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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-36
1 à 5 Introduction
Les ordres relatifs à cette cérémonie avaient été donnés Exode 29 et répétés sommairement Exode 40 mais, avant que Moïse pût les exécuter, il fallait non seulement que le Tabernacle fût érigé et les vêtements sacerdotaux confectionnés, mais encore que tout le cérémonial des sacrifices et des oblations auquel Aaron et ses fils devaient présider eût été clairement réglé, d’autant plus que ces sacrifices et oblations devaient figurer dans l’acte même de leur installation. Le morceau précédent (chapitres 1 à 7) a répondu à ce but, l’installation et l’entrée en fonctions des sacrificateurs peuvent donc maintenant avoir lieu.
Les vêtements. L’article les, ainsi que tous les articles suivants, rappellent qu’il s’agit d’objets déjà connus des lecteurs.
Vêtements : voir chapitres 28 et 29 d’Exode.
Huile : voir Exode 30:23; Exode 37:29
Taureau, bélier, corbeille : voir Exode 29:1-3. La corbeille renfermait les trois espèces d’oblations dont il sera parlé au verset 26 et qui ont été décrites au chapitre 2.
Toute l’assemblée : naturellement en la personne de ses représentants, les Anciens; comparez Lévitique 9:5. Tout le peuple est intéressé à l’existence du sacerdoce et doit par conséquent prendre part, au moins indirectement, à la consécration de ceux qui auront à l’exercer. Cet ordre spécial sert à compléter l’ordonnance générale Exode 29
6 à 9 Investiture d’Aaron
Moïse préside à toute la cérémonie comme représentant de Dieu.
Les lava. Il s’agit d’un bain complet, pris près de la cuve d’airain, dans le parvis. Si le texte ne voulait parler que d’une ablution des pieds et des mains, cette restriction serait indiquée, comme Exode 30:19 et Exode 40:31. Le bain complet, image du renouvellement total convient au début d’un tel ministère, de même que d’autre part les simples ablutions conviennent à son exercice journalier.
La tunique…, la ceinture : voir Exode 28:39
Le surplis : voir Exode 28:31
L’éphod, la boucle : voir Exode 28:6
Le caleçon n’est pas mentionné sans doute parce que chaque sacrificateur dut s’en revêtir lui-même.
Le pectoral : voir Exode 28:15-30
La tiare : voir Exode 28:39
Le diadème : voir Exode 28:36-38
Ces vêtements sacerdotaux signalent à tous les yeux ceux qui en sont revêtus par les mains du représentant divin, comme les hommes choisis de Dieu lui-même en vue de ces saintes fonctions.
10 à 13 Onction du sanctuaire et d’Aaron; investiture de ses fils
L’onction du sanctuaire et de tous ses meubles, qui avait été ordonnée Exode 29:36; Exode 30:26-29; Exode 40:9-11, avait pour but de les séparer des choses de la vie ordinaire, en les marquant du sceau de la consécration au service de Dieu. L’huile, symbole de l’Esprit de Dieu, rappelait en même temps les bénédictions spirituelles que Dieu voulait accorder à son peuple par le moyen de ces divers objets.
Il fit aspersion (d’après la tradition, avec le doigt plongé dans l’huile) sept fois. Ce détail ne se trouvait pas encore dans les ordonnances précédentes. Cette onction septuple était sans doute rendue nécessaire par le fait que l’autel d’airain était de tous les meubles sacrés le plus exposé à entrer en contact avec le domaine profane; car il se trouvait dans le parvis, où chacun pouvait entrer pour offrir les sacrifices.
Sur le nombre 7, voir Lévitique 4:6
Il versa. Le mot hébreu (jatsak) indique une effusion abondante, toute différente de la simple onction du verset 11 (naza); comparez Lévitique 21:10. En raison du rôle important attribué au grand sacrificateur dans la théocratie, il reçut cette abondante effusion d’huile comme un baptême de l’Esprit divin qui devait le pénétrer dans tous les actes de sa charge; comparez Psaumes 133:2
Investiture des fils d’Aaron; comparez Exode 28:40. Le texte évite d’employer ici l’article les, parce que ces vêtements n’ont pas été l’objet d’une description particulière.
On est étonné de ne pas voir mentionnée l’onction des fils d’Aaron, ordonnée cependant Exode 28:41; Exode 30:30 et 40.15; voir aussi Lévitique 7:36; Lévitique 10:7 et Nombres 3:3. Il est impossible de penser que cette cérémonie ait été simplement sous-entendue dans notre passage : c’est au verset 30 qu’il en faut chercher l’indication. L’onction d’Aaron lui-même est mentionnée à part au verset 12, parce qu’elle eut quelque chose de tout spécial, comme l’indique le verbe différent employé pour signaler cet acte. Voilà ce qui explique comment il est souvent parlé du grand sacrificateur comme s’il avait seul reçu cette consécration (Exode 29:7; Lévitique 6:20; Lévitique 16:32; Lévitique 21:10; Nombres 35:25). Au lieu du terme jatsak, répandre (voir verset 12), est employé pour les fils d’Aaron celui de maschach, enduire.
