Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)
versets 1-27
1 Ã 5
La parabole. Il est bien évident que cet acte prophétique qui va suivre nâa point été réellement exécuté; câest ce qui ressort des mots : Propose une parabole (verset 3).
1 et 2
Câétait la neuvième année après la déportation de Jéhojachin (Ãzéchiel 1:2). Le règne de Sédécias, qui nâa duré en tout que onze ans, touchait donc à sa fin.
Ãzéchiel reçoit directement de Dieu lâavis que le siège est commencé (comparez Ãzéchiel 11:13) et lâordre de noter ce jour, afin que les exilés puissent constater plus tard la réalité de la révélation quâil disait avoir reçue. Tous ces détails feraient lâeffet dâun vulgaire charlatanisme, sâils nâétaient, comme on lâa prétendu, que des artifices de composition littéraire. Cette date, à jamais néfaste, du commencement du siège continua à être célébrée par un jeûne jusquâaprès le retour de lâexil (Zacharie 8:19). Pour la date indiquée, comparez 2 Rois 25:1 et Jérémie 52:4.
Le but de cette révélation était de faire comprendre aux Juifs exilés que le conquérant visible qui allait frapper Jérusalem, nâétait que le ministre du Souverain invisible. qui jugeait son peuple.
Lâimage employée ici par le Seigneur est la même que celle dont se servaient orgueilleusement les habitants de Jérusalem (Ãzéchiel 11:3) pour affirmer lâimpossibilité de leur ruine. LâÃternel la retourne maintenant contre eux; ils vont périr dans cette chaudière dans laquelle ils se croyaient en sûreté, dans Jérusalem même, et la chaudière aussi sera détruite, après avoir été vidée de tout ce quâelle renfermait.
Ses morceaux : les morceaux destinés à la chaudière. Ils représentent la population de la ville et celle du pays, qui est dans Jérusalem à lâarrivée des Chaldéens. Les bons morceaux sont les riches avec leurs trésors; les os sont lâarmée et ses chefs (avec le roi), qui ont la tâche de défendre Jérusalem.
Le feu ardent que doit allumer le prophète sous la chaudière, représente le châtiment prochain, qui sâexécute par lâordre de Dieu.
Et même entasse⦠Il y a en hébreu littéralement : Et fais le monceau des os. Ce qui signifie soit : Fais un monceau dâos sous la chaudière pour alimenter la flamme; mais dans ce cas ne faudrait-il pas un, au lieu de : le monceau ? Soit : Fais (sous la chaudière) le monceau de bois nécessaire pour cuire les osâ¦
Le mot hébreu (dour) signifie proprement un cercle et paraît faire allusion à lâarmée ennemie qui bloque la ville (verset 9).
6 Ã 8
Ces versets donnent une première explication de la parabole, mais tout en entremêlant les traits de lâimage avec ceux de la réalité.
Câest pourquoi : Puisque câest par cette image que je tâai commandé de représenter le sort de Jérusalem.
La ville de sang. Nous avons déjà vu plusieurs fois, et dans Jérémie 22:3; Lamentations 4:13 et dans Ãzéchiel 9:9; Ãzéchiel 23:45, etc., que dans les derniers temps les meurtres sâétaient multipliés à Jérusalem, jusque dans le temple, et restaient impunis : Le vert-de-gris, et non pas, comme on traduit ordinairement, la rouille, représente ce sang versé, qui nâa pas été nettoyé par la mort des malfaiteurs et par la pénitence de la ville entière; il reste donc là sur la conscience des habitants, comme une couche de vert-de-gris attachée aux parois dâune chaudière.
Vide-la. Comme les morceaux jetés hors dâune chaudière empoisonnée, ainsi les habitants, massacrés ou exilés, seront jetés hors de ville.
Sans tirer au sort : car il nây en aura aucun dâépargné. Il y a littéralement : au sort sur elle (la ville), pour : sur tout ce quâelle contient.
Ces meurtriers sont représentés comme des malfaiteurs audacieux qui ont versé le sang de leurs victimes, non point sur la terre où ils auraient pu le recouvrir de poussière, mais sur la roche nue où il demeure visible, et sans avoir été expié.
Jâai fait verser⦠Câest Dieu lui-même qui a voulu que la chose se passât ainsi (verset 7), afin quâà ces meurtres patents succèdent un châtiment non moins éclatant.
9 Ã 14
Seconde application de la parabole : la destruction totale doit atteindre, non seulement les habitants, mais la ville elle-même.
Moi aussi: Dieu fera en réalité tout ce que le prophète vient de faire figurément.
Un grand monceau : lâarmée des Chaldéens qui assiège la ville (voir au verset 5).
Le tableau allégorique reparaît un instant comme pour servir de thème à la nouvelle menace qui sâannonce.
