Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-36
Chapitres 8 et 9
Ayant considéré la doctrine du sacrifice, telle quâelle est développée dans les sept premiers chapitres de ce livre, nous arrivons maintenant à la sacrificature. Ces deux sujets sont intimement liés. Le pécheur a besoin dâun sacrifice; le croyant a besoin dâun sacrificateur. Nous trouvons lâun et lâautre en Christ qui, après sâêtre offert lui-même à Dieu, sans tache, est entré dans les fonctions de son ministère de sacrificateur, dans le sanctuaire céleste. Nous nâavons besoin dâaucun autre sacrifice, dâaucun autre sacrificateur. Jésus est divinement suffisant. Il communique la dignité et la valeur de sa propre Personne à tous les offices quâil remplit, à toutes les Åuvres quâil accomplit. Quand nous le voyons comme sacrifice, nous savons que nous avons en lui tout ce quâun sacrifice pouvait être; et quand nous le voyons comme sacrificateur, nous savons que toutes les fonctions de la sacrificature sont parfaitement accomplies par lui. Comme sacrifice, il introduit les croyants dans une relation intime avec Dieu; et comme sacrificateur, il les y maintient, selon la perfection de ce quâil est. La sacrificature est pour ceux qui ont déjà certains rapports avec Dieu. En tant que pécheurs, par nature et de fait, nous sommes «approchés de Dieu par le sang du Christ»; nous sommes mis en relation positive avec lui; nous sommes devant lui comme les fruits de son Åuvre. Il a ôté nos péchés dâune manière digne de lui, afin que nous puissions être devant lui, à la louange de son nom, comme monuments de ce quâil peut accomplir par la puissance de la mort et de la résurrection.
Mais, quoique nous soyons si complètement délivrés de tout ce qui pouvait être contre nous; quoique si parfaitement acceptés dans le Bien-aimé; quoique si parfaits en Christ; quoique si souverainement élevés, nous sommes pourtant en nous-mêmes, aussi longtemps que nous vivons ici-bas, de pauvres et faibles créatures, toujours portées à nous égarer, prêtes à tomber, exposées à diverses tentations, épreuves et embûches. Comme tels, nous avons besoin du ministère incessant de notre «Grand Souverain Sacrificateur», dont la présence dans le sanctuaire dâen haut nous maintient dans toute lâintégrité de la place et de la relation où nous sommes, par grâce. «Il est toujours vivant pour intercéder pour nous» (Héb. 7:25). Nous ne pourrions nous tenir un instant debout, ici-bas, sâil nâétait pas vivant pour nous, là -haut. «Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez» (Jean 14:19). «Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie» (Rom. 5:10). La «mort» et la «vie» sont inséparablement liées dans lâéconomie de la grâce. Mais, remarquez que la vie vient après la mort. Câest à la vie de Christ ressuscité dâentre les morts, et non à sa vie ici-bas, que lâapôtre fait allusion, dans le passage que nous venons de citer. Cette distinction est éminemment digne de lâattention du lecteur. La vie de notre Seigneur Jésus sur la terre était infiniment précieuse, cela va sans dire, mais il nâentra pas dans la sphère de ses fonctions sacerdotales, avant dâavoir accompli lâÅuvre de la rédemption. Et il ne pouvait en être autrement, puisquâ«il est évident que notre Seigneur a surgi de Juda, tribu à lâégard de laquelle Moïse nâa rien dit concernant des sacrificateurs» (Héb. 7:14). «Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices; câest pourquoi il était nécessaire que celui-ci aussi eût quelque chose à offrir. Si donc il était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur, puisquâil y a ceux qui offrent des dons selon la loi» (Héb. 8:3, 4). «Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui nâest pas fait de main, câest-à -dire qui nâest pas de cette création, et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle⦠Car le Christ nâest pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu» (Héb. 9:11, 12, 24).
