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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-17
1 Ã 7
Contre Ammon (comparez Jérémie 49:1-6; Sophonie 2:8-11).
LâÃternel commence par ce peuple parce quâil avait sans doute témoigné plus hautement que tout autre sa satisfaction du malheur de Jérusalem. Le roi dâAmmon paraît avoir été le véritable auteur du meurtre de Guédalia, dernier espoir de Juda après la ruine de Jérusalem (Jérémie 40:14). On voit (verset 6) que ce discours dâÃzéchiel est postérieur à cet événement.
Comparez la menace précédente, Ãzéchiel 21:33-37.
Mon sanctuaire. Ce mot, placé en tête de lâénumération, prouve que la haine des Ammonites contre Juda était religieuse encore plus que politique.
Aux fils de lâOrient. Ce terme désigne les Arabes bédouins (Job 1:3; Ãsaïe 11:14). Ils étaient alors soumis aux Chaldéens (Jérémie 49:28).
Leurs campements : groupes de tentes formant un cercle; en arabe douar.
Leurs demeures. à côté des stations mobiles, ces peuples ont aussi des constructions fixes.
Occupant le pays des Ammonites, ils jouiront de leurs vergers et de leurs pâturages; comparez Juges 6:4-5.
Rabba : la capitale du pays. Voir la note Jérémie 49:2. Ses ruines sont inhabitées. Les voyageurs y rencontrent des Arabes avec leurs chameaux. Voir Keith, Evidence des prophéties, page 145 et suivantes.
Pour portion. Le terme original (bag) ne se retrouve nulle part. On pense que câest un mot dâorigine sanscrite, désignant un morceau dâune viande apprêtée.
Je te retrancherai. Les Ammonites, après avoir été frappés par Nébucadnetsar (voir à Ãzéchiel 21:33 et suivants), paraissent encore comme peuple à lâépoque des Maccabées (1 Macabées V, 6, 30-43). Dès lors leur décadence parait avoir été rapide. Aujourdâhui ils sont retranchés du nombre des peuples.
8 Ã 11
Contre Moab (comparez Ãsaïe 15:1-16.14; Jérémie 48:1-47; Sophonie 2:8-11). Moab partagea le sort dâAmmon, lorsque, cinq ans après la ruine de Jérusalem, le monarque chaldéen ravagea les pays à lâest du Jourdain et de la mer Morte (voir à Ãzéchiel 21:33-37).
Moab et Séir. On est dâautant plus étonné de trouver ici le nom de Séir, que les versets 12 à 14 sont adressés à Ãdom, qui nâest autre que Séir. Peut-être une partie du territoire dâÃdom appartenait-elle alors aux Moabites. On a même voulu trouver dans le passage Ãsaïe 16:4 et suivants un indice de la possession momentanée de Pétra, capitale dâÃdom, par les Moabites. Dans tous les cas le prophète veut indiquer que les deux peuples nâen formaient quâun par leur communauté de haine et de jalousie contre Juda : La maison de Juda, disaient-ils ensemble, est comme toutes les autres nations. Câétait la dignité de peuple de Dieu, à laquelle prétendait Israël, qui irritait ces peuples voisins et parents des Israélites.
La frontière de Moab. Cette expression désigne ici sa frontière septentrionale (du côté dâAmmon), le district au nord de lâArnon, entre ce fleuve et le Jabbok. Cette contrée fertile (la gloire du pays) était échue à la tribu de Ruben après la conquête de Canaan. Moab sâen était dès lors emparé. Là se trouvaient les trois villes indiquées : Beth-Jésimoth, probablement aujourdâhui Suweime, au nord-est de la mer Morte, Baal-Méon, aujourdâhui une ruine du nom de Maïn, au sud de Hesbon, et Kiriathaïm, aujourdâhui Et-Teym, un peu plus au sud (Jérémie 48:1, note).
Le prophète veut établir une étroite solidarité entre ces divers peuples, quant au péché, comme quant au châtiment. Voilà pourquoi il rappelle ici le jugement dâAmmon, pour y rattacher celui de Moab, de même quâau verset 8, il avait anticipé dans le même but celui de Séir. Ce nâest pas pour quelque méfait particulier, câest pour leur commune haine contre Juda quâils sont menacés tous ensemble. Même réunion étroite des deux peuples, Sophonie 2:8-11.
Moab a disparu de lâhistoire encore plus promptement quâAmmon. Il en est fait mention pour la dernière fois immédiatement après le retour de lâexil, Néhémie 12:1. Le pays est occupé aujourdâhui par des tribus arabes.
12 Ã 14
Contre Ãdom (comparez Ãsaïe 21:11-12; Ãsaïe 34:1-17; Jérémie 49:7-22). Lâesprit dâhostilité dâÃdom contre Jérusalem sâest montré à toutes les époques de lâhistoire, depuis les temps les plus anciens (comparez Nombres 20:21 et le livre dâAbdias) jusquâà ceux de la ruine de Jérusalem (comparez Psaumes 137:1-9); câétait la haine du frère ennemi, plus ardente encore que la jalousie des peuples moins rapprochés par le sang; comparez Ãzéchiel 35:5.
Sâest vengé à outrance. Ils avaient été soumis deux fois à Juda, dâabord depuis David et Salomon jusquâà Joram; puis (après une période dâindépendance) sous Amatsia et Ozias. Ils passèrent ensuite sous le joug des Chaldéens. Plus tard, Jean Hyrcan défit entièrement les Ãdomites septentrionaux et les incorpora à la nation juive en leur imposant la circoncision; toute la partie méridionale du pays se confondit bientôt avec lâArabie.
Théman, Dédan : deux districts situés lâun dans la partie méridionale de lâIdumée, lâautre probablement à lâest du premier (Jérémie 49:7-8, note).
Par la main de mon peuple. Câest ici un trait particulier de la menace prophétique : la haine personnelle des Ãdomites contre Israël fera que celui-ci sera choisi dans ce cas pour être lui-même lâexécuteur du jugement divin.
Nous venons de voir lâaccomplissement de cette menace par Jean Hyrcan. Mais la prophétie atteint jusquâaux derniers temps. On verra alors a puissance du paganisme, représentée par Ãdom, crouler devant le règne du Christ, sorti de Juda.
15 Ã 17
Contre les Philistins (comparez Ãsaïe 14:28-32; Jérémie 47:1-7; Sophonie 2:4-7). Voir notes Ãsaïe 14:28-32.
Vengés à outrance. Les Philistins avaient toujours vécu sur un pied dâinimitié avec les Israélites, et ils avaient profité de leurs derniers malheurs pour assouvir leur haine contre eux.
Les Crétois (Crétim). Ce nom, que lâon a souvent dérivé de celui de lâîle de Crète (comparez Jérémie 47:4), désigne en tout cas les peuplades les plus méridionales de la Philistie, qui sâétendait le long de la Méditerranée entre cette mer et le pays de Juda. Le nom de Crétim fait allusion à un mot hébreu qui signifie : celui qui extermine. Le même jeu de mots se trouve déjà Sophonie 2:5. Peut-être cette appellation rappelle-t-elle aussi lâorigine étrangère de ce peuple.
Tandis que le peuple juif se relevait après le retour de lâexil et accentuait de plus en plus son caractère propre, la nationalité des Philistins sâeffaçait graduellement; elle a fini par se perdre tout à fait.