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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
Cette salutation renferme déjà en abrégé la double pensée de toute lâépître, qui est dâétablir lâautorité apostolique de lâauteur contre ceux qui la niaient ou la rabaissaient, et surtout de remettre dans tout son jour la doctrine de la rédemption du pécheur parfaitement accomplie par Jésus-Christ et reçue par la foi seule. Relativement à la première de ces pensées, il importait infiniment à Paul, non dans lâintérêt de sa personne ou de sa gloire, mais dans celui de la vérité, quâil avait prêchée aux Galates, de déclarer dès lâabord que son apostolat ne provenait des hommes ni immédiatement ni médiatement (Ni de la part, ni par; comparez versets 11, 12). Les deux termes dont il se sert pour cela signifient, lâun, que cet apostolat, en soi, nâest point dâorigine ou dâinstitution humaine; lâautre, quâil ne lâa point reçu, lui, de la main dâaucun homme. Par le premier de ces termes, il oppose son autorité à celle des faux docteurs qui sâattribuaient à eux-mêmes une mission tout humaine; par le second, il lâoppose à celle dâévangélistes fidèles, instruits et envoyés par dâautres apôtres, tels que Timothée, Tite, Luc, etc., dont lâautorité dans lâÃglise était inférieure à celle des douze apôtres de JésusChrist. Tels sont encore aujourdâhui tous les pasteurs, dont la charge dans lâÃglise est bien dâinstitution divine, mais dont lâinstruction et la vocation ont lieu par le moyen des hommes.
Après avoir nié, Paul affirme; à cette autorisation humaine, quâil récuse, il oppose lâautorisation divine, à laquelle il en appelle exclusivement. Il est apôtre, envoyé par Jésus-Christ qui lui a conféré directement sa mission, et par Dieu le Père, origine éternelle de toutes choses. Lâapôtre ajoute encore : qui lâa ressuscité dâentre les morts, afin de bien établir que sa vocation à lâapostolat par Christ était revêtue de lâautorité de Dieu même. En ressuscitant Jésus dâentre les morts, Dieu lâa déclaré son Fils avec puissance (Romains 1:4) et lui a délégué ses pouvoirs, de sorte quâun appel adressé par Jésus-Christ est un appel de Dieu. Et, de fait, câest par Christ ressuscité que Paul fut appelé.
Calvin pense que lâapôtre oppose cette idée de la résurrection de Christ (déjà glorifié lorsquâil lâa appelé) à ceux qui lui reprochaient de nâavoir pas été témoin de sa vie terrestre. Olshausen lâapplique à la puissance de résurrection et de vie par laquelle Paul a été renouvelé pour son apostolat.
Luther la rapporte au but général de lâépître, qui combat la propre justice.
Il est douteux que lâapôtre anticipe déjà ici sur ces pensées.
Ses compagnons dâÅuvre et tous les frères qui lâentouraient et qui, en pleine communion dâesprit avec lui, appuyaient son témoignage contre les faux docteurs.
Voir Romains 1:7 note.
Rappeler, dès lâabord, le grand fait de la rédemption, ce moyen unique du salut, câétait déjà réfuter les erreurs que lâapôtre allait combattre.
Le but final quâavait le Sauveur en se donnant pour nos péchés, câest-à -dire en sacrifice expiatoire, (1 Timothée 2:6; 1 Timothée 2:14) était de nous retirer (Grec : «â¯arracherâ¯Â») de ce présent siècle mauvais; le premier de ces actes désigne la rédemption accomplie sur le Calvaire, le second la rédemption ou délivrance qui sâopère chaque jour dans les croyants par la régénération. Ces deux actes de la grâce, bien que distincts, sont toujours inséparablement unis dans lâÃcriture; et, en effet, lâun produit lâautre en tous ceux qui sâattachent au Sauveur par une foi vivante.