Câest le ciel et non la terre, qui est la sphère du ministère sacerdotal de Christ; et il y entra lorsquâil se fut offert lui-même, sans tache, à Dieu. Il nâentra jamais dans le temple terrestre, comme sacrificateur. Il monta souvent au temple1 pour enseigner, mais jamais pour y sacrifier ou y offrir le parfum. Personne ne fut jamais établi de Dieu pour exercer les charges de la sacrificature sur la terre, sauf Aaron et ses fils. «Sâil était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur». Câest un point dâun grand intérêt et de beaucoup de valeur, en connexion avec la doctrine de la sacrificature. Le ciel est la sphère, et la rédemption la base, de la sacrificature de Christ. Sauf dans le sens que tous les croyants sont des sacrificateurs (1 Pierre 2:5), il nây a plus de sacrificateurs ou de prêtres sur la terre. à moins quâun homme ne puisse prouver quâil descend dâAaron, à moins quâil ne puisse faire remonter sa généalogie jusquâà cette source antique, il nâa aucun droit dâexercer lâoffice sacerdotal. La succession apostolique elle-même, pût-on la prouver, nâaurait absolument aucune valeur ici, puisque les apôtres eux-mêmes nâétaient pas des sacrificateurs, si ce nâest dans le sens que nous venons de rappeler. Le membre le plus faible de la maison de la foi est tout aussi bien un sacrificateur que lâapôtre Pierre lui-même. Il est un sacrificateur spirituel; il adore dans un temple spirituel; il se tient à un autel spirituel; il offre un sacrifice spirituel; il est revêtu de vêtements spirituels. «Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ» (1 Pierre 2:5), «Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, câest-à -dire le fruit des lèvres qui confessent son nom. Mais nâoubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices» (Héb. 13:15, 16).
1 Le Nouveau Testament distingue très exactement entre le temple proprement dit (naos), la maison même, divisée en lieu saint, où les sacrificateurs entraient tous les jours pour faire le service (Luc 1:9), et lieu très saint, où le seul souverain sacrificateur entrait une fois par an, au jour des expiations (Héb. 9:7) â et lâensemble des cours et des bâtiments consacrés, autour du temple (hiéron â Matt. 21:23, Actes 3:1, 2, 3, etc.). En tenant compte de cette différence, comme toutes les traductions auraient dû le faire, on voit que le Seigneur Jésus nâest, en effet, jamais entré dans la maison même (naos), parce quâil nâétait pas sacrificateur selon la loi (Trad.).
Si un descendant direct de la famille dâAaron se convertissait à Christ, il entrerait dans un genre entièrement nouveau de service sacerdotal. Et remarquez-le bien, les passages que nous venons de citer présentent les deux grandes classes de sacrifices spirituels, que le sacrificateur ou prêtre spirituel a le privilège dâoffrir. Il y a le sacrifice de louange à Dieu et le sacrifice de bienfaisance envers les hommes. Un double courant sort continuellement du chrétien qui réalise son caractère et son office de sacrificateur â un courant de louanges reconnaissantes montant vers le trône de Dieu, et un courant dâactive bienfaisance descendant vers les malheureux et les pauvres. Le sacrificateur spirituel se tient, une main levée vers Dieu, présentant le parfum de la louange et de la gratitude; et lâautre, grande ouverte pour soulager, avec une sincère bienveillance, toutes les formes de misères humaines. Si ces choses étaient mieux comprises, quelle sainte élévation et quelle grâce morale ne communiqueraient-elles pas au caractère chrétien? Ãlévation, puisque le cÅur serait toujours dirigé vers la source divine de tout ce qui peut élever; grâce morale, puisque le cÅur serait toujours ouvert à tout ce qui réclame ses sympathies. Ces deux choses sont inséparables. Le contact immédiat du cÅur avec Dieu doit nécessairement lâélever et lâélargir. Mais, au contraire, si lâon marche à distance de Dieu, le cÅur se resserrera et languira. Une communion intime avec Dieu â la réalisation habituelle de notre dignité de sacrificateurs, est le seul remède efficace contre les tendances avilissantes et égoïstes de notre vieille nature.
Après ces considérations générales sur la sacrificature, envisagée sous ses deux aspects, principal et secondaire, nous en venons à lâexamen du contenu des 8e et 9e chapitres du Lévitique. «LâÃternel parla à Moïse, disant: Prends Aaron et ses fils avec lui, et les vêtements, et lâhuile de lâonction, et le jeune taureau du sacrifice pour le péché, et les deux béliers, et la corbeille des pains sans levain; et convoque toute lâassemblée à lâentrée de la tente dâassignation. Et Moïse fit comme lâÃternel lui avait commandé, et lâassemblée fut convoquée à lâentrée de la tente dâassignation». Une grâce spéciale se dévoile ici. Toute lâassemblée est convoquée à lâentrée de la tente dâassignation, afin que tous puissent avoir le privilège de voir celui à qui allait être confiée la charge de leurs plus importants intérêts. Les chap. 28-29 de lâExode nous enseignent la même vérité générale à lâégard des vêtements et des sacrifices sacerdotaux; mais, dans le Lévitique, lâassemblée est introduite, et il lui est permis de suivre des yeux chaque détail du solennel et imposant service de consécration. Le membre, le plus humble de lâassemblée avait, ici, sa place. Chacun, le dernier comme le premier, pouvait contempler la personne du souverain sacrificateur, le sacrifice quâil offrait et les vêtements quâil portait. Chacun avait ses besoins particuliers, et le Dieu dâIsraël voulait que chacun vît et sût quâil était amplement pourvu à ses besoins par les divers attributs du souverain sacrificateur qui était devant lui. Les vêtements sacerdotaux étaient lâexpression typique de ces attributs. Chaque partie du vêtement était destinée et adaptée à représenter quelque qualification spéciale, propre à intéresser profondément lâassemblée en entier, et chaque membre en particulier. La tunique brodée, la ceinture, la robe, lâéphod, le pectoral, lâurim et le thummim, la tiare, le diadème saint â tout déclarait les diverses vertus, qualifications et fonctions de celui qui devait représenter lâassemblée et en soutenir les intérêts en la présence divine.
