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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-32
Le cor. Cet instrument était fait originairement avec la corne du bélier.
La trompette : voir Jérémie 4:5, note.
Il vient, il est proche (voir Joël 1:15, note). Le prophète cherche à communiquer à tout le peuple lâémotion dont il est saisi. La crainte du jugement qui sâapproche doit le réveiller de lâengourdissement spirituel.
Lâusage de déchirer ses vêtements en signe de deuil est fort ancien; voir Genèse 37:34; Josué 7:6; Job 1:20; et comme il est un signe du déchirement du cÅur, il nâa de prix devant Dieu quâautant quâil est accompagné de cet acte intérieur.
Cette description du caractère de Dieu repose sur la révélation que Dieu en a lui-même donnée à Moïse, Exode 34:6-7.
Qui sait sâil. Il est des choses que Dieu veut dâune, manière absolue; câest par rapport à celles-là quâil est dit de lui, Nombres 23:19, quâil nâest pas homme pour mentir, ni fils de lâhomme pour se repentir; mais il y a des promesses et des menaces quâil fait conditionnellement et de lâaccomplissement desquelles il se désiste, si les conditions morales quâelles supposent viennent à ne pas se réaliser. Comparez Jérémie 18:7-10; Jonas 3:9-10.
Invitation aux sacrificateurs de convoquer les différentes classes du peuple. Lâemploi du cor a un tout autre sens dans ce contexte quâau verset 1.
Les enfants, même à lââge le plus tendre, ne doivent pas manquer à lâappel, soit parce quâils participent au péché général du peuple, soit parce que la présence de ces êtres faibles et relativement innocents doit parler au cÅur de Dieu.
Le nouveau marié : ceux-là mêmes qui sont en fête doivent sâassocier à la douleur publique.
Le dais⦠: qui durant la semaine des noces couvre le lit nuptial.
Mais ce sont, surtout les sacrificateurs qui doivent donner lâexemple et en quelque sorte le ton au peuple entier. Quel spectacle que celui des représentants du sacerdoce rangés entre le portique du temple et lâautel des holocaustes, et étendant leurs mains vers le ciel avec supplication !
Pourquoi dirait-on ? Comparez Psaumes 79:10.
2.18-32 le retour de la grâce divine
Le retour de la grâce divine est un fruit de lâacte dâhumiliation et de prière qui vient dâêtre décrit. Il a lieu dâabord dâune manière prochaine et préalable, puis dâune manière finale et parfaite. Ainsi que dans la première partie, le jugement était présenté dâabord comme châtiment dâavertissement (chapitre 1), puis comme jugement de destruction complète (chapitre 2), il en est de même de la bénédiction. Et dâabord, comme bénédiction prochaine. Celle-ci renferme trois grâces :
La plupart des interprètes envisagent aujourdâhui les deux versets 18 et 19 comme une notice historique, par laquelle Joël ferait connaître au lecteur le résultat du jeûne solennel qui avait été publié. Il faudrait ainsi supposer un certain intervalle de temps écoulé entre ce qui précède et ce qui suit. Nous ne pouvons nous ranger à cette idée, dâabord parce que cette notice historique, survenant tout à coup et sans préparation, est en soi un fait très invraisemblable; puis, parce que, dans cette supposition, le prophète aurait dû mentionner en quelques mots lâaccomplissement réel de lâacte dâhumiliation dont il avait pris lâinitiative; ce récit serait la condition indispensable des paroles suivantes, renfermant celui du retour de la faveur divine. Enfin la mention, au verset 19, des paroles mêmes prononcées par lâÃternel montre quâil ne sâagit pas ici du récit dâun fait réel, mais que câest le prophète qui continue à parler et qui met par avance ces paroles dans la bouche de Dieu, quand il se retournera vers le peuple à la suite de lâacte de pénitence de ce dernier. Tout est à venir. Les verbes au passé dans ces deux versets sont, comme si souvent, une représentation anticipée de lâavenir certainement attendu.
Après la promesse générale du verset 19, est décrite la première grâce spéciale que lâÃternel accordera à son peuple repentant; il éloignera le danger dâextermination totale qui le menaçait. Déjà un ennemi venant du septentrion a commencé à envahir le pays. Cette dénomination : le septentrional : tsephoni, ne peut guère sâappliquer à un essaim de sauterelles, puisque celles-ci arrivent en général non du nord, mais du sud ou de lâest, des déserts dâArabie ou de Syrie; que si, dans certains cas exceptionnels, il en est autrement, comme on le prétend, Joël ne pourrait, en tout cas, tirer dâun fait aussi particulier une dénomination ayant un caractère usuel comme ce terme de tsephoni, le septentrional. On sâest efforcé par cette raison de chercher à ce terme des sens différents; on nâa pas réussi. Mais ce que lâon sait en revanche, câest que les invasions des grands peuples orientaux, les Assyriens et les Babyloniens, sont toujours désignées comme venant du nord. Comparez Ãsaïe 14:31; Jérémie 1:3, note, et une foule dâautres passages. Ce sont donc des ennemis de ce genre qui sont figurés ici sous lâimage des sauterelles.
