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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-14
3>1 à 10 Paul usera-t-il dâune sévère autorité apostolique ?
1. Grec : «â¯Cette troisième foisâ¯Â». Voir 1 Corinthiens 16:7 note;
2 Corinthiens 12:14.
Deutéronome 17:6; Deutéronome 19:15. Par cette citation, empruntée à la procédure de la discipline mosaïque, lâapôtre nâa pas dâautre intention que celle de déclarer dâune manière solennelle que, dès quâil sera arrivé, il examinera lâétat moral de lâÃglise et fera usage de son autorité envers les impénitents, pour exécuter ses menaces.
Ce ne sont pas les deux ou trois séjours de Paul à Corinthe qui constituent les deux ou trois témoins, puisque ce serait toujours le même témoignage. Il veut dire, par cette citation, quâil mettra promptement les affaires au net en exerçant la discipline; et cela, sans aucun doute, en sâadjoignant dâautres témoins. Bien plus, selon lui, lâexercice de la discipline est lâaffaire de toute lâÃglise (1 Corinthiens 5:4; 1 Corinthiens 5:12-13; 2 Corinthiens 2:6-7; comparez Matthieu 18:16-17).
Câest ainsi que Paul précise la crainte déjà exprimée que ses lecteurs ne le trouvent «â¯tel quâils ne le voudraient pasâ¯Â». (2 Corinthiens 12:20)
Le verset verset 3 donne la raison de la sévérité annoncée au verset 2; puis, au verset 4, Paul cherche dans le Sauveur lui-même, en qui il vit, la preuve que la faiblesse selon la chair nâexclut point la puissance selon lâEsprit.
«â¯On mâaccuse de faiblesse, semble dire Paul; je vous ai confessé moi-même que je me glorifie dans mes infirmités, que, lorsque je suis faible, câest alors que je suis fort (2 Corinthiens 12:5; 2 Corinthiens 12:9-10); si maintenant il vous faut une preuve que Christ parle en moi, (verset 3) je vous la fournirai : Christ nâa point été faible au milieu de vous, puisquâil y a produit tant de manifestations dâEsprit et de puissance, (verset 3) et il peut le faire encore pour confondre lâerreur et châtier lâimpénitence; car bien quâil ait été crucifié par un effet de la faiblesse à laquelle il sâétait volontairement soumis, il est vivant par un effet de la puissance de Dieu; et nous qui sommes faibles, par notre communion à ses humiliations et à sa mort (en lui), nous vivrons aussi par la même puissance de Dieu au milieu de vous, pour y donner efficace et force à la véritéâ¯Â». (verset 4)
Dâautres rattachent verset 3, non à ce qui précède, mais à ce qui suit; ils font des versets 3, 4 un premier membre de phrase, un principe exposé, dâoù lâapôtre tire la conclusion : Examinez-vous donc ! (verset 5)
Il faut remarquer encore au verset 2 que le mot du texte reçu : jâécris, a été retranché comme non authentique; ensuite, que ce terme : comme quand jâétais présent, est traduit par quelques interprètes : comme si jâétais présent pour la seconde fois; enfin, que ces mots : ceux qui ont péché auparavant, reprennent la pensée de lâapôtre exprimée, 2 Corinthiens 12:21 (voir la note).
«â¯Vous cherchez une preuve que Christ parle en moi; cherchez plutôt sâil est en vous, si vous êtes dans la foi, si, au lieu de vous sentir approuvés par sa force en vous, vous ne seriez point réprouvés, sans aucun témoignage de lâEsprit en vous. Car pour ce qui nous regarde, nous, jâespère que vous savez le contraireâ¯Â». (verset 6)
Paroles dignes dâune sérieuse méditation ! dâabord, parce quâelles reprennent sévèrement le penchant de notre cÅur à juger plutôt les autres que nous-mêmes; et ensuite, parce quâelles renferment à la fois, dâune part, cette vérité consolante que nous pouvons reconnaître si Christ est en nous, être assurés de son approbation et de son salut, et, dâautre part, une sérieuse admonition contre toute fausse sécurité et toute assurance mal fondée.
Le même apôtre qui partout montre au chrétien la joie et la gloire de savoir avec certitude en qui il a cru, lui rappelle sans cesse aussi sa responsabilité morale, «â¯la crainte et le tremblementâ¯Â» qui fait sa sûreté.
Que ceux qui verraient là une contradiction dogmatique apprennent dâabord à se connaître eux-mêmes et les contradictions de leur propre cÅur, puis ils discerneront la divine harmonie de ces vérités !
Lâapôtre prie Dieu que ses frères, se jugeant eux-mêmes, évitent tout ce qui est mal; non pour que la gloire lui en revienne, et que par là il paraisse approuvé, mais pour le bien en soi, pour le salut des âmes, dût-il lui-même paraître à Corinthe sans lâexercice de son autorité apostolique, dans la faiblesse et lâinfirmité quâon lui reprochait, et même être comme réprouvé (versets 8, 9).