Câest ainsi quâavec lâÅil de la foi, le croyant peut contempler son grand Souverain Sacrificateur dans les cieux, et voir en lui les réalités divines dont les vêtements dâAaron nâétaient que les ombres. Le Seigneur Jésus Christ est le Saint, lâOint, celui qui porte les saints vêtements. Il est tout cela, non en vertu de vêtements extérieurs, quâon peut mettre ou ôter, mais en vertu des grâces éternelles et divines de sa Personne, de lâimmuable efficace de son Åuvre et de lâaction impérissable de ses offices sacrés. Câest ce qui rend si particulièrement précieuse lâétude des types de lâéconomie mosaïque. Dans tous, lâÅil éclairé par lâEsprit voit Christ. Le sang du sacrifice et le vêtement du souverain sacrificateur le montrent également, et ont été lâun et lâautre destinés de Dieu à le figurer. Sâil surgit une question de conscience, le sang du sacrifice y répond selon les justes exigences du sanctuaire. La grâce a satisfait aux demandes de la sainteté. Et, sâil est question des besoins en rapport avec la position du croyant ici-bas, il les voit tous divinement satisfaits dans les vêtements officiels du souverain sacrificateur.
Ici, je dirai quâil y a deux manières de contempler la position du croyant â deux aspects sous lesquels cette position est présentée dans la Parole, et il faut en tenir compte pour pouvoir saisir avec intelligence la vraie notion de la sacrificature. Le croyant est représenté comme faisant partie dâun corps dont Christ est la tête. Ce corps, avec Christ sa tête, est présenté comme formant un seul homme, complet à tous égards. Il a été vivifié avec Christ, ressuscité avec Christ et assis en Christ dans les cieux. Il est un avec lui, complet en lui, accepté en lui; il possède sa vie, il est dans sa faveur, devant Dieu. Tous les péchés sont effacés. Il nây a aucune tache. Tout est beau et aimable aux yeux de Dieu (voyez 1 Cor. 12:12, 13; Ãph. 2:5-10; Col. 2:6-15; 1 Jean 4:17).
Ensuite le croyant est considéré dans sa position de besoin, de faiblesse, de dépendance, ici-bas, dans ce monde. Il est toujours exposé aux tentations, porté à sâégarer, sujet à broncher et à tomber. Aussi a-t-il constamment besoin de la parfaite sympathie et du puissant ministère du Souverain Sacrificateur, qui se tient toujours en la présence de Dieu, dans la pleine valeur de sa personne et de son Åuvre, et qui représente le croyant et défend sa cause devant le trône.
Il est nécessaire de bien considérer ces deux aspects du croyant, afin de voir non seulement quelle place élevée et privilégiée il occupe avec Christ, en haut, mais aussi quelle ample provision il y a, pour répondre à tous ses besoins et ses infirmités, ici-bas. Cette distinction pourrait encore être formulée de cette manière: Le croyant est représenté comme étant de lâÃglise et dans le royaume. Dans le premier état, le ciel est sa place, sa demeure, sa portion, le siège de ses affections. Dans le dernier, il est sur la terre, lieu dâépreuve, de responsabilité et de combat. Câest pourquoi la sacrificature est une ressource divine pour ceux qui, quoique étant de lâÃglise et appartenant au ciel, sont néanmoins dans le royaume et marchent sur la terre. Cette distinction est fort simple, et quand elle est bien comprise elle explique nombre de passages de lâÃcriture qui offrent de grandes difficultés à plusieurs1.
1 La comparaison de lâépître aux Ãphésiens avec la première épître de Pierre donnera au lecteur une instruction précieuse, relativement au double aspect de la position du croyant. La première le montre comme assis dans les cieux; la seconde comme un pèlerin souffrant sur la terre.
