entrer dans le sanctuaire à deux, de leur propre chef, et avec un feu non consacré.
De devant lâÃternel : sans doute de lâautel dâor dont ils sâapprochaient.
Moururent devant lâÃternel : pas nécessairement dans le Lieu saint, que Dieu nâaurait pas profané par des cadavres, mais dans le parvis (Lévitique 1:5), où ils furent foudroyés en reculant épouvantés. Comparez les châtiments semblables Nombres 11:1; Nombres 16:35; 2 Rois 1:10. Celui dâAnanias et de Saphira (Actes 5) a quelque analogie avec ces faits. Notre Dieu aussi (celui de la nouvelle alliance) est un feu consumant (Hébreux 12:29).
Quâest-ce qui a pu pousser les fils dâAaron à agir de la sorte ? Peut-être étaient-ils exaltés par les cérémonies de ce jour, dans lesquelles ils avaient joué un rôle considérable aux yeux de tout Israël. La défense qui suit immédiatement (verset 8) : Ne bois ni vin, ni cervoise, ni toi, ni tes fils, quand vous entrerez dans la Tente dâassignation, de peur que vous ne mouriez, fait penser aussi à une autre cause : les deux jeunes gens sâétaient sans doute laissés aller à lâintempérance, et câétait sans bien savoir ce quâils faisaient quâils avaient commis cet acte dâoutrecuidance et de légèreté.
Et Moïse dit. Il se hâte de prévenir le murmure qui allait sâélever du cÅur et des lèvres dâAaron, de peur quâun nouveau péché et un nouveau châtiment ne viennent troubler ce jour.
Je serai sanctifié. Quand Dieu sâest choisi des serviteurs particuliers, sa sainteté doit infailliblement être manifestée en eux, soit par leurs actes, sâils le servent fidèlement, soit par un châtiment éclatant, sâils déshonorent la charge dont ils ont été revêtus.
Ceux qui sâapprochent de moi : les sacrificateurs, à qui seul ce droit a été donné afin quâils servent dâintermédiaires entre le peuple et Dieu. La parole rappelée en ces mots : Câest ce dont lâÃternel a parlé, est sans doute Exode 19:22.
Aaron, se tut. Il comprend que le moindre mot de regret serait déplacé en face dâun fait dans lequel la main de Dieu sâest si évidemment montrée (Je nâai point ouvert la bouche, parce que câest toi qui lâas fait. Psaumes 39:9). Ce silence est dâautant plus frappant que chez les orientaux les manifestations de la douleur à lâoccasion dâun deuil sont plus bruyantes.
Misaël et Eltsaphan, fils dâUzziel. Uzziel était le frère cadet dâAmram, père dâAaron, et ses deux fils étaient sans doute les plus jeunes dâentre les cousins germains de celui-ci; câest comme tels quâils sont appelés à ensevelir les corps (verset 5). Comparez Actes 5:6 et 10, où les jeunes gens de lâÃglise sont chargés dâun office semblable. Comme Lévites, ils avaient le droit dâentrer dans le parvis.
Hors du camp. Les Juifs nâenterrent que hors des endroits habités.
Dans leurs tuniques : les tuniques sacerdotales des deux coupables, qui avaient été souillées par lâattouchement de leurs cadavres et ne devaient pas être transmises à dâautres.
6 à 7 Défense aux sacrificateurs de mener deuil
La défense faite au grand sacrificateur, Lévitique 21:10, est appliquée ici à tous les sacrificateurs. en raison des circonstances qui avaient amené ce deuil.
Ne décoiffez pas vos têtes. Laisser flotter ses cheveux en désordre est un signe de deuil (comparez Ãzéchiel 24:17-23).
Ne déchirez pas vos vêtements : déchirer ses vêtements est également une marque de deuil chez les Juifs; voir Genèse 37:34; Genèse 44:13.
Toute lâassemblée. Si les sacrificateurs se rendaient coupables, le peuple entier participerait à leur faute et à leur châtiment.
Vos frères pleureront. Le deuil du peuple nâaura rien qui ressemble à une révolte personnelle; ce sera une douleur purement nationale.
Cette défense implique pour les sacrificateurs celle dâaccompagner leurs morts au sépulcre.
Lâhuile, qui représente lâesprit de vie et dont ils ont été oints, ne leur permet pas dâavoir rien à faire avec la mort. Cette parole rappelle celle de Jésus : Laisse les morts ensevelir leurs morts.
8 à 11 Défense à Aaron et à ses fils de boire du vin quand ils sont en fonctions
Nous avons déjà parlé de la relation qui doit exister entre cette défense et le cas des deux fils dâAaron, comparez Ãzéchiel 44:21, où la même recommandation est associée aux prescriptions relatives aux deuils.
à Aaron. LâÃternel lui parle cette fois directement et non par lâintermédiaire de Moïse; sans doute à cause du caractère personnel de cette défense.