Et je la pousserai. La destruction de lâarmée ennemie est représentée comme celle dâune nuée de sauterelles que pousserait le vent du nord. Lâouragan presse sur le centre de la colonne qui est jeté au midi vers le désert dâArabie; les deux ailes sont poussées lâune dans la mer Morte à lâorient, lâautre dans la Méditerranée à lâoccident. Ainsi aurait été détruite par une sorte de miracle et sans coup férir, sous Josaphat, un demi-siècle avant Joël, lâarmée innombrable des Moabites et des Ammonites (2 Chroniques 20:4 et suivants).
Le devant, lâautre bout : pour les Juifs, le devant est toujours lâorient, le derrière lâoccident.
Il en montera une infection. Volney, dans son voyage en Syrie et en Ãgypte, dit :
Les vents du sud et du sud-est chassent violemment les nuages de sauterelles sur la Méditerranée, et ils les y noient en si grande quantité que, lorsque leurs cadavres sont rejetés sur le rivage, ils infectent lâair pendant plusieurs jours à une grande distance.
Saint Jérôme, qui a passé une grande partie de sa vie en Palestine, fait une remarque analogue à propos de notre verset; il a vu des bandes de sauterelles enlevées par le vent et jetées soit dans la mer Morte, soit dans la Méditerranée; leurs cadavres rejetés sur le rivage produisaient une telle infection que des maladies contagieuses sur le bétail et sur les hommes en étaient souvent la conséquence.
Le prophète insiste sur ce fait de lâinfection; il veut le faire contraster avec les prétentions orgueilleuses de cet ennemi.
Il sâest glorifié, littéralement : il a fait grand. Peinture de la jactance et de la confiance en sa propre force. Il est difficile de comprendre comment un sentiment pareil pourrait être attribué à des sauterelles. Câest ce qui a engagé plusieurs interprètes à rapporter le pronom il à lâÃternel mais lâÃternel vient de parler de lui-même à la première personne, et le même verbe va lui être appliqué au verset 21, pour opposer sa grandeur réelle à la grandeur prétendue de lâennemi. Le il ne peut donc désigner que lâennemi détruit.
La seconde bénédiction promise. Non seulement lâÃternel détourne le châtiment imminent, mais il répare tous les désastres causés par le fléau précédent. Chacun des traits qui suivent correspond à lâun de ceux de la désolation précédente (fin du chapitre 1).
Bêtes des champs : comparez Joël 1:20.
Oasis du désert : comparez Joël 1:10; Joël 1:11; Joël 1:17.
Le figuier et la vigne : comparez Joël 1:12.
Fils de Sion : comparez Joël 1:14.
La pluie dâautomne, opposée à la sécheresse : Joël 1:19-20.
Comme il convient; littéralement : en justice ou pour la justice. Lâexpression triviale : comme de juste, rendrait bien lâidée. à la réconciliation du peuple avec son Dieu succède le rétablissement du fonctionnement régulier de la nature. Le contexte ne permet point de donner ici à moré (pluie dâautomne) le sens de docteur, que ce mot peut avoir aussi, et dâentendre comme la Vulgate : un docteur pour vous enseigner la justice.
Premièrement. Ce mot est remarquable; il trouve son explication dans le, après cela du verset 28. Dieu commencera par rendre à son peuple, à la suite de sa repentance, les bénédictions temporelles; puis il le comblera dâune bénédiction spirituelle inespérée et toute nouvelle.
Les greniers, les cuves : comparez Joël 1:10.
Je vous compenserai : comparez .1.4. Le fléau avait donc duré des années.
26 et 27
Réponse à la prière du verset 17. Ici (verset 28) commence le chapitre 3 dans le texte hébreu.
De même que les fléaux des sauterelles et de la sécheresse (chapitre 1) étaient aux yeux du prophète les préludes de lâinvasion dâennemis étrangers bien autrement redoutables, de même la pluie matérielle, promise verset 23, sera le gage et le prélude dâune autre pluie dont la nature et les effets appartiennent à un domaine bien plus élevé. Dieu répandra son Esprit sur toute chair; à lâaridité naturelle de son peuple labouré par le jugement succédera une admirable floraison spirituelle qui sâétendra à toutes les classes de la population. Ce ne seront pas seulement quelques hommes privilégiés, tels que les prophètes, qui deviendront les organes de lâEsprit, mais le peuple entier (toute chair) deviendra un peuple dâinspirés, de prophètes; et ainsi sâaccomplira le vÅu si hardi exprimé jadis par Moïse, Nombres 11:29 : Plût à Dieu que tout le peuple fût prophète !