En étudiant les chapitres qui sont sous nos yeux, nous remarquons que trois choses y sont surtout mises en relief, savoir: lâautorité de la Parole, la valeur du sang, la puissance de lâEsprit. Ce sont là des sujets importants â dâune importance inexprimable â des sujets dont chacun doit être considéré par tout chrétien, comme incontestablement et foncièrement vital.
Et dâabord, quant à lâautorité de la Parole, il est des plus intéressant de voir que, dans la consécration des sacrificateurs, de même que dans toute la série des sacrifices, nous sommes placés immédiatement sous lâautorité de la parole de Dieu. «Et Moïse dit à lâassemblée: Câest ici ce que lâÃternel a commandé de faire» (Chap. 8:5). Et encore: «Et Moïse dit: Câest ici ce que lâÃternel a commandé; faites-le, et la gloire de lâÃternel vous apparaîtra» (Chap. 9:6). Prêtons une oreille attentive à ces paroles. Pesons-les avec soin et avec prière. Ce sont des paroles dâune valeur inestimable. «Câest ici ce que lâÃternel a commandé». Il nâest pas dit: «Câest ici ce quâil est expédient, ou agréable, ou convenable de faire»; ni: «Câest ici ce qui a été ordonné par la voix de vos pères, par le décret des anciens ou par lâopinion des docteurs». Moïse ne reconnaissait pas de telles sources dâautorité. Pour lui, il nây avait quâune source dâautorité, sainte, élevée, souveraine: câétait la Parole de lâÃternel, et il voulait que chaque membre de lâassemblée fût mis en contact direct avec cette source bénie. Cela donnait de lâassurance au cÅur et de la stabilité à toutes les pensées. Il ne restait aucune place pour la tradition à la voix incertaine, ni pour lâhomme avec ses doutes et ses discussions. Tout était clair, concluant, péremptoire. LâÃternel avait parlé, et tout ce quâil y avait à faire, câétait dâécouter ce quâil avait dit, et dâobéir. Ni la tradition, ni les expédients ne trouvent de place dans le cÅur qui a appris à apprécier, à révérer la parole de Dieu et à lui obéir.
Et quel devait être le résultat de cette stricte adhésion à la parole de Dieu? Un résultat vraiment béni: «La gloire de lâÃternel vous apparaîtra». Si la Parole nâavait pas été écoutée, la gloire ne serait pas apparue. Ces deux choses étaient intimement liées. La plus légère déviation du «ainsi a dit lâÃternel» aurait empêché les rayons de la gloire divine de briller devant lâassemblée dâIsraël. Si lâon avait introduit un seul rite ou une seule cérémonie non ordonnés par la Parole, ou si lâon avait omis quoi que ce soit de ce que cette Parole avait commandé, lâÃternel nâaurait pas manifesté sa gloire. Il ne pouvait pas sanctionner, par la gloire de sa présence, la négligence ou le rejet de sa parole. Il peut supporter lâignorance et la faiblesse, mais il ne peut autoriser la désobéissance.
Oh! si tout cela était plus sérieusement considéré dans ce siècle de traditions et dâexpédients! Je voudrais, en toute affection et dans le vif sentiment de ma responsabilité personnelle envers mon lecteur, lâexhorter à donner la plus sérieuse attention à lâimportance dâune stricte, â je dirais presque dâune sévère adhésion, dâune respectueuse soumission à la parole de Dieu. Quâil éprouve toutes choses par cette règle et quâil rejette tout ce qui ne sây rapporte pas; quâil pèse tout dans cette balance, et mette de côté ce qui nâest pas de bon poids. Si je pouvais seulement être le moyen dâamener une âme à bien comprendre quelle place appartient à la parole de Dieu, je nâaurais pas écrit mon livre en vain.
Lecteur, arrêtez-vous; et, en présence de Celui qui sonde les cÅurs, posez-vous à vous-même cette simple question: «Est-ce que je sanctionne par ma présence, ou est-ce que jâadopte dans ma conduite quelque déviation ou quelque négligence de la parole de Dieu?» Faites de cela une affaire solennelle et personnelle devant le Seigneur. Soyez sûr que câest de la plus grande importance. Si vous découvrez que vous avez été, de quelque manière, impliqué dans une chose quelconque qui ne porte pas le cachet distinct de la sanction divine, rejetez-la à lâinstant et pour toujours. Oui, rejetez-la, quoiquâelle puisse se présenter revêtue du manteau imposant de lâantiquité, accrédité par la voix de la tradition, et mettant en avant les motifs presque irrésistibles de la convenance. Si vous ne pouvez pas dire de tout ce en quoi vous êtes engagé: «câest ici ce que lâÃternel a commandé», alors rejetez-le sans hésiter, renoncez-y pour toujours. Rappelez-vous ces paroles: «LâÃternel a commandé de faire comme on a fait aujourdâhui». Oui, rappelez-vous le «comme» et le «ainsi»; veillez à ce quâils soient liés dans vos voies, dans votre marche et dans vos pensées, et ne les laissez jamais être séparés.