Brasse la bouillie. Le terme employé ici sâapplique parfois à la préparation des onguents, et plusieurs ont cru quâÃzéchiel recevait lâordre dâassaisonner la viande renfermée dans la chaudière. Mais il nâest pas question dâun mets à apprêter. La viande avait déjà été jetée dehors morceau par morceau (verset 6), et la chaudière doit être maintenant complètement vidée (verset 11).
11 et 12
Il sâagit actuellement de nettoyer de son vert-de-gris la chaudière elle-même; mais le feu le plus ardent ne réussit pas à détacher cette croûte épaisse. Or, comme une chaudière exposée vide à un feu ardent, est détruite, ainsi Jérusalem, qui a refusé obstinément dâêtre purifiée par son Dieu, sera consumée après avoir été vidée de ses derniers habitants.
De lâénormité. Cette expression est expliquée par ce qui suit. La souillure de Juda surpassait en noirceur celle de tous les autres peuples; car Dieu avait tout fait pour lâen nettoyer. Mais ni les moyens de grâce, ni les appels des prophètes, ni les châtiments antérieurs nâavaient produit la purification, qui ne pouvait plus être obtenue que par la ruine et lâexil. Cette menace sâapplique avec une double force aux peuples chrétiens infidèles, qui négligent dâuser des moyens de sanctification qui leur sont offerts dans lâéconomie nouvelle (comparez Ãsaïe 6:11-13).
Une sentence sans recours et une exécution qui ira jusquâau bout.
15 Ã 24
Après avoir annoncé aux exilés lâévénement qui va réduire à néant leurs espérances charnelles, le prophète leur donne en sa personne lâexemple de la conduite quâils devront tenir.
Ãzéchiel apprend de lâÃternel quâil va perdre sa femme en ce jour même, et quâil ne doit se livrer à aucune des démonstrations de deuil en usage chez son peuple.
En silence : au lieu des lamentations bruyantes (Marc 5:38).
Le deuil des morts : câest lâexpression générale; les détails suivent.
De ton turban. On avait coutume dâenlever sa coiffure pour se couvrir la tête de cendre (Ãsaïe 51:3). Il ne sâagit pas ici de la mitre sacerdotale, qui porte un autre nom (Exode 39:28).
Mets ta chaussure. On restait nu-pieds; comparez 2 Samuel 15:30; Ãsaïe 20:2.
Ne te couvre pas la barbe. On se couvrait la barbe et le bas du visage jusquâau nez (Michée 3:7).
Le pain de condoléance. Il y a littéralement : le pain des hommes. Ce sont les aliments que les amis avaient coutume dâenvoyer à la famille en deuil; comparez Deutéronome 26:14; Osée 9:4; Jérémie 16:7.
Ce nâest certainement plus ici une simple parabole, comme au verset 3 où il était dit expressément : Propose-leur une parabole. Le fait est donné comme réel , et il ne saurait être question en pareil sujet dâune forme rhétorique, Dâautre part, on ne peut penser que Dieu ait fait mourir la femme du prophète uniquement pour donner au peuple un signe du malheur qui lâattendait. Dieu applique simplement à son dessein cette circonstance dâailleurs voulue de lui pour des raisons à nous inconnues.
Le motif de lâordre divin ressort, nous paraît-il, de Jérémie 16:5-8. La situation actuelle était celle dâun état de châtiment exceptionnel, dans lequel le sentiment de la justice de Dieu devait dominer toute autre considération et comprimer même les manifestations les plus légitimes du sentiment naturel; comparez Luc 9:59-60. Câétait le moment de mettre sa main sur ses lèvres et de se taire, en pensant, comme dit le psalmiste, que câest Lui qui lâa fait (Psaumes 39:10).
19 et 20
Les exilés comprennent que la conduite extraordinaire dâÃzéchiel renferme une instruction de Dieu à leur adresse, et le prophète leur explique la pensée divine (voir la note dâintroduction).
Lâorgueil de votre force⦠: voir au verset 25.
Vos fils et vos filles : la partie du peuple restée à Jérusalem à la suite des déportations précédentes. Bien des membres des familles exilées se trouvaient sans doute dans ce nombre.
22 et 23
Cette interdiction de toute démonstration de deuil à lâoccasion du dernier coup qui va frapper la nation, a certainement un motif analogue à celui que nous avons développé verset 18. On sâétourdit fréquemment, au lieu de se recueillir, dans les démonstrations et les cérémonies de deuil, et lâon perd ainsi le fruit de lâépreuve ou du châtiment. Or le moment était venu où les exilés devaient décidément rentrer en eux-mêmes et commencer à devenir un peuple nouveau. La ruine de Jérusalem, en portant le dