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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-30
1 Ã 7
Ãsaïe veut contraindre les hommes de Juda à prononcer leur propre jugement. Nathan se sert aussi dâune parabole pour forcer David à se condamner lui-même (2 Samuel 12). Jésus raconte aux pharisiens la parabole des vignerons dans un but tout pareil (Matthieu 21:33-41).
Pour mon ami. Câest à la fois au sujet de son ami et en son nom, que le prophète va chanter. Son chant sâadresse à Israël et a pour but de justifier son divin ami à la face du peuple. Pour le faire, il nâaura quâà rapporter le cantique que cet ami a composé pour se plaindre de sa vigne et pour annoncer le châtiment quâil lui réserve. Ce cantique ne commence proprement quâau verset 3. Dans les versets 1 et 2, câest Ãsaïe qui parle et qui prélude au chant de son ami en expliquant quelles ont été jusquâici les relations entre celui-ci et sa vigne.
Une tour : pour y installer un gardien, comme on fait encore aujourdâhui en Orient.
Une cuve : un pressoir taillé dans le roc vif.
Du verjus : des raisins sauvages (Jérémie 2:21).
Habitants de Jérusalem⦠La parabole et le discours qui suit concernent tout le peuple, les dix tribus aussi bien que Juda (la maison dâIsraël, verset 7); mais plus directement les hommes de Juda, au milieu desquels vit et parle le prophète.
Je commanderai aux nuées⦠Ces mots font comprendre quel est le mystérieux ami du prophète, dont le nom ne sera prononcé quâau verset 7.
Le chant terminé, Ãsaïe en fait lâapplication. Il donne dâabord le mot de lâénigme : lâÃternel des armées. Le car se rattache au dernier trait du verset 6, la défense faite aux nuées, défense qui sâexplique par le fait que le propriétaire de la vigne nâest autre que Dieu lui-même.
La vigne : image ordinaire du peuple dâIsraël, et qui exprime le prix quâil a pour Dieu (Exode 15:17; Psaume 80; les paraboles de Jésus). On peut appliquer en détail les différents traits qui dépeignent les soins fidèles que Dieu a pris dâIsraël (tour, pressoir, haie, etc.), et y retrouver les diverses institutions par lesquelles il avait pourvu au bien matériel et spirituel de son peuple (royauté, sacerdoce, loi). Lâidée essentielle est quâil a fait pour ce peuple. ce quâil nâa fait pour nul autre, et quâil nâa été payé que dâingratitude; il va donc le livrer aux païens (représentés dans la parabole par les animaux broutant la vigne) et lui retirer toutes les bénédictions quâil lui a accordées jusquâici.
Le cri de détresse : celui des opprimés.
Le verset 7 est le thème du reste du discours, câest-à -dire des six malheur ! dans lesquels Esaie énumère les divers aspects de lâinjustice qui attire sur Israël la colère divine.
8 Ã 10
Malheur aux accapareurs, qui réduisent le reste du peuple à la misère !
Il y a littéralement : à mes oreilles lâÃternel des armées, ce qui signifie : Il me lâa lui-même clairement révélé, et tout ce que je vais dire est la propre parole de Dieu.
Journaux. Le mot hébreu signifie couple et désigne lâétendue de terrain quâune paire de bÅufs peut labourer en un jour.
Le bath et lâépha étaient les mesures le plus fréquemment employées chez les Juifs, lâune pour les liquides, lâautre pour les solides. Leur contenance était de 35 à 40 litres. Le homer ou cor valait dix éphas. Le sens est donc : on ne récoltera que le dixième de ce quâon aura semé.
11 Ã 17
Ce deuxième malheur sâadresse à ceux qui sâétourdissent dans le péché et ne savent point reconnaître lâÅuvre de Dieu.
Le mot schécar, que lâon traduit ordinairement par cervoise, désigne toutes les boissons fortes autres que le vin (cidre, vin de dattes, bière, etc.).
LâÅuvre de lâÃternel : ses révélations, les bénédictions quâil promet, les châtiments dont il menace. Comparez lâignorance coupable que Paul reproche aux païens (Romains 1:20-22).
Le mot schéol, que nous rendons ici par sépulcre, désigne le monde inférieur (lâhadès des Grecs, les inferi des Latins), séjour des morts, que les anciens plaçaient dans lâintérieur de la terre (Nombres 16:30; Psaumes 63:10; Psaumes 88:7, etc.). Ce mot vient du verbe schaal, demander : le schéol est la puissance insatiable qui redemande tous les êtres et à laquelle tous sont tenus dâobéir (Proverbes 27:20; Proverbes 30:15-16; Habacuc 2:5), On peut aussi dériver ce mot dâune racine qui signifie sâaffaisser, être creux.