«Et Aaron et ses fils firent toutes les choses que lâÃternel avait commandées par Moïse» (Chap. 8:36). «Et Moïse et Aaron entrèrent dans la tente dâassignation; puis ils sortirent et bénirent le peuple: et la gloire de lâÃternel apparut à tout le peuple; et le feu sortit de devant lâÃternel, et consuma sur lâautel lâholocauste et les graisses; et tout le peuple le vit, et ils poussèrent des cris de joie, et tombèrent sur leurs faces» (Chap. 9:23, 24). Nous avons ici une scène du «huitième jour» â une scène de la gloire de la résurrection. Aaron, ayant offert le sacrifice, élève ses mains pour bénir le peuple; puis Moïse et Aaron entrent dans le tabernacle et disparaissent, tandis que tout le peuple attend au dehors. Enfin, Moïse et Aaron, représentant Christ dans son double caractère de Sacrificateur et de Roi, sortent et bénissent le peuple; la gloire apparaît dans toute sa splendeur, le feu consume lâholocauste, et toute lâassemblée adoré et se prosterne devant la présence du Seigneur de toute la terre.
Tout cela se faisait, à la lettre, lors de la consécration dâAaron et de ses fils. Et de plus, tout cela était le résultat dâune stricte adhésion à la parole de lâÃternel. Mais, avant de quitter cette partie du sujet, je rappellerai au lecteur que tout le contenu de ces chapitres nâest quâ«une ombre des biens à venir». Cela, du reste, peut se dire de toute lâéconomie mosaïque (Héb. 10:1). Aaron et ses fils réunis représentent Christ et sa maison sacerdotale. Aaron seul représente Christ dans ses fonctions de sacrificature et dâintercession. Moïse et Aaron ensemble représentent Christ comme Roi et Sacrificateur. «Le huitième jour» représente le jour glorieux de la résurrection, où le peuple dâIsraël verra le Messie assis sur son trône, comme Sacrificateur et Roi; et où la gloire de lâÃternel remplira toute la terre, comme les eaux couvrent la mer. Ces vérités sublimes sont amplement développées dans lâÃcriture; elles brillent comme des joyaux dâun éclat céleste dâun bout à lâautre des pages inspirées; mais de peur que quelque lecteur ne les prenne pour une nouveauté suspecte, je le renvoie aux passages suivants, comme à autant de preuves scripturaires Nomb. 14:21; Ãs. 9:6, 7; 11; 25:6-12; 32:1, 2; 35; 37:31, 32; 40:1-5; 54; 59:16-21; 60-66 passim; Jér. 23:5-8; 30:10-24; 33:6-22; Ãz. 48:35; Dan. 7:13, 14; Osée 14:4-9; Soph. 3:14-20; Zach. 3:8-10; 6:12, 13; 14.
Venons-en maintenant au second point de notre sujet, savoir lâefficace du sang. Il est largement développé et occupe une place prééminente. Soit que nous considérions la doctrine du sacrifice ou celle de la sacrificature, nous voyons que lâeffusion du sang y a une place importante. «Et il fit approcher le taureau du sacrifice pour le péché, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché; et on lâégorgea, et Moïse prit le sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de lâautel, tout autour, et il purifia lâautel; et il versa le sang au pied de lâautel, et le sanctifia, faisant propitiation pour lui» (Chap. 8:14, 15). «Et il fit approcher le bélier de lâholocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier; et on lâégorgea, et Moïse fit aspersion du sang sur lâautel, tout autour» (Vers. 18, 19). «Et il fit approcher le second bélier, le bélier de consécration; et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier; et on lâégorgea, et Moïse prit de son sang, et le mit sur le lobe de lâoreille droite dâAaron, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit; et il fit approcher les fils dâAaron, et Moïse mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit; et Moïse fit aspersion du sang sur lâautel, tout autour» (Vers. 22-24).