Après cela : voir au verset 23. Après le rétablissement temporel, lâélévation à un état spirituel tout nouveau par la puissance de lâEsprit.
Toute chair. Cette expression désigne parfois toute lâhumanité; mais ici (vos fils, vos filles) elle sâapplique spécialement à tous les membres du peuple dâIsraël; comparez Ãzéchiel 21:4.
Je répandrai : une effusion semblable à celle dâune pluie abondante et générale.
Prophétiseront. Le mot prophétiser désigne lâénoncé dâune révélation par le moyen dâun discours inspiré.
Songes, visions. Ces deux termes se rapportent non plus à lâénoncé de la révélation, mais à la révélation elle-même. Dâaprès Nombres 12:6, les visions et les songes étaient les deux formes par lesquelles Dieu communiquait ses révélations prophétiques.
Et même⦠Le prophète semble lui-même surpris de cette partie de son message. En effet, nous ne voyons pas un seul cas dans lâAncien Testament où un esclave ait reçu le don de prophétie, tandis que lâÃvangile fait de lâesclave méprisé et avili un affranchi du Seigneur (1 Corinthiens 6:12).
Aussi cette promesse a-t-elle paru si invraisemblable aux auteurs de la traduction des Septante, quâils ont ajouté le mot mes qui nâest pas dans le texte (mes serviteursâ¦) et trouvé le moyen dâappliquer ainsi cette expression non plus aux esclaves proprement dits, mais à tous les Israélites, hommes et femmes, en général. Ce mes a passé dans la citation de Pierre, Actes 2:18.
Cette effusion de lâEsprit Saint doit préparer le peuple de lâÃternel à la venue finale du règne de Dieu. Aussi le prophète y rattache-t-il immédiatement les signes précurseurs du jour de lâÃternel, qui auront lieu et sur la terre et dans le ciel. Ici-bas : le sang, le feu, la fumée, effets soit de tremblements de terre et dâéruptions volcaniques, soit dâune guerre terrible dans laquelle le sang coule, les villes et les villages sont consumés et les tourbillons de fumée portent au loin la nouvelle de ces désastres. La première Pentecôte a été suivie pour le peuple juif de la ruine de Jérusalem et de la dévastation de la Terre Sainte, Mais la Pentecôte dure encore. Elle sâest étendue au monde entier, à toute chair dans le sens le plus large du mot, ce qui nous prouve que lâapplication de la prophétie va plus loin encore et que les signes précurseurs dont parle Joël nâont point eu leur réel accomplissement à lâépoque de la ruine de Jérusalem.
Dans ses derniers discours (Matthieu 24:29; Marc 13:24-25; Luc 21:25-26), le Seigneur annonce quâau moment où la fin de lâéconomie actuelle approchera, de grandes commotions dans la nature et particulièrement dans les astres avec lesquels la terre est le plus étroitement liée, préluderont à cette catastrophe. Joël mentionne ici lâaffaiblissement de la lumière du soleil et la couleur rougeâtre et menaçante de la lune, messagère ordinaire de calme et de sérénité.
Les deux versets 30 et 31 signalent lâun le point de départ, lâautre le terme de lâépoque réservée à lâeffusion de lâEsprit sur la terre; ils rapprochent ces deux événements, dont lâun ouvre, lâautre ferme cette ère qui aboutit à la crise finale. Câest que Joël, aussi bien que saint Pierre à la Pentecôte, ignore totalement la durée de cette période, qui est en réalité une Pentecôte continue.
Cependant, jusquâà ce que le jour final arrive, ce sera un temps de salut. Sur la montagne de Sion se rassembleront, comme en un sûr abri, tous les sauvés, et parmi ceux-ci se trouveront non seulement tous les Juifs fidèles, mais quiconque invoquera par lâacte personnel de la foi le nom de lâÃternel. Le mot quiconque paraît donc indiquer que le privilège du salut sâétendra, au-delà des limites de la filiation israélite, à tout individu humain qui accomplira la condition de lâinvocation du nom de Jéhova, et la suite confirme cette conclusion.
Car comme lâa dit lâÃternel. Joël sâappuie ici sur une déclaration antérieure de lâÃternel, et comme les termes dont il se sert sont les mêmes que nous lisons dans Abdias 1:17, nous ne pouvons douter que ce ne soit lâécrit de ce prophète quâil cite ici textuellement.
Parmi les survivants⦠Par là , Joël ajoute un trait important à la promesse dâAbdias, trait quâannonçait déjà le mot quiconque. Parmi la troupe des réfugiés qui échappent en Sion à la condamnation finale prête à fondre sur le monde rebelle, il distingue à côté des Juifs fidèles une classe particulière de survivants : ceux que lâÃternel appelle; évidemment les individus dâentre les païens qui entendront et accepteront lâappel miséricordieux du Seigneur. Comparez la parole de Pierre au jour de la Pentecôte, Actes 2:39.