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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-19
Paroles peut signifier en hébreu : discours et récits; ce sont là , en effet, les deux éléments dont se compose ce livre.
Jérémie, probablement : Celui que lâÃternel a établi
Hilkija voir lâintroduction
Anathoth voir introduction : ville des lévites (Josué 21:18)  appelée par Ãsaïe : la malheureuse (Ãsaïe 10:30).
2 et 3
Le titre renfermé dans ces deux versets ne se rapporte quâaux trente-neuf premiers chapitres. Comparez Jérémie 40:1. Ce titre peut avoir été composé en une seule fois, afin de résumer les trois phases principales du ministère de Jérémie jusquâà la ruine de Jérusalem (voir lâintroduction). Mais, en raison de la construction assez insolite du premier membre du verset 3, on peut supposer aussi que le verset 2 était le titre primitif, quâavait placé Jérémie lui-même en tête dâun premier recueil, et que le verset 3 a été ajouté plus tard, au moment où une collection plus complète, comprenant en outre beaucoup dâoracles postérieurs, a remplacé le premier écrit.
Ces indications précises de dates, que nous trouvons également chez dâautres prophètes, Aggée, par exemple, prouvent que les révélations divines qui leur étaient accordées, faisaient époque dans leur vie et se détachaient nettement sur le fond de leurs réflexions propres.
4 à 19 Récit de la vocation du prophète
Ce récit comprend :
Le ministère du prophète a une origine divine et éternelle. Lâélection de Jérémie comprend trois actes divins qui ont précédé sa naissance.
Ce passage présente une analogie frappante avec Galates 1:15 et Romains 1:1, où Paul rappelle sa vocation à lâapostolat. Il y a donc, en dedans de la vocation générale des fidèles au salut (Romains 8:29), les vocations à des ministères particuliers (Ãsaïe, Jérémie, Paul).
Prophète des nations, et non pas seulement de Juda. Jéhova étant le Dieu de toute la terre, les prophètes de Jéhova se sentaient chargés dâune mission universelle. La dernière partie du livre de Jérémie (chapitres 46 à 51) concerne en effet les nations païennes qui environnaient Israël.
Je ne sais pas parler. Ce langage est dâun bon augure chez un serviteur de Dieu, à la condition que le défaut de confiance envers Dieu ne sâajoute pas, comme ce fut le cas un jour chez Moïse, à la défiance naturelle de lâhomme envers lui-même. Esaie exprime, lors de sa vocation, un sentiment analogue à celui de Jérémie. Seulement ce qui prédomine chez lui, câest la conviction de sa souillure (Ãsaïe 6:5); tandis que chez Jérémie, câest plutôt celle de sa faiblesse. Le terme dâenfant prouve simplement que Jérémie nâavait pas encore atteint lââge de 30 ans, qui était chez les Juifs celui de la majorité (voir introduction).
Tu iras : la chose nâest pas même mise en question. Les deux conditions du succès sont assurées : lâobéissance de lâhomme et la force de Dieu.
Tu diras tout ce que je tâordonnerai : le secret de la puissance du serviteur de Dieu est dans sa dépendance absolue à lâégard de celui qui lâenvoie.
Sois sans peur devant eux : devant tous les adversaires que tu rencontreras en Israël. Comparez chapitre 22.
9 et 10 la consécration
Le fait raconté ici appartient au domaine de la vision ou de lâextase, mais il nâen est pas moins une réalité dans la vie intime du prophète. Une scène analogue nous est racontée Ãsaïe 6:1-8. Dans la vision dâÃsaïe, câest un séraphin qui touche ses lèvres avec un charbon ardent, tandis quâici câest lâÃternel lui-même qui pose sa main sur la bouche du prophète.
La parole doit être la seule arme de lâun et de lâautre, mais une arme invincible.
Jérémie aura pour lui le droit (je tâai établi) et la force (pour arracher, etc.).
Pour arracher et pour abattre, pour ruiner et pour détruire, pour bâtir et pour planter. Le prophète sera tout ensemble ministre de jugement et ministre de grâce; mais comme le ministère de jugement tiendra la plus grande place dans sa vie aussi bien que dans son livre, il est, décrit en quatre termes, tandis que le ministère de grâce nâest représenté que par deux. Remarquons que ces deux derniers répondent plus spécialement aux deux premiers : bâtir à abattre, planter à arracher. Ces actes sont attribués à Jéhova lui-même Jérémie 31:28; Jérémie 45:4; ici, au prophète qui agit de sa part. Si le prophète est chargé non seulement de prédire, mais encore dâexécuter ces actes divers, câest que la parole prononcée par lui, renfermant un ordre divin, est déjà le commencement de lâexécution.
