Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)
versets 1-21
1-6 Promesse solennelle dâun fils
Après ces choses. Cette formule, qui ne se trouve que trois fois dans lâhistoire dâAbraham (Genèse 15:1; Genèse 22:1; Genèse 22:20) sert à établir un lien vague entre deux faits qui peuvent sâêtre passés à une grande distance lâun de lâautre.
En vision. Il y a eu en ce, moment une apparition de lâÃternel, pour lâaperception de laquelle un sens interne a dû être mis en activité chez Abraham, comme cela arrive dans tous les faits de ce genre. La cessation de cet état nâétant indiquée nulle part, plusieurs commentateurs ont été conduits par là à placer tous les faits qui vont être racontés dans le domaine de la vision. Mais nous verrons au cours du récit que cette supposition est impossible.
Ne crains point. Abraham avait sans doute des moments de défaillance où, se voyant toujours sans postérité dans ce pays étranger, il se demandait sâil ne sâétait pas trompé en croyant obéir à un ordre de Dieu. Une fois ébranlé dans sa foi, il pouvait facilement être saisi de crainte à la vue des populations cananéennes au milieu desquelles il se sentait seul et comme perdu.
Ton bouclier : pour te protéger contre les peuples qui tâentourent.
Ta récompense : la récompense de tous les sacrifices que tu as faits par obéissance à ton Dieu.
La réponse dâAbraham exprime un certain découragement; la seule récompense qui pourrait le réjouir serait la possession dâun fils. à quoi lui serviront gloire, richesses ou toute autre récompense, si ces biens doivent tomber à sa mort en des mains étrangères ?
Dans lâoriginal, ce verset contient une sorte de jeu de mots, Le terme traduit par héritier (benméschek) est très-semblable à Dammések; et câest probablement cette assonance qui a déterminé le choix de ce terme rarement employé.
Dammések Ãliézer. Ãliézer signifie Dieu de secours. Dammések est le nom hébreu de la ville de Damas. Les interprètes ne sont pas dâaccord sur la relation grammaticale qui existe entre ce nom de ville et ce nom dâhomme. Quelques-uns font de Dammések un adjectif et traduisent : Ãliézer le Damascénien. Dâautres en font une apposition : Damas Ãliézer. Abraham voudrait dire : Câest Damas, la ville dâun peuple étranger, qui en la personne dâÃliézer héritera de moi. Ce sens est le plus conforme au texte hébreu. Mais plusieurs le trouvent peu naturel et supposent quâune note marginale aura pénétré dans le texte, ce qui est encore plus improbable.
Depuis sa séparation dâavec Lot, Abraham avait sans doute désigné comme son héritier, dans le cas où il resterait sans enfant, celui de ses serviteurs auquel il était le plus attaché; et câétait, parait-il, un serviteur quâil sâétait acquis à Damas, lorsquâil était sur le point dâentrer dans le pays de Canaan.
Les traditions des Mahométans et celles de lâÃglise grecque établissent un rapport étroit entre Damas et Abraham. Dâaprès les premières, câest un serviteur dâAbraham appelé Damas qui aurait fondé cette ville. Dâaprès les secondes, Abraham aurait été, un certain temps roi de Damas avant de passer en Canaan. Au temps, de Josèphe, on montrait dans les environs de cette ville un endroit appelé la demeure dâAbraham. Le souvenir dâAbraham est vivant à Damas encore aujourdâhui, et chaque printemps on y célèbre la fête des noces dâAbraham.
LâÃternel ne répondant, pas, Abraham répète sa plainte dâune manière plus précise et plus pressante.
Un homme attaché à ma maison. Câest le vrai sens du terme hébreu. On traduit dâordinaire : né dans ma maison (comme Genèse 14:14), mais à tort, car le mot employé nâest pas le même.
LâÃternel répond enfin et affirme à Abraham ce quâil semble ne plus espérer. Dans les révélations précédentes (chapitres 12 et 13), la promesse dâune postérité issue dâAbraham nâavait jamais été aussi nettement formulée.
La sortie dâAbraham de sa tente et la contemplation du ciel étoilé sont certainement des faits réels; ce qui nâempêche pas quâil ne continue à être en relation directe avec Dieu par le sens interne; ainsi Zacharie, Luc 1:11, voit à la fois lâange et le Lieu saint avec lâautel.
à la forme de la promesse Genèse 13:16 est substituée ici la comparaison plus glorieuse avec les étoiles du ciel.