Le présent siècle mauvais est lâéconomie actuelle, lâétat présent de lâhumanité déchue de Dieu et où règne le péché, en opposition au «â¯siècle à venirâ¯Â» où cette domination du péché aura été anéantie. Par le double acte de rédemption dont parle ici lâapôtre, les rachetés de Christ sont, dès ici-bas, arrachés à lâun de ces «â¯sièclesâ¯Â», et mis en communion vivante avec lâautre, quâils possèdent en espérance.
Ces mots ne signifient point que Jésus-Christ ait été contraint par la volonté de Dieu de se donner pour nous; il a offert son grand sacrifice par amour, comme Dieu a livré son Fils unique par amour. Mais Paul veut rappeler que toute lâÅuvre du Sauveur a été accomplie en conformité avec la volonté de Dieu, et il donne ainsi une sanction souveraine à la doctrine quâil va exposer, celle du salut de lâhomme uniquement par la foi en ce sacrifice expiatoire, à lâexclusion de toute justice par les Åuvres de la loi.
Une telle parole de profonde adoration est toujours bien placée dans la bouche du chrétien qui prononce le nom trois fois saint de Dieu son Père : combien plus, lorsquâil se rappelle que ce Dieu de miséricorde lâa sauvé de la ruine éternelle par son Fils bien-aimé.
11 à 24 lâapostolat de Paul indépendant des hommes
La déclaration solennelle du verset 11 nâa pas pour but dâétablir que lâÃvangile, en soi, nâest pas dâorigine humaine; personne dans les Ãglises de Galatie nâen niait la divinité; mais Paul, afin de justifier lâautorité absolue quâil vient dâassumer, (versets 8, 9) tient à protester que lâÃvangile annoncé par lui ne lui venait dâaucun homme. Il explique clairement sa pensée à cet égard, (verset 12) comme il lâavait déjà fait dès les premiers mots de sa lettre (verset 1).
Il nâa point reçu lâapostolat de lâÃvangile par lâautorité dâun homme, il nâa pas même été enseigné (ainsi porte le grec) par les hommes, mais directement par une révélation de Jésus-Christ. Cette expression désigne en premier lieu lâapparition du Sauveur à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Actes 9:3 et suivants; Actes 22:6 et suivants; verset 15 et suivants); car à cette apparition remontent non seulement la conversion de Paul et sa mission apostolique, mais le contenu tout entier de son enseignement, de sa prédication.
En se montrant dans sa gloire céleste à celui qui le persécutait comme un imposteur, Jésus lâavait convaincu de lâerreur dans laquelle il était et de la fausseté de ce système juif et pharisaïque dont il sâétait fait lâardent défenseur. Son apparition jeta Saul de Tarse dans une crise morale dans laquelle son vieil homme reçut le coup de mort pour céder la place à un homme nouveau. Cette transformation morale eut pour conséquence une transformation complète de ses idées; elle produisit cet Ãvangile que Paul devait prêcher et qui dans ses grands traits et dans ses caractères distinctifs porte la marque de la soudaine et radicale conversion de lâapôtre.
Après cette grande révélation initiale, le Seigneur accorda à Paul, dans le cours de son ministère, dâautres révélations directes, (Galates 2:2; Ãphésiens 3:3; 2 Corinthiens 12:1-7; 1 Corinthiens 9:1; 1 Corinthiens 15:8; Actes 18:9) des visions prophétiques, (Actes 16:9; Actes 18:9; Actes 23:11) des directions surnaturelles du Saint-Esprit (Actes 16:7; Actes 18:5; Actes 20:22-23; Actes 21:4).
Dans ces communications exceptionnelles, lâapôtre trouvait une abondante compensation à ce dont il avait été privé en nâétant pas, comme les autres apôtres, témoin de la vie terrestre de son Maître. Il ressort de là que nul, parmi les docteurs ou pasteurs de lâÃglise, nâest en droit de tenir le langage de Paul, vu que nul nâa reçu personnellement ni sa mission ni sa doctrine par des révélations directes de Jésus-Christ. Il en résulte aussi le devoir de ramener sans cesse tout enseignement humain, et même la doctrine de lâÃglise entière, à la pierre de touche, seule infaillible, des écrits apostoliques. Vouloir rabaisser ce témoignage apostolique au niveau dâun simple enseignement religieux, tel que tout chrétien éclairé peut le donner, câest nier ou ignorer les faits les plus patents du Nouveau Testament.
Ces deux versets (versets 11, 12) contiennent le sujet entier de la démonstration historique qui va suivre et par laquelle Paul établit que son Ãvangile est indépendant des hommes (chapitres 1 et 2). Câest pourquoi il débute par une déclaration solennelle : Je vous fais connaître, frères, (comparer 1 Corinthiens 15:1, note) comme si ses lecteurs nâen avaient aucune connaissance, ce qui pour plusieurs était possible.
En rappelant ces circonstances notoires de sa vie, lâapôtre veut prouver encore (car) quâil avait reçu son Ãvangile directement de Jésus-Christ, puisquâil avait été brusquement converti et appelé à lâapostolat, sans aucune intervention des hommes.
En même temps, il montre quâil nâa que trop bien connu, par sa propre expérience, ces traditions des pères que les faux docteurs voulaient imposer de nouveau aux disciples du Sauveur. Ces traditions, ce nâétait pas seulement la loi, mais tout lâensemble des préceptes pharisaïques, tout ce quâil appelle le judaïsme. Il en était zélateur au point de persécuter et de ravager lâÃglise (Actes 9:1; Actes 9:21). Sa conversion était donc inexplicable sans une intervention divine.
Dès le sein de ma mère, câest-à -dire sans aucun mérite de ma part, sans égard possible à mes Åuvres (Romains 9:11; Ãsaïe 44:2; Ãsaïe 49:1; Jérémie 1:5; Psaumes 139:15; Psaumes 139:16).
Le texte reçu porte : «â¯Quand il plut à Dieu qui⦠â¯Â» ce mot nâest pas authentique. Notre version rétablit la vraie leçon.
Et en révélant ainsi le Sauveur en lui, Dieu fit comprendre à Paul que câétait afin quâil lâannonçât aux païens (aux «â¯nationsâ¯Â»). Conversion et apostolat furent une même Åuvre divine en lui (comparer Actes 22:21).
Câest-à -dire ni les penchants de son propre cÅur, ni les avis ou les instructions dâaucun homme, dâaucun des apôtres (verset 17). Il ne mentionne pas même ici ses rapports avec Ananias, qui nâavait point pour mission de lâinstruire (Actes 9:15).
Le mot aussitôt se rapporte à tout lâensemble des trois phrases jusquâà je mâen allai (verset 17).
Dâaprès le récit des Actes, il aurait commencé immédiatement à prêcher lâÃvangile dans les synagogues de Damas (comparer Actes 9:20 note.).
Trois ans, à dater de sa conversion; Paul prêcha lâÃvangile tout ce temps sans avoir vu les apôtres.
Comparer Actes 9:26-30, notes. Luc relève dâautres circonstances de ce séjour à Jérusalem; mais câest bien le même séjour.
Le texte reçu dit ici Pierre, au lieu de Céphas (comparer Galates 2:9; Galates 2:11; Galates 2:14). Paul insiste sur la courte durée de quinze jours pour écarter lâidée quâil eût reçu alors des instructions de Céphas ou dâautres. Le verset suivant a le même but.
Voyez lâIntroduction à lâépître de Jacques.
Grec : «â¯Or les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, que je ne mens pointâ¯Â» (comparer Romains 9:1; 2 Corinthiens 11:31). Cette attestation, dans un récit qui nâest pas achevé, paraît se rapporter surtout au verset 19. Et câétait bien là le point important.
Dans le récit de toutes circonstances, Paul nâa dâautre but que de montrer combien sa vocation à lâapostolat, et toutes les premières années de lâexercice de son ministère, restèrent indépendantes de toute influence humaine, même à lâégard des autres apôtres.
Le Seigneur seul avait tout opéré en lui et par lui. De là , lâautorité de sa mission, quâil oppose aux prétentions des faux docteurs. La même intention se manifeste dans le récit des faits qui vont suivre (Galates 2).