Ne bois ni vin⦠En temps ordinaire il nâétait pas défendu aux sacrificateurs de boire du vin. Aussi Dieu ajoute : quand vous entrerez; câest-à -dire quand vous aurez à entrer.
Cervoise : toute boisson fermentée, fabriquée avec grain, orge, millet, pommes, dattes, etc.
Afin que vous ne mouriez pas. Ces mots prennent toute leur valeur, après ce qui vient de se passer pour Nadab et Abihu.
Deux motifs nouveaux sont ajoutés au précédent. Le sacrificateur doit toujours posséder la lucidité nécessaire pour savoir appliquer les prescriptions légales relatives aux domaines du saint et du profane, de ce qui est souillé et de ce qui est pur, et cela non seulement pour se diriger lui-même, mais pour donner au peuple des directions pratiques dans les cas difficiles.
Saint : mis à part pour un usage sacré; profane : laissé, à la disposition de chacun.
Souillé ou pur : atteint ou exempt des impuretés qui vont être indiquées dans les chapitres 11 à 15.
12 Ã 15 Instruction sur la part des sacrificateurs dans les oblations et les victimes
Pour éviter de nouveaux malheurs. Moïse rappelle à Aaron et à ses deux fils, à lâoccasion des divers sacrifices qui ont eu lieu ce premier jour et du repas qui doit les clore, ce quâil avait prescrit précédemment relativement à la portion des oblations qui leur revient.
Vous la mangerez dans un lieu saint : près de lâautel (verset 12). Dans un tel voisinage, les abus nâétaient guère possibles.
La poitrine balancée⦠la cuisse prélevée. Ces deux pièces provenaient du sacrifice dâactions de grâces, Lévitique 9:18-21. Le singulier nâempêche pas quâil nây eût plusieurs pièces de la même sorte.
Et tes filles avec toi. La famille tout entière des sacrificateurs peut participer au repas.
On joindra ⦠la cuisse⦠Cette cuisse et cette poitrine, après avoir été offertes à lâautel avec les graisses, puis balancées, doivent revenir aux sacrificateurs (Lévitique 7:29).
16 à 20 Question difficile au sujet de la chair de la victime offerte dans le sacrifice pour le péché
3>16 Ã 18
Le matin, un bouc avait été immolé comme victime pour le péché du peuple (Lévitique 9:3 et 15). Dâaprès lâordonnance concernant cet acte (Lévitique 4:6-7; Lévitique 4:17-18), le sang devait être porté dans le Lieu saint, et il devait en être fait aspersion sur lâautel dâor (tandis que, dans les sacrifices pour le péché offerts pour un simple particulier il suffisait de lâaspersion du sang sur lâautel dâairain, dans le parvis; Lévitique 4:25 et 30), Mais la chose nâavait pas eu lieu ce jour-là de cette manière (voir le mot Lévitique 9:8-11, note). Il résultait de là une difficulté. Lâordonnance était que lorsque le sang avait été porté dans le Lieu saint, la chair devait être immédiatement brûlée pour être soustraite à toute profanation mais que sâil nâavait été répandu que sur lâautel dâairain, comme dans les cas des sacrifices pour de simples particuliers, la chair devait être mangée par les sacrificateurs. Moïse sâirrite contre les deux fils dâAaron, parce quâil estime que, le sang nâayant pas été porté cette fois dans le sanctuaire, la chair devrait être mangé par les sacrificateurs, bien quâil sâagisse dâun sacrifice offert en faveur du peuple. Il craint quâune nouvelle violation nâamène une nouvelle plaie.
Aaron reconnaît humblement ce quâ il y a de fondé dans lâobservation de Moïse Mais il en appelle à la circonstance poignante qui avait troublé la solennité de ce jour.
Voici, ils ont offert⦠Câest de ses fils, y compris les deux qui viennent de périr, quâil veut parler. La chair des victimes offertes pour leur péché était réunie à celle des victimes offertes pour le péché du peuple. Or, Aaron et ses fils survivants ne pouvaient manger des viandes qui provenaient du sacrifice offert pour leur propre péché, et ensuite ils ne pouvaient manger non plus de celles provenant du sacrifice pour le péché du peuple, dont ils faisaient eux-mêmes partie.
Moïse se rend à ces raisons si légitimes. Il y a des cas où une loi supérieure intervient et force à violer la lettre du Code pour rester fidèle à une moralité dâune autre nature. Est-ce peut-être pour inculquer cette grande leçon à ceux qui doivent veiller à lâobservation des statuts légaux, que ce fait remarquable a été conservé dans le récit sacré ? En tout cas il ne peut avoir été inventé dans un temps comme celui dâEsdras, où se consolidait définitivement lâesclavage de la lettre, et où nul ne pouvait songer à créer un conflit dâopinions entre deux personnages tels quâAaron et Moïse. Il porte en lui-même le sceau de son authenticité et doit avoir été conservé dès lâorigine par tradition ou par écrit.