Touchante expression de renoncement et dâhumilité, qui en rappelle une autre plus étonnante encore, celle quâon lit dans Romains 9:3. Il sait pourtant que les Corinthiens eux-mêmes ne prendront pas cette supposition à la lettre (verset 6).
Paul, jugeant son ministère et ses frères selon la vérité, ne cherchant dans ses actions que ce qui est vrai selon Dieu, se sentant impuissant au-delà de ces limites, ne pensant point à lui-même, se réjouit de paraître faible, pourvu quâil voie ses frères forts et perfectionnés dans la vie chrétienne.
Cette pensée explique et généralise celle quâil vient dâexprimer au verset 7. Sans doute aussi veut-il, déjà ici, indiquer la pensée exprimée au verset 10, quâil se réjouit si, trouvant ses frères de Corinthe forts et perfectionnés, il peut paraître au milieu dâeux dans son ancienne faiblesse, et sans faire usage de sévérité pour la répréhension.
On a pris quelquefois verset 8 dans un sens absolu qui, alors, est très faux. Lâapôtre nâa pas voulu dire que lâhomme ne peut rien faire contre la vérité en général : il peut malheureusement beaucoup contre la vérité, en répandant lâerreur, ainsi que lâexpérience le prouve tous les jours.
Mais Paul, parlant de ses rapports avec les Ãglises, de sa conduite comme serviteur de Jésus-Christ, comme conducteur des âmes, déclare quâil ne lui est pas permis, quâil lui est moralement impossible de rien faire contre les intérêts de la vérité et de la vie chrétienne dans ses frères, en se laissant guider par dâautres motifs, tels que la recherche de lui-même et de lâapprobation des hommes.
Ce qui le prouve encore, câest le motif quâil ajoute immédiatement (verset 10) et surtout le but pour lequel son autorité apostolique lui a été confiée : pour lâédification et non pour la destruction (comparer 2 Corinthiens 10:8).
Il désire ardemment, il a demandé à Dieu (verset 9) le perfectionnement de ses frères, et il leur écrit tous ces sérieux avertissements, afin, sâil est possible, quâil nâait à employer ni sévérité, ni cette puissance dont il est revêtu. Toujours la charité, unie à lâaustérité dâun apôtre.
Plan
3>II. Dernières exhortations et derniers vÅux
Puisez à sa source la joie, le perfectionnement, la consolation, lâunion, la paix ; et Dieu, qui est amour, sera avec vous (11).
Salutations mutuelles (12).
VÅu apostolique (13).
11 à 13 dernières exhortations et derniers vÅux
Lâapôtre, se tournant vers la partie saine du troupeau, veut adoucir par des paroles pleines dâaffection ce qui pourrait rester dâamertume ou de tristesse dans les âmes après la sévérité de ses dernières paroles ou même de sa précédente lettre. à son exhortation lâapôtre joint une promesse.
Tout lâÃvangile rappelle la prière dâAugustin : «â¯Donne ce que tu ordonnes, Seigneur, et ordonne ce que tu veuxâ¯Â»â¯!
voir Romains 16:16 note; 1 Corinthiens 16:20.
Voilà la plénitude des bénédictions du Dieu trois fois saint, trois fois miséricordieux, le Père, le Fils, le Saint-Esprit.
Tout pour lâhomme pécheur commence par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, qui est le pardon de ses péchés, sa réintégration dans la faveur de Dieu et dans lâalliance éternelle de sa grâce; câest pourquoi Paul, contrairement à lâusage constant de lâÃcriture, place ici en premier lieu Jésus-Christ et sa grâce.
La source première de cette grâce, câest lâamour de Dieu le Père, qui nous a donné un Sauveur qui nous a révélé par là cet amour infini, et qui nous en fait éprouver personnellement la réalité et la puissance, quand nous sommes participants de la grâce.
Tout cela enfin se consomme dans les fidèles par la communion vivante du Saint-Esprit, qui, habitant en eux, les unit avec leur Père céleste en Christ et les uns avec les autres. «â¯Que la grâce vous justifie, vous réconcilie avec Dieu ! que lâamour vous embrase tous comme bien-aimés de Dieu ! que lâEsprit vous sanctifie et vous consacre comme les temples du Dieu vivant et véritable â¯Â»â¯!
Ainsi la Trinité divine, insondable mystère pour la raison humaine dès quâelle veut en faire un objet de vaine spéculation, répond, dans la vie pratique, aux besoins les plus profonds de notre être, et câest toujours ainsi que lâÃcriture nous la présente (Matthieu 28:19; Jean 14:16-17; 1 Pierre 1:2). «â¯Je te célèbre, ô Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce quâayant caché ces choses aux sages et aux intelligents, tu les a révélées aux enfants â¯Â»â¯!
Le texte reçu termine ce vÅu apostolique par le mot amen, qui manque dans la plupart des manuscrits.