Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)
versets 1-24
Sur les diverses parties de la victime indiquées, voir Lévitique 3:3.
Ce qui recouvre les entrailles : cette expression désigne les deux dernières pièces indiquées dans le verset cité.
Sur le terme balancer, voir Lévitique 7:30.
Il n’est pas parlé non plus Lévitique 10:12-15 d’une oblation ayant accompagné ce sacrifice d’après la prescription Lévitique 7:12 et Lévitique 8:26; peut-être par la raison indiquée verset 14.
La cuisse droite, pour : les cuisses droites de chacune des deux victimes.
22 à 24 La bénédiction sacerdotale et la manifestation divine
Et le bénit. Ce culte d’inauguration terminé, Aaron prononce pour la première fois sur le peuple la bénédiction sacerdotale; probablement celle dont la formule est donnée Nombres 6:22.
Et il descendit : de l’autel, où l’on montait par un terrassement en pente douce (Exode 20:26). Aaron s’était tenu au haut de cette rampe ou sur le rebord qui entourait l’autel à mi-hauteur.
Moïse et Aaron entrèrent. C’était la première fois qu’Aaron entrait dans le sanctuaire comme souverain sacrificateur. Il n’est pas dit, ainsi qu’on l’a pensé, qu’il y entra pour offrir l’encens. S’il en eût été ainsi, Moïse n’y serait pas entré avec lui. C’est comme si Aaron prenait possession, sous les auspices de Moïse, de la Demeure sainte où il va exercer désormais son sacerdoce. Et lorsqu’il en ressort sain et sauf, après cette première rencontre avec le Dieu qui habite invisiblement cette Demeure, le peuple peut comprendre qu’il a maintenant, en la personne d’Aaron, un médiateur agréé de Dieu et capable de s’approcher pour lui de cet Être parfaitement saint.
Ils bénirent. Ce n’est plus ici la bénédiction sacerdotale rituelle, comme au verset 22. Ce furent des allocutions et des prières spontanées, adressées successivement par les deux frères au peuple et à Dieu lui-même, analogues à la prière du roi Salomon dans une circonstance semblable (1 Rois 8:54).
La gloire de l’Éternel : sans doute un éclat extraordinaire, resplendissant tout à coup dans la nuée qui planait au-dessus du sanctuaire; comparez Exode 16:10; Nombres 16:12.
Un feu sortit… et dévora. Déjà l’holocauste et les pièces des autres sacrifices brûlaient sur l’autel d’airain. Mais cette flamme céleste qui apparut tout à coup consuma en un instant toutes ces offrandes.
Presque tous les anciens commentateurs chrétiens croient que ce fut ce feu céleste qui dut dès lors être entretenu sans interruption par les sacrificateurs (Lévitique 6:13). Les rabbins pensent même qu’il s’est conservé miraculeusement sur l’autel. Mais le feu brûlait déjà depuis longtemps tout naturellement (voir Lévitique 9:17) et il résulte de Lévitique 6:9-13 qu’il devait être entretenu par les moyens ordinaires. Cette manifestation était plutôt une sanction éclatante donnée par Dieu à tout le culte qui venait d’être inauguré. Il semble, en particulier, qu’en unissant le feu du ciel à celui qui brûlait déjà sur l’autel, Dieu voulût montrer qu’il envisageait celui-ci comme entièrement pur, malgré les souillures de ceux qui l’allumaient et l’entretenaient et de ceux pour qui il brûlait.
Cette manifestation est le pendant et le complément de celle qui avait en lieu lors de l’inauguration du sanctuaire (Exode 40:34-35). Par celle-ci, Dieu avait montré qu’il acceptait le Tabernacle érigé par Moïse pour sa demeure et qu’il y habiterait désormais au milieu de son peuple. Par cette manifestation nouvelle, le jour de l’entrée en fonctions des sacrificateurs, il témoigne qu’il agrée le culte qui lui sera rendu dans le Tabernacle et le sacerdoce aaronitique qui en est chargé.