Arracher⦠: les prophéties contre lâÃgypte, Babel, Jérusalem.
Bâtir : la promesse du, retour des Juifs.
Les institutions divines ou humaines sont souvent comparées à des constructions ou à des plantations. Voir 1 Corinthiens 3:6-8, 1 Corinthiens 3:12, où ces deux images sont également associées.
Toute parole, de Dieu a une double efficacité, pour la vie et pour la mort : 2 Corinthiens 2:15; et tout ministère fidèle aura cette double conséquence : détruire et édifier.
11 Ã 16
Visions de lâamandier (versets 11 et 12) et de la chaudière (versets 11 à 16). Comparez Exode 4:1-9, les signes symboliques donnés à Moïse au moment de sa vocation. La vision de lâamandier nous paraît exprimer la proximité du jugement de Dieu; celle de la chaudière annonce les instruments par lesquels il sâexécutera.
Je vois une branche dâamandier. M. Reuss, après dâautres interprètes anciens et modernes traduit : Je vois une branche à yeux ouverts, et il entend par là des bourgeons qui sâouvrent et qui seraient ainsi le symbole de la vigilance de Dieu, tandis que, selon lui, une branche dâamandier nâaurait rien de commun avec cette dernière idée. Il nous paraît que la traduction ordinaire se justifie parfaitement. Lâhébreu schaked, qui signifie amandier, permettait un jeu de mots avec schoked (verset 12), terme qui signifie veillant et qui se rapporte à Dieu. Lâamandier est appelé en hébreu lâarbre qui veille, parce quâil commence à fleurir déjà au mois de janvier, alors que tout le reste de la nature est encore plongé dans le sommeil. Cet arbre est ainsi un frappant symbole de la vigilance divine toujours active, même dans les temps de sommeil et de mort spirituelle, et qui plane sur le pays pour y exécuter au moment voulu, et bientôt, les jugements prédits. La toute-science de Dieu connaît les péchés dâIsraël, et sa justice veille à lâexécution de ses menaces.
Je vois une chaudière qui bout. Le mot sir : chaudière désigne une marmite à cuire les aliments. Cette chaudière est placée au nord de la Palestine; et comme elle regarde et menace le sud, câest sur la Palestine quâelle doit verser les fléaux dont elle est remplie (La version dâOstervald : dont le devant est vers lâaquilon, a la signification précisément contraire.) La chaudière ne représente donc pas le pays et ses habitants (Reuss), mais les nations dâoù vont sortir les envahisseurs de Canaan et les exécuteurs du jugement de Dieu. La chaudière qui bout est encore aujourdâhui chez les Arabes une métaphore proverbiale pour désigner une menace de guerre. Les ennemis viendront par le nord, câest-à -dire par la Syrie. Câétait le chemin que suivaient tous les conquérants orientaux, parce que le désert de Syrie les empêchait de venir directement de lâest.
Le malheur éclatera. Le mot signifie proprement : sera ouvert, et par dérivation : se répandra, éclatera. La chaudière, en sâouvrant, répandra tous les maux quâelle contient.
Les familles des royaumes du nord : les Chaldéens et leurs tributaires.
Elles viendront, littéralement : ils viendront; savoir leurs chefs, pour assiéger, juger, dicter la loi du vainqueur, recevoir les captifs. Comparez 2 Rois 24:12.
Leur siège : leur trône, emblème de leur puissance.
Eux : les Israélites.
Lâouvrage de leurs mains : les dieux quâils se sont fabriqués.
Le prophète nâaura de dangers à courir que de la part des siens, et les Chaldéens, auteurs de la ruine de son peuple, lui seront plus cléments que ses propres compatriotes.
Ceins tes reins : comme les Orientaux, quand ils vont à la guerre ou en voyage.
Ne tâabats pas, de peur que je ne tâabatte. Nous avons cherché à rendre en français lâassonance produite par les deux formes du verbe hébreu : théchath et acheth. Menace terrible adressée au ministre de Dieu, non pas même rebelle, mais timide : Il te sera fait comme tu auras fait; si tu tâabats, Dieu tâabattra.
Sur la culpabilité des timides, voir Luc 12:8-9; Apocalypse 21:8.
Mais aussi les engagements que Dieu prend se proportionnent aux responsabilités quâil impose.
Je tâétablis, même mot quâau verset 5; mais ici, il sâagit spécialement du pays de Juda. Il y a dans notre texte trois images, celles dâune ville fortifiée, dâune colonne et dâune muraille dâairain, qui toutes expriment la puissance de résistance, lâimpassibilité, la ténacité, que le prophète devra opposer aux assauts des ennemis, câest-à -dire des Israélites infidèles. Comparez une image équivalente : Ãsaïe 50:7; Ãzéchiel 3:9.