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Bible Commentaries
Juges 20

Bible annotéeBible annotée

versets 1-48

1 Ă  11 DĂ©cision prise Ă  l’égard de GuibĂ©a

Depuis Dan jusqu’à BĂ©ersĂ©ba : de l’extrĂȘme nord Ă  l’extrĂȘme sud du pays de Canaan proprement dit, situĂ© Ă  l’ouest du Jourdain. Cette expression, trĂšs frĂ©quente dans les livres suivants, paraĂźt ici pour la premiĂšre fois.

Galaad : l’est du Jourdain, Benjamin seul manquait (verset 3).

L’assemblĂ©e. Cette expression tĂ©moigne du lien Ă©troit qui existait entre les tribus. C’est toujours le mĂȘme sentiment profond de l’unitĂ© nationale que nous avons constatĂ© plus haut, JosuĂ© 22:12, lorsque les tribus de l’ouest s’élevaient en armes contre les tribus orientales, suspectes de schisme religieux. L’assemblĂ©e Ă©tait l’autoritĂ© judiciaire suprĂȘme dans les cas graves : Nombres 15:33; Nombres 35:24; JosuĂ© 20:6. Le terme d’assemblĂ©e :haĂ©da se trouve frĂ©quemment dans le Pentateuque et le livre de JosuĂ©, ainsi que dans nos chapitres 20 et 21, mais trĂšs rarement dans les livres subsĂ©quents.

Vers l’Éternel. Le Tabernacle, ainsi que l’arche, en temps ordinaire Ă©tait Ă  Silo. Ces mots signifient donc ici : sous le regard de l’Éternel et en son nom. Ou peut-ĂȘtre y aurait-il eu un autel Ă  Mitspa, comme le suppose 1 MaccabĂ©es 3.46 ?

À Mitspa : en Benjamin mĂȘme; voir JosuĂ© 18:26, note.

Les chefs, littĂ©ralement : pierres angulaires. Comparez ÉsaĂŻe 19:13.

Parlez ! Cette invitation est adressĂ©e Ă  quiconque savait quelque chose du crime; les Benjamites eux-mĂȘmes Ă©taient absents.

Ils pensaient à me tuer : J’ai vu que, si je leur refusais tout, ils me tueraient.

Et elle est morte. Il n’avait point prĂ©vu que les choses en viendraient lĂ .

Un crime, qui devait ĂȘtre puni de mort d’aprĂšs LĂ©vitique 18:29.

En Israël. Ce mot peut dépendre de commis, mais aussi des mots crime et infamie.

Cette dĂ©cision spontanĂ©e et unanime prouve l’énergie de la conscience morale et du sentiment d’intime solidaritĂ© dont le peuple Ă©tait pĂ©nĂ©trĂ© par son histoire prĂ©cĂ©dente et par la loi.

Contre elle d’aprĂšs le sort ! C’est la brĂšve sentence qui sort comme un cri de toutes les poitrines. On a entendu les mots : d’aprĂšs le sort, dans le sens d’un partage au sort de la ville de GuibĂ©a et de son domaine. Il nous paraĂźt plus simple d’appliquer ces mots Ă  la dĂ©cision de fixer par le moyen du sort l’ordre dans lequel les tribus devront marcher (verset 18).

Comme le peuple avait dĂ©cidĂ© de ne pas rentrer dans ses foyers avant d’avoir puni GuibĂ©a, il fallait procurer des vivres pour la campagne qui allait commencer.

Dans toutes les tribus d’IsraĂ«l, rĂ©unies ici en ce moment mĂȘme.

12 et 13 Démarche préalable auprÚs de la tribu de Benjamin, dans le but de la détacher de Guibéa

Les familles; hébreu : les tribus; chaque famille de la tribu forme comme une tribu guerriÚre.

Que nous Îtions : conformément à Deutéronome 22:22; Deutéronome 17:12.

Ne voulurent pas. Ils se font solidaires des mauvais sujets de GuibĂ©a; la guerre devient ainsi une guerre contre toute la tribu. Les Benjamites ne paraissent point. avoir redoutĂ© cette Ă©ventualitĂ©. Benjamin Ă©tait une tribu guerriĂšre (GenĂšse 49:27). L’idĂ©e d’un combat inĂ©gal ne leur dĂ©plaisait pas. Ils avaient des archers et des frondeurs renommĂ©s (verset 16; 1 Chroniques 12:2); comparez 1 Chroniques 8:40; 1 Chroniques 12:3-7.