Les craintes dâAbraham se dissipent à lâouïe de cette parole. Il saisit la promesse, si incroyable quâelle paraisse en raison de sa grandeur même, avec une foi entière; et cet acte de foi, par lequel il sâabandonne complètement entre les mains de Dieu, est estimé par Dieu à la valeur dâune vie dâobéissance parfaite. Câest le moment décisif où Abraham entre vis-à -vis de Dieu dans la position dâun juste, dâun homme sans péché.
à quelle source lâauteur a-t-il puisé la connaissance dâun fait qui porte sur ce quâil y a de plus intime dans la relation entre Dieu et Abraham, bien plus, entre Dieu et lâhomme en général ? Car cette parole est devenue la formule permanente de lâacte dâentrée dans lâétat de salut, de la justification, non seulement dans lâancienne, mais dans la nouvelle alliance (Romains 4:3; Galates 3:6). Y a-t-il ici une révélation de Dieu à lâauteur de ce récit, ou bien ce fait intime, dont lâEsprit de Dieu a rendu témoignage à lâesprit dâAbraham, a-t-il été transmis par ce dernier à ses descendants ? En tout cas aucun historien nâeût introduit de son chef dans le récit une pareille remarque.
7-21 Promesse solennelle de lâhéritage
Le rapport des temps, dans le texte original, indique que cette nouvelle déclaration de Dieu est une conséquence du fait mentionné au verset 6 : la foi et la justification dâAbraham. Sa foi sur le premier point doit être complétée par sa foi relativement au second.
Qui tâai fait sortir : par une direction providentielle, car lâordre précis nâest intervenu quâà Charan (Genèse 12:1-3).
La demande dâun signe est accordée, comme dans les cas de Gédéon (Juges 6:17), dâÃzéchias (2 Rois 20:8) et de Marie (Luc 1:34). Le cas de Zacharie (Luc 1:18 et suivants) fait exception, par des raisons tirées de sa position et du milieu où il se trouvait.
Versets 9 Ã 10
Lâalliance est traitée conformément à un usage humain. Chez les Chaldéens, les Grecs et les Macédoniens, aussi bien que chez les Israélites, les deux personnes qui contractaient un traité dâalliance très solennel, passaient entre les deux moitiés dâun animal ou de plusieurs animaux; ce qui indiquait deux choses :
Cet usage a donné lieu au terme couper, frapper lâalliance, qui se trouve en hébreu, en grec et en latin.
Pour fortifier la foi dâAbraham, Dieu consent à se soumettre lui-même à cette manière tout humaine de traiter alliance. Les animaux choisis dans cette circonstance sont ceux-là mêmes que la loi désignera plus tard comme pouvant, être offerts en sacrifice; il parait, que, de toute antiquité, ils avaient servi aux actes sacrés.
De trois ans, câest-à -dire dans la plénitude de leur force; il est peu probable quâil faille penser ici au symbolisme du chiffre trois comme nombre sacré.
Il ne partagea pas les oiseaux. Comme ils étaient très petits, il en mit sans doute un de chaque côté.
Les oiseaux de proie sont peut-être lâimage des difficultés que rencontrera lâaccomplissement de la promesse de la part des peuples voisins (Ãgyptiens, Cananéens), mais ces difficultés seront vaincues (Abraham les chassa).
Comme le soleil allait se coucher. On a vu ici lâindice dâun document différent; car câétait de nuit, et non de jour, que Dieu était apparu à Abraham. Mais la seconde révélation nâavait pas suivi immédiatement la première, et Abraham avait consacré un certain temps aux préparatifs ordonnés au verset 9. Au soir tout est prêt, et la communication divine recommence.
Un profond sommeil : thardéma, le mot employé pour désigner le sommeil surnaturel dâAdam (Genèse 2:21).
Une terreur, une obscurité profonde. Abraham sâest endormi sous lâimpression sinistre que lui a laissée le présage les oiseaux de proie. Câest par lâexplication de cet incident, que Dieu commence.
Un exil et une captivité quatre fois séculaires attendent sa postérité, avant que la terre promise puisse lui être accordée. Le mot sache bien fait pressentir la gravité menaçante de cette révélation.
Quatre cents ans, chiffre rond. En réalité les Israélites ont séjourné en Ãgypte 430 ans (Exode 12:40).
Voir lâaccomplissement exact de cette double prophétie. Exode 7 à 11 et Exode 12:31-36.
Abraham lui-même nâaura pas à subir cette captivité.
Tu tâen iras en paix vers tes pères. Dâaprès ce verset même, lâexpression sâen aller vers ses pères désigne un fait qui diffère de celui dâêtre enseveli et qui le précède. Elle signifie entrer dans le schéol, le séjour des morts, où lâon retrouve ses ancêtres. Ce terme implique lâidée de lâimmortalité personnelle.