14 à 29 Les sacrifices et oblations d’installation
3>14 à 17 Le sacrifice pour le péché
Ce sacrifice ne fut pas offert dans ce cas, comme dans la règle, pour expier un péché particulier d’Aaron ou de ses fils, mais pour réveiller profondément dans leur cœur ce sentiment que, pécheurs comme ils l’étaient, et avant de pouvoir fonctionner comme sacrificateurs, ils devaient être purifiés par le sang. Comparez Nombres 8:8-12 (consécration des Lévites). Ce sacrifice fut répété tous les jours de cette semaine sainte.
Le taureau : c’était la victime la plus considérable (Lévitique 1:3; Lévitique 4:3). Elle convenait seule pour les médiateurs entre Dieu et le peuple.
Moïse réunissait encore en sa personne tous les pouvoirs théocratiques. Mais c’est la dernière occasion dans laquelle il fonctionne comme grand-prêtre. Il le fait sans avoir offert aucun sacrifice pour lui-même. Ce trait place la personne de Moïse à une grande hauteur.
L’égorgea. Il semble que c’est Aaron qui aurait dû égorger la victime après avoir mis sur sa tête son péché et celui de ses fils. Mais l’ordre Exode 29:11 était positif. Les cérémonies d’installation sortent à plusieurs égards des règles fixées plus haut pour les sacrifices en général.
Prit le sang… sur les cornes de l’autel. Encore ici le cérémonial diffère du rite prescrit chapitre 4 pour les sacrifices pour le péché. Moïse ne porte pas le sang dans le Lieu saint pour en oindre les cornes de l’autel d’or (Lévitique 4:5-6; Lévitique 6:30). Tout se passe ici près de l’autel d’airain, auprès duquel devaient à l’ordinaire fonctionner les sacrificateurs.
Purifia l’autel. Ainsi la propitiation concerne non seulement les hommes qui doivent exercer le sacerdoce, mais encore l’autel d’où s’élèvera vers Dieu la fumée des victimes offertes. Comme les hommes communiquent à l’autel leur souillure, celui-ci la communique aux offrandes présentées sur lui. L’onction n’avait pas pu avoir pour effet de le purifier. Elle n’avait fait que le soustraire à l’usage profane et le consacrer au service de Dieu : il restait encore à le rendre véritablement apte à cet usage.
Tant que la consécration n’est pas terminée, Moïse continue à fonctionner en lieu et place du souverain sacrificateur.
La graisse : voir Lévitique 3:3; Exode 29:13; Exode 29:22
Quand le sacrifice pour le péché concernait le souverain sacrificateur ou le peuple dans son ensemble, la chair de la victime devait être brûlée (Lévitique 4:11; Lévitique 4:21); elle était mangée par le sacrificateur quand le sacrifice était offert pour un simple particulier (Lévitique 6:26). Mais ici, Aaron et ses fils, en tant que consacrés par l’onction, sont déjà autre chose que de simples Israélites : la chair dut donc être brûlée.
18 à 21 L’holocauste
Déchargés de leur péché et réconciliés, Aaron et ses fils s’approchent, maintenant de Dieu avec le sacrifice qui exprime la pleine consécration d’eux-mêmes à son service (Lévitique 1:3-9).
Le bélier. Cet animal figure souvent dans les holocaustes du souverain sacrificateur (Lévitique 9:2; Lévitique 16:3).
19 à 21
On peut traduire par il ou par on. Dans le premier cas, le sujet serait Moïse. Dans le second, on ne peut désigner qu’Aaron et ses fils.
La fressure : voir Lévitique 1:8 et 12
22 à 29 Le sacrifice d’actions de grâces
L’holocauste est toujours la transition du sacrifice pour le péché, au sacrifice d’actions de grâces. Ce dernier est, dans le cas actuel, l’expression du sentiment de reconnaissance d’Aaron et de ses fils envers l’Éternel, qui a accepté leur, sacrifices d’expiation et de consécration et qui les admet ainsi à la fonction sainte de s’approcher de lui au nom du peuple. Cependant le rite général prescrit pour cette espèce de sacrifice (chapitres 3 et 7 verset 28 et suivants) est légèrement modifié ici en raison du but particulier pour lequel le sacrifice est offert; aussi porte-t-il un nom particulier, celui de millouim, installation. Voir pour l’explication de ce mot, qui signifie remplissement, à Exode 28:41. Comparez aussi verset 27 de notre chapitre et Exode 25:7 et Lévitique 35:9 (texte hébreu).
Le second bélier : voir verset 2. Le bélier est la victime prescrite pour les sacrifices d’actions de grâces offerts par tout le peuple (Lévitique 9:4; Lévitique 9:18), par un prince (Nombres 7:17), et même par un naziréen (Lévitique 6:14); mais jamais pour ceux qu’offrait un simple Israélite.
L’effusion du sang autour de l’autel (fin du verset 24) est conforme au rite prescrit Lévitique 3:2. Il n’en est pas de même de la cérémonie qui précède (verset 23 et début du 24); c’est un rite particulier, approprié à la circonstance.
Dans un ministère comme celui d’Aaron et de ses Fils, tout l’être qui s’en acquitte doit être sanctifié : l’organe de l’ouïe, pour entendre, en toute circonstance, la voix de Dieu; celui de l’action, pour accomplir en toutes choses son œuvre sainte; celui de la marche, pour se mouvoir constamment dans la voie de sa volonté.
L’oreille droite, etc. : le côté droit est le plus fort et le plus actif.
Les quatre parties grasses indiquées Lévitique 3:3; la queue Lévitique 3:9; la cuisse Lévitique 7:32.
Un gâteau de chacune des trois espèces de pâtisserie qui étaient dans la corbeille (Lévitique 2:1-10; Lévitique 7:12; comparez Exode 29:23).
Il les balança, sans doute en plaçant ses mains sous celles d’Aaron et de ses fils, sur lesquelles reposaient ces offrandes et en les faisant mouvoir de la manière indiquée Lévitique 7:30.
De là ces offrandes passent sur l’autel, où elles sont consumées en odeur agréable à l’Éternel.
La poitrine est balancée par Moïse lui-même; c’est la part qui légalement revenait au sacrificateur, et qui, dans cette circonstance, appartient à Moïse, qui préside au sacrifice.
Comme l’Éternel l’avait commandé : voir Lévitique 7:33
30 à 36 L’aspersion, le repas et la retraite de sept jours
La présente aspersion est plutôt, quant à Aaron lui-même, la purification et la consécration de ses vêtements que celles de sa personne, qui étaient déjà consommées (verset 12). Il en est autrement pour ses fils, qui n’avaient pas encore été consacrés; voir au verset 13. Et c’est peut-être cette différence qu’indique dans le texte la suppression du mot et entre Aaron et ses vêtements, différence qui donne à cette locution ce sens : Aaron, c’est-à-dire ses vêtements. La vérité de cette remarque n’est pas infirmée par le et (entre Aaron et ses vêtements) dans Exode 29:21 : car la différence bien marquée ici entre Aaron et ses fils, dans l’exécution de la prescription divine, n’est point indiquée dans l’Exode.
Ses vêtements. Ces vêtements n’appartenaient pas à celui qui les portait, mais à sa charge; ils devaient passer à ses descendants (Exode 29:29; Nombres 20:28). C’est pour cette raison qu’ils sont l’objet d’une consécration spéciale.
Ses fils. C’est tout l’ordre des sacrificateurs qui est consacré en la personne des fils d’Aaron (Exode 40:15); car si chaque nouveau grand sacrificateur devait être oint et installé solennellement, il ne paraît pas qu’il en fût de même des simples sacrificateurs (voir Lévitique 4:3, les mots : le sacrificateur qui a reçu l’onction, qui suffisent pour le distinguer de tous les autres).
Moïse consacre les fils d’Aaron en les oignant de l’huile sainte et du sang de la victime. Le mot employé ici n’est pas celui qui signifie répandre, mais oindre (maschach). Moïse passa son doigt teint d’huile et de sang sur chacun d’eux et sur leurs vêtements, l’huile représentant la consécration complète au service de l’Éternel, le sang l’enlèvement de toute coulpe qui aurait pu attirer sur eux la mort au moment où ils s’approchaient de lui pour les fils d’Israël.
Dans le sacrifice ordinaire d’actions de grâces, c’était l’Israélite par lequel il était offert qui en avait la plus grande part, en vue du repas sacré qui devait suivre. De même, dans le cas actuel, une petite partie seulement de la victime et de l’oblation avait été consumée sur l’autel; le reste devait être mangé par les sacrificateurs qui, cette fois, étaient ceux qui offraient le sacrifice.
À l’entrée de la Tente. Ces mots équivalent à ceux d’Exode 29:31 : en un lieu saint. Dans les sacrifices d’actions de grâces ordinaires, le lieu du repas n’était pas prescrit (Lévitique 7:16).
Afin qu’aucune partie ne soit exposée à la profanation.
Cette semaine était un temps de retraite et de saint recueillement qui devait servir à les introduire dans l’esprit de leur futur sacerdoce. Chaque jour les mêmes cérémonies devaient être renouvelées; cela est dit positivement du sacrifice pour le péché (Exode 29:36); pour celui d’actions de grâces, comparez Exode 29:35; ce qui fait supposer qu’il en était de même de l’holocauste. Cette répétition des actes de sacrifice est impliquée dans les derniers mots du verset : Car votre installation durera sept jours, littéralement : Car durant sept jours votre main est remplie.
Et vous ne mourrez pas. Sans cette œuvre préalable de propitiation et de consécration, ils eussent été consumés par l’Éternel dès le moment où ils se seraient pour la première fois approchés de lui; comparez Lévitique 10:2