14 à 17 Forces en présence

De leurs villes; verset 15 : des villes. On a conclu de lĂ  que les Benjamites, comme les maĂźtres, s’étaient Ă©tablis dans les villes, et que les CananĂ©ens, comme les sujets, habitaient la campagne. D’autres pensent que les villes reprĂ©sentent. avec leur banlieue, tout le territoire du pays.

Ces sept cents ne sont pas les mĂȘmes qu ceux du verset 15.

EmpĂȘchĂ©s : comme Ehud le Benjamite (Juges 3:15).

Contre un cheveu. Cette expression est Ă  peine hyperbolique. Strabon, Florus, Diodore de Sicile parlent avec admiration de l’adresse des habitants des Ăźles BalĂ©ares Ă  tirer la fronde. La force du jet Ă©tait telle, raconte-t-on, qu’on voyait des balles de plomb se fondre en l’air par l’impĂ©tuositĂ© du mouvement
 D’aprĂšs Pline, c’était de Palestine qu’était venu l’usage des frondes et l’habiletĂ© Ă  s’en servir.

Ce chiffre n’a rien d’excessif. Tout IsraĂ«l, sauf Benjamin et JabĂšs de Galaad (Juges 21:8), prit part Ă  cette guerre. De ces quatre cent mille hommes, quarante mille furent dĂ©tachĂ©s pour approvisionner le reste (verset 10). Dans le commencement, Juda semble avoir combattu seul (verset 18).

18 Ă  25 Benjamin deux fois vainqueur

MontĂšrent Ă  BĂ©thel. L’arche avait Ă©tĂ© transportĂ©e Ă  BĂ©thel, Ă  la frontiĂšre nord de Benjamin, et rapprochĂ©e ainsi du théùtre de la guerre (verset 27).

ConsultĂšrent Dieu. Il n’est pas dit : l’Éternel, comme versets 23 et 27; peut-ĂȘtre la consultation se fit-elle par un moyen quelconque, et non par PhinĂ©es et au moyen de l’Urim et du Thummim.

Montera le premier : Ă  la tĂȘte des autres tribus (Juges 1:1).

Juda montera : comme Juges 1:2. Du reste, dans le livre des Juges cette tribu est tout à fait éclipsée. La seule mention qui en soit faite est peu à son honneur (Juges 15:10).

Affermirent leur courage : prirent la rĂ©solution de ne point s’éloigner de GuibĂ©a avant d’avoir sĂ©rieusement et officiellement consultĂ© l’Éternel.

MontÚrent : à Béthel.

Dix-huit mille et vingt-deux mille (verset 21) : l’armĂ©e est dĂ©cimĂ©e.

Le second jour : non le jour suivant, mais le second jour de bataille, probablement quelques jours aprĂšs le premier combat.

26 à 48 Défaite de Benjamin

Ce n’est qu’aprĂšs sa double dĂ©faite que le peuple s’humilie rĂ©ellement devant l’Éternel. À cĂŽtĂ© d’une indignation et d’un empressement louables, il y avait eu dans son fait beaucoup de lĂ©gĂšretĂ© et de prĂ©somption. Il ne s’était pas humiliĂ© avant de se faire l’instrument de la justice et de la saintetĂ© divines. Dieu ne le rendra vainqueur que quand il aura demandĂ© le pardon de ses propres fautes et cherchĂ© en lui sa force. Le verset 23 montrait un certain progrĂšs comparativement au verset 18. Notre verset 26 indique un deuil plus gĂ©nĂ©ral (tout le peuple) et plus profond encore (jeĂ»nes et sacrifices).

Holocaustes : en vue de la réconciliation à obtenir et de la consécration à accomplir.

Sacrifices d’actions de grĂąces : pour cĂ©lĂ©brer cette rĂ©conciliation et la victoire obtenue; voir LĂ©vitique, note sur les sacrifices , en fin du chapitre 7.

PhinĂ©es, fils d’ElĂ©azar
 Le souverain sacrificateur officiait en personne.

Demain je les livrerai. Rien de pareil n’avait encore Ă©tĂ© dit.

Attirons-les : comparez Josué 8:16.

Se rangÚrent en bataille. AprÚs avoir abandonné, leur poste pour tromper les Benjamites, tout à coup ils se retournent et se rallient.

Baal-Thamar, lieu des palmiers. Au IVe siÚcle il y avait encore prÚs de Guibéa une petite localité du nom de Béthamar.

MaarĂ©-GuibĂ©a (plaine de GuibĂ©a) : ou une petite localitĂ© inconnue, ou, un espace dĂ©pourvu de forĂȘts et d’habitations prĂšs de la ville. L’embuscade, cachĂ©e de ce cĂŽtĂ©, s’avance de lĂ  contre la ville.

Ces dix mille hommes sont sans doute ceux de l’embuscade, qui, aprùs avoir mis le feu à la ville (versets 38, 40), poursuivaient les Benjamites.

Le combat devint rude : le combat entre les Benjamites et les troupes israĂ©lites qu’ils poursuivaient et qui maintenant se sont retournĂ©es contre eux.

L’Éternel battit : suivant sa promesse, verset 28. C’est lui qui est le vainqueur. Les dĂ©faites prĂ©cĂ©dentes en sont la preuve.

Vingt-cinq mille et cent. Le narrateur indique immĂ©diatement le rĂ©sultat de la bataille, dont il n’a donnĂ© que le rĂ©cit sommaire. Dans les versets 36 Ă  46, il reviendra aux diverses phases de cette grande journĂ©e pour en donner le rĂ©cit dĂ©taillĂ©.

Avaient cédé du terrain : reprise de verset 33.

L’embuscade se hĂąta : reprise du dĂ©but du verset 34.

Volte-face : reprise des mots : se rangĂšrent en bataille, verset 33.

Comencé à tuer : reprise de verset 31.

Comme dans la premiÚre bataille. La premiÚre victoire les avait frappés plus que la seconde.

Volte-face : répétition du verset 39. Mais cette fois il y eut fuite des Benjamites (verset 42).

Les Benjamites qui fuient, vers le dĂ©sert, dans la direction de JĂ©richo (JosuĂ© 16:1), ou, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vers les lieux incultes de la campagne environnante, sont principalement ceux de GuibĂ©a, qui ne pouvaient pas se rĂ©fugier chez eux.

Ceux des villes sont les Benjamites venus au secours de Guibéa des autres villes de la tribu; voir versets 14 et 15 les mots des villes
 sortis des villes, et le recensement distinct (verset 15).

L’auteur revient encore au fait dĂ©jĂ  racontĂ© versets 36, 32 et 33, en ajoutant un nouveau dĂ©tail : du cĂŽtĂ© du soleil levant.

Reprise de verset 42.

Le rocher de Rimmon. D’aprĂšs EusĂšbe, il y avait un village de ce nom Ă  20 km au nord de JĂ©rusalem; aujourd’hui RammĂ»n, Ă  6 km Ă  l’est de BĂ©thel, sur le sommet d’une colline calcaire en forme de cĂŽne visible au loin.

GlanĂšrent : comparez Juges 8:2.

GuidĂ©om : localitĂ© inconnue, point extrĂȘme de la poursuite de ceux qui n’avaient pas trouvĂ© un refuge sur le rocher de Rimmon.

Vingt-cinq mille hommes. Dix-huit mille Ă©taient tombĂ©s dans la bataille (verset 44), cinq mille dans la fuite et deux mille dans les environs de GuidĂ©om. Mais au verset 35 il est parlĂ© de vingt-cinq mille et cent hommes. Cette diffĂ©rence s’explique par le fait qu’au verset 35 le nombre est donnĂ© exactement et dans les versets 44 Ă  46 en chiffres ronds. Mais d’aprĂšs le verset 47 il ne restait que six cents Benjamites, ce qui en suppose au total 25700. Or le verset 14 en a indiquĂ© 26700. Peut-ĂȘtre les verset 44 Ă  46 n’indiquent-ils que les Benjamites tombĂ©s le jour de leur dĂ©faite; leurs victoires leur avaient pourtant bien coĂ»tĂ© un certain nombre de combattants, un millier peut-ĂȘtre. Ou bien les mille restants seraient-ils les tuĂ©s du verset 48 ?

Reprise des versets 42 et 45, avec l’adjonction de quatre mois qui prĂ©pare le chapitre 21; voir verset 13.

Les fils de Benjamin : le reste de la population.

Jusqu’à tout ce qui se trouva
 Ă©pars dans la campagne. Ils traitĂšrent le pĂ©chĂ© de GuibĂ©a comme un crime d’interdit et comme l’Éternel avait traitĂ© Sodome.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 20". "Bible annotée". https://studylight.org/commentaries/fre/ann/judges-20.html.
 
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