à la quatrième génération. Plusieurs prennent ici le mot de génération dans le sens de siècle; le sens naturel convient mieux, puisque cent ans était alors la durée moyenne de la vie humaine.
La seconde moitié du verset jette un trait de lumière sur la justice des dispensations divines dans lâhistoire des peuples. Pour que lâÃternel fasse tomber une nation et donne sa place à une autre, il faut quâelle soit arrivée au point où le mal est devenu chez elle tout à fait incurable. Cette parole nous aide à comprendre le fait si révoltant en apparence de la destruction des Cananéens. Câest cette loi que Jésus, dans son grand discours sur la fin des temps, applique à lâhistoire du peuple juif lui-même et à celle du monde entier : Où sera le corps mort, les aigles sây assembleront (Matthieu 24:28).
Lâannonce des jugements de Dieu sur lâÃgypte (verset 14) et sur les Amorrhéens (verset 16) a dû faire sur Abraham une profonde impression. On comprend que peu après il ait pu appeler Dieu : Le juge de toute la terre (Genèse 18:25).
LâAmorrhéen : au sens large; la population de tout le pays. Comparez Genèse 10:16, note.
Le moment de lâaccomplissement de la promesse est ainsi précisé. Et maintenant Abraham se réveille et voit de ses yeux le signe quâil avait demandé.
Une fournaise fumante et un brandon de feu. La fournaise désigne un vase cylindrique dans lequel on faisait du feu, ou peut-être simplement ici un brasier, dâoù sâélevait une flamme, le brandon de feu. Cette flamme et cette fumée font penser à la colonne de nuée dans laquelle lâÃternel se manifestait aux Israélites dans le désert. Câest sous la même forme quâil rend ici sa présence sensible.
Remarquons que lâÃternel seul passe entre les animaux partagés. Câest que lui seul prend un engagement, parce quâil a seul quelque chose à donner. De là lâexpression précédente : Va me prendre, prendre pour moi (verset 9).
Avec Abram. Dans une alliance comme celle-là , lâhomme se borne à recevoir.
Je donne à ta postérité; comparez Genèse 12:7; Genèse 13:15. Là il était dit : Je donnerai; ici : Je donne.
Le fleuve dâÃgypte : câest le bras oriental du Nil. Il ne faut pas le confondre avec le torrent dâÃgypte, indiqué ailleurs comme frontière (Nombres 34:5; Josué 15:4 etc.). Sans doute jamais, même à lâépoque de sa plus grande gloire, le royaume dâIsraël ne sâest étendu jusquâau Nil. Mais les deux fleuves indiqués représentent ici les deux grands empires quâils arrosaient. Entre les deux sâétendra, comme troisième puissance, le royaume de David et de Salomon. Câest un nouveau trait ajouté aux promesses précédentes.
Des dix peuples mentionnés ici, cinq seulement appartiennent à la population cananéenne : les Héthiens, les Amorrhéens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens. Voir les notes sur ces noms dans Genèse 10:6 et Genèse 10:16. Les Cananéens sont pris ici au sens restreint du mot. Les cinq autres peuples appartenaient probablement à la population primitive du pays, encore mêlée aux Cananéens à lâépoque dâAbraham.
Sur les Phéréziens, voir Genèse 13:7 et sur les Réphaïm, Genèse 14:5.
Les Kéniens étaient une tribu du désert méridional. mêlée plus tard aux Amalékites (1 Samuel 15:6) et aux Madianites, car le beau-père de Moïse est nommé tantôt le Madianite (Nombres 10:29), tantôt le Kénien (Juges 1:16; Juges 4:11). Au temps de la conquête, une partie de la peuplade se joignit aux Israélites et alla sâétablir tout au nord du pays (Juges 4:11-17), tandis que les autres restèrent dans le désert, au sud du pays de Juda, où David fut en relation avec eux (1 Samuel 27:10, 1 Samuel 30:29).
Les Kéniziens. La position géographique de ce peuple est inconnue. Genèse 36:11 mentionne un Kénaz parmi les descendants dâÃsaü, et dâautres passages font de Caleb et dâOthniel des Kéniziens ou des fils de Kénaz (Nombres 32:12; Juges 3:9, etc.). Ces coïncidences de noms sont peut-être accidentelles; mais il se peut aussi que de bonne heure les Kéniziens se soient réunis les uns aux Ãdomites, les autres aux Israélites.
Les Kadmoniens : inconnus; leur nom signifiant Orientaux; ils peuvent faire partie du peuple nommé ailleurs les Fils de lâOrient, câest-à -dire les Arabes de la partie du désert qui touche la Palestine à lâorient.