15 et 16
Comparez Ãsaïe 2:9; Ãsaïe 2:11; Ãsaïe 2:17
Des étrangers dévoreront. Ãsaïe 1:7 nous présente lâaccomplissement de cette menace (comparez Ãsaïe 7:17-25).
18 et 19 Le troisième malheur : il sâadresse aux moqueurs
Cordes⦠traits⦠Ces impies sont comparés à des animaux qui tirent un pesant chariot. Ils ne pèchent pas par entraînement comme les précédents; ils traînent le vice après eux : ce sont les pécheurs obstinés qui insultent Dieu et se raillent de ses révélations, sous prétexte que ses paroles ne se réalisent pas (on les retrouve 2 Pierre 3). Mais ils se trompent eux-mêmes : aussi les liens qui les attachent au péché sont-ils appelés des cordes de vanité.
Quatrième malheur, dirigé contre ceux qui, non seulement pratiquent, mais justifient par leurs sophismes les maximes immorales (Romains 1:32).
Cinquième malheur : contre ceux qui, dans leur présomption, oublient que lâhomme nâest pas son propre Dieu (Romains 1:22; Proverbes 26:12)
22 et 23
Sixième malheur : à lâadresse des juges, qui oublient dans le vin le devoir de rendre la justice (Ãsaïe 1:17; Ãsaïe 3:14-15). Le caractère de magistrats distingue ces buveurs de ceux du verset 11.
Mêler : câest-à -dire mixtionner, aromatiser, fabriquer du vin épicé.
24 Ã 30
Les calamités renfermées dans le mot malheur ! nâont pas été indiquées pour toutes les catégories de pécheurs quâÃsaïe a mentionnées. Les versets 24 à 30 comblent cette lacune. Câest un tableau général du jugement qui attend tous les pécheurs indistinctement; il forme la conclusion de la prophétie chapitres 2 à 5. Le châtiment est décrit dâabord par une image (verset 24), puis en propres termes (versets 25 à 30). il sâaccomplira en deux actes successifs. Un premier châtiment déjà terrible ne suffira pas pour apaiser le courroux de Dieu (verset 25); il sera suivi dâun second plus cruel (versets 26 à 30).
Leur racine sera⦠Le peuple est comparé ici à une plante dont la racine pourrit dans la terre et dont la fleur, desséchée et réduite en poussière, est emportée par le vent. Cette ruine, qui lâattend, sera aussi rapide que lâincendie quand il dévore les matières les plus inflammables.
La racine est lâimage des richesses (celles du sol, par exemple) qui sont les sources de la prospérité nationale; la fleur représente lâépanouissement extérieur de cette prospérité.
Le premier jugement est opposé à un autre plus lointain. Ce dernier (versets 26 à 30) est évidemment lâinvasion assyrienne (Ãsaïe 7:17; Ãsaïe 8:7; Ãsaïe 10:5). Quant au premier, qui est décrit ici par des images empruntées aux effets dâun tremblement de terre, nous croyons le reconnaître dans les cruelles défaites que les Syriens et les Ãphraïmites infligèrent à Achaz, peu après le moment où le prophète prononçait ce discours (2 Chroniques 28:6).
La fin du verset se retrouve littéralement dans le discours Ãsaïe 9:7 à 10.4, dont elle forme le refrain.
Les nations (goïm) : câest le terme employé dans lâAncien Testament pour désigner les peuples païens. Le pluriel sâexplique par le fait que lâempire assyrien, formé par une longue série de conquêtes, renfermait un grand nombre de peuples différents.
Il les siffle. De même quâon ramène, en le sifflant, un essaim dâabeilles (Ãsaïe 7:8), Dieu nâa quâà donner un signal pour faire arriver un nouvel ennemi, bien plus redoutable que le précédent.
Les Assyriens étaient dâhabiles archers. Dans les bas-reliefs de Ninive, ils sont toujours représentés debout, lâarc tendu, prêts à tirer.
Le peuple : Israël. Lâinvasion assyrienne est comparée aux flots bruyants et débordés dâune mer en tumulte.
La fin du verset est difficile. Le sens est probablement celui-ci : dans le pays il nây a partout quâobscurité; si on regarde vers la terre, ténèbres; et si on regarde vers le ciel (la source de la lumière), sombres nuages. Cette obscurité est lâimage dâune angoisse universelle et en apparence sans issue. Comparez Ãsaïe 8:22.