Le sens des divers sacrifices a été, en quelque mesure, développé dans les premiers chapitres de ce volume; mais les passages que je viens de citer font ressortir la place importante que le sang occupe dans la consécration des sacrificateurs. Il fallait une oreille aspergée de sang pour écouter les divines communications, une main teinte de sang pour exécuter les services du sanctuaire, et un pied taché de sang pour marcher dans les parvis de la maison de lâÃternel. Tout cela est parfait en son genre. Lâaspersion du sang était le grand fondement de tout sacrifice pour le péché, et le sang était en connexion avec tous les vaisseaux du sanctuaire et avec toutes les fonctions de la sacrificature. Dans tout lâensemble du service lévitique, nous remarquons la valeur, lâefficace, la puissance et la large application du sang. «Et presque toutes choses sont purifiées par du sang selon la loi» (Héb. 9:22). Christ est entré, avec son propre sang, dans le ciel même. Il apparaît sur le trône de la majesté dans les cieux, en vertu de tout ce quâil a accompli sur la croix. Sa présence sur le trône atteste la valeur et lâacceptation de son sang expiatoire. Il est là pour nous. Assurance bénie! Il est toujours vivant. Il ne change jamais, et nous sommes en lui, et comme il est. Il nous présente au Père, dans sa propre perfection éternelle; et le Père prend plaisir en nous, présentés de la sorte, tout comme il prend plaisir en Celui qui nous présente. Cette identification est typiquement représentée par «Aaron et ses fils» posant leurs mains sur la tête de chacune des victimes. Ils étaient tous devant Dieu dans la valeur du même sacrifice. Que ce fût «le taureau du sacrifice pour le péché», «le bélier de lâholocauste», ou «le bélier de consécration», ils posaient ensemble les mains sur tous. Il est vrai quâAaron seul était oint avant lâaspersion du sang. Il était revêtu des robes de son office et oint de la sainte huile, avant que ses fils le fussent. La raison en est évidente. Aaron, quand il est seul, est le type de Christ dans son excellence incomparable et dans sa dignité propre; et nous savons que Christ parut dans toute sa valeur personnelle, et fut oint du Saint Esprit, avant lâaccomplissement de son Åuvre expiatoire. En toutes choses il tient le premier rang (Col. 1). Cependant, plus tard, il y a la plus entière identification entre Aaron et ses fils, comme il y a la plus entière identification entre Christ et son peuple. «Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous dâun» (Héb. 2:11). La distinction personnelle rehausse la valeur de lâunité mystique.
Cette vérité de la distinction et en même temps de lâunité de la Tête et des membres, nous amène tout naturellement à notre troisième et dernier point, savoir la puissance de lâEsprit. Nous pouvons remarquer tout ce qui se passe entre lâonction dâAaron et celle de ses fils avec lui. Le sang est répandu, la graisse consumée sur lâautel, et la poitrine tournoyée devant lâÃternel. En dâautres termes, le sacrifice est accompli, la bonne odeur en monte jusquâà Dieu, et Celui qui lâa offert monte, dans la puissance de la résurrection, et prend sa place en haut. Tout cela se passe entre lâonction de la Tête et lâonction des membres. Lisons et comparons les passages. Dâabord, quant à Aaron seul, nous lisons: «Et il mit sur Aaron la tunique, et le ceignit avec la ceinture, et le revêtit de la robe, et mit sur lui lâéphod, et le ceignit avec la ceinture de lâéphod, quâil lia par elle sur lui; et il plaça sur lui le pectoral, et mit sur le pectoral les urim et les thummim; et il plaça la tiare sur sa tête, et, sur la tiare, sur le devant, il plaça la lame dâor, le saint diadème, comme lâÃternel lâavait commandé à Moïse. Et Moïse prit lâhuile de lâonction, et oignit le tabernacle et toutes les choses qui y étaient, et les sanctifia; et il en fit aspersion sur lâautel sept fois, et il oignit lâautel, et tous ses ustensiles, et la cuve et son soubassement, pour les sanctifier, et il versa de lâhuile de lâonction sur la tête dâAaron, et lâoignit, pour le sanctifier» (Chap. 8:7-12).
Nous avons ici Aaron seul. Lâhuile de lâonction est répandue sur sa tête, en même temps que sur tous les vaisseaux du tabernacle. Le peuple tout entier peut voir revêtir le souverain sacrificateur de ses vêtements officiels, de la tiare, puis recevoir lâonction; et non seulement cela, mais à mesure que chaque partie du vêtement était mise, que chaque acte sâaccomplissait, que chaque cérémonie se célébrait, on pouvait voir que tout était directement basé sur lâautorité, de la Parole. Il nây avait rien de vague, rien dâarbitraire, rien qui vînt de lâimagination humaine. Tout était divinement stable. Il était amplement pourvu aux besoins du peuple, et pourvu de telle manière quâon pouvait dire: «Câest ici ce que lâÃternel a commandé de faire».
Or, dans lâonction dâAaron, seul, préalablement à lâeffusion du sang, nous avons donc un type de Christ qui, jusquâà ce quâil sâoffrît lui-même sur la croix, était entièrement seul. Il ne pouvait y avoir dâunion entre lui et son peuple, si ce nâest sur le principe de la mort et de la résurrection. Cette vérité de toute importance a déjà été mentionnée et, en quelque mesure développée, en rapport avec le sujet du sacrifice; mais elle gagne encore en force et en intérêt quand on la voit si distinctement présentée, en rapport avec la question de la sacrificature. Sans effusion de sang il nây avait pas de rémission â le sacrifice nâétait pas complet. De même aussi, sans effusion de sang, Aaron et ses fils ne pouvaient pas être oints ensemble. Lecteur, remarquez ce fait qui, soyez-en bien sûr, est digne de la plus grande attention. Prenons toujours garde de laisser passer légèrement aucun détail de lâéconomie lévitique; chacun dâeux a une voix et un sens spécial, et celui qui a dessiné et développé cet ordre de choses peut expliquer au cÅur et à lâintelligence ce que cet ordre veut dire.
«Et Moïse prit de lâhuile de lâonction et du sang qui était sur lâautel, et il en fit aspersion sur Aaron, sur ses vêtements, et sur ses fils et sur les vêtements de ses fils avec lui: il sanctifia Aaron, ses vêtements, et ses fils et les vêtements de ses fils avec lui» (Chap. 8:30). Pourquoi les fils dâAaron ne sont-ils pas oints avec lui au verset 12? Simplement parce que le sang nâavait pas été répandu. Lorsque le sang et lâhuile pouvaient être associés, alors Aaron et ses fils pouvaient être oints et sanctifiés ensemble, mais pas avant. «Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin quâeux aussi soient sanctifiés par la vérité» (Jean 17:19). Le lecteur qui pourrait passer à la légère sur une circonstance aussi remarquable, ou dire quâelle nâa aucune signification, doit encore apprendre à apprécier dûment les types de lâAncien Testament â «les ombres des biens à venir». Et dâun autre côté, celui qui admet quâil y a un sens caché sous ces détails, mais qui cependant refuse de chercher à le comprendre, fait un grand tort à son âme et ne montre que peu dâintérêt pour les précieux oracles de Dieu.
«Et Moïse dit à Aaron et à ses fils: Cuisez la chair à lâentrée de la tente dâassignation, et vous la mangerez là , ainsi que le pain qui est dans la corbeille de consécration, comme jâai commandé, en disant: Aaron et ses fils les mangeront. Et le reste de la chair et du pain, vous le brûlerez au feu. Et vous ne sortirez pas de lâentrée de la tente dâassignation pendant sept jours, jusquâau jour de lâaccomplissement des jours de votre consécration; car on mettra sept jours à vous consacrer, LâÃternel a commandé de faire, comme on a fait aujourdâhui, pour faire propitiation pour vous. Et vous demeurerez pendant sept jours à lâentrée de la tente dâassignation, jour et nuit, et vous garderez ce que lâÃternel vous a donné à garder, afin que vous ne mouriez pas; car il mâa été ainsi commandé» (Vers. 31-35). Ces versets offrent un beau type de Christ et de son peuple se nourrissant ensemble des résultats de lâexpiation accomplie. Aaron et ses fils, ayant été oints ensemble, en vertu du sang répandu, nous sont présentés ici, enfermés pour «sept jours», dans lâenceinte du tabernacle. Type remarquable de la position actuelle de Christ et de ses membres, pendant toute la durée de cette dispensation, enfermés avec Dieu et attendant la manifestation de la gloire. Position bénie! Partage béni! Bienheureuse espérance! Ãtre associé avec Christ, enfermé avec Dieu, attendre le jour de la gloire et, tout en attendant la gloire, se nourrir des richesses de la grâce divine, dans la puissance de la sainteté, ce sont là des bénédictions des plus précieuses, des privilèges des plus élevés. Oh! si nous étions capables de les bien saisir, si nous avions des cÅurs pour en jouir, et un sentiment plus profond de leur importance! Puissent nos cÅurs être détachés de tout ce qui appartient à ce présent siècle mauvais, pour que nous puissions nous nourrir du contenu de «la corbeille de consécration», qui est notre aliment propre en tant que sacrificateurs dans le sanctuaire de Dieu.
«Et il arriva, le huitième jour, que Moïse appela Aaron et ses fils, et les anciens dâIsraël; et il dit à Aaron: Prends un jeune veau pour le sacrifice pour le péché, et un bélier pour lâholocauste, sans défaut, et présente-les devant lâÃternel. Et tu parleras aux fils dâIsraël, en disant: Prenez un bouc pour le sacrifice pour le péché; et un veau, et un agneau, âgés dâun an, sans défaut, pour lâholocauste; et un taureau et un bélier pour le sacrifice de prospérités, pour sacrifier devant lâÃternel, et une offrande de gâteau pétri à lâhuile, car aujourdâhui lâÃternel vous apparaîtra» (Chap. 9:1-4).
Les «sept jours», pendant lesquels Aaron et ses fils étaient retirés dans le tabernacle, étant passés, toute lâassemblée est maintenant introduite et la gloire de lâÃternel se manifeste. Cela complète toute la scène. Les ombres des biens à venir passent ici devant nous dans leur ordre divin. «Le huitième jour» est une ombre de ce beau matin millénaire qui poindra sur cette terre, quand le peuple dâIsraël verra le vrai sacrificateur sortant du sanctuaire (où il est maintenant, caché aux yeux des hommes), accompagné du corps des sacrificateurs, compagnons de sa retraite, et associés à sa gloire manifestée. En un mot, comme ombre ou type, rien ne pouvait être plus complet. En premier lieu, Aaron et ses fils, lavés avec de lâeau, â types de Christ et de son Ãglise, considérés dans le décret éternel de Dieu, sanctifiés ensemble (Chap. 8:6). Puis nous avons le mode et lâordre dans lequel ce but devait être atteint. Aaron est vêtu et oint, dans lâisolement â type de Christ sanctifié et envoyé dans le monde, et oint du Saint Esprit (vers. 7-12; comp. Luc 3:21-22; Jean 10:36; 12:24). Ensuite nous avons la présentation et lâacceptation du sacrifice, en vertu duquel Aaron et ses fils étaient oints et sanctifiés ensemble (vers. 14-29), type de la croix, dans son application à ceux qui constituent maintenant la famille sacerdotale de Christ, qui sont unis à lui, oints avec lui, cachés avec lui, et attendant avec lui «le huitième jour», où il sera manifesté avec eux dans tout lâéclat de cette gloire qui lui appartient selon le conseil éternel de Dieu (Jean 14:19; Actes 2:33; 19:1-7; Col. 3:1-4). Enfin, nous avons Israël amené à la pleine jouissance des résultats de lâexpiation accomplie. Ils sont assemblés devant lâÃternel: «Aaron éleva ses mains vers le peuple, et les bénit; et il descendit après avoir offert le sacrifice pour le péché, et lâholocauste, et le sacrifice de prospérités» (Chap. 9:1-22).
Maintenant que reste-t-il à faire? câest ce que nous pouvons à bon droit demander. Uniquement ceci, câest que la pierre la plus haute soit posée avec des cris de victoire et des hymnes de louange. «Et Moïse et Aaron entrèrent dans la tente dâassignation; puis ils sortirent et bénirent le peuple: et la gloire de lâÃternel apparut à tout le peuple; et le feu sortit, de devant lâÃternel, et consuma sur lâautel lâholocauste et les graisses; et tout le peuple le vit, et ils poussèrent des cris de joie, et tombèrent sur leurs faces» (vers. 23-24). Câétait le cri de la victoire â lâadoration. Tout était accompli.
Le sacrifice â le sacrificateur avec ses robes et sa tiare â la famille sacerdotale associée à son chef â la bénédiction pontificale â lâapparition du Roi et Sacrificateur â en un mot, rien ne manquait; câest pourquoi la gloire divine se manifeste et tout le peuple se prosterne en adorant. Câest, en somme, une scène vraiment magnifique, â une ombre merveilleusement belle des biens à venir. Et nâoublions pas que tout ce qui est ici représenté par des types, sera avant quâil soit longtemps pleinement réalisé. Notre grand Souverain Sacrificateur est entré dans les cieux, dans la pleine vertu et la puissance dâune expiation accomplie. Il sây tient caché, maintenant, et avec lui aussi, en principe, tous les membres de la famille sacerdotale; mais, quand «les sept jours» seront écoulés, et que «le huitième jour» jettera ses rayons sur la terre, alors le résidu dâIsraël, â peuple repentant et attendant, â saluera, avec un cri de victoire, la présence visible du Royal Sacrificateur; et dans une intime union avec lui on verra une multitude dâadorateurs, occupant la position la plus élevée. Voilà quelles sont «les bonnes choses à venir»; choses, assurément, quâil vaut bien la peine dâattendre â choses dignes de Dieu qui les donne â choses par lesquelles il sera éternellement glorifié, et son peuple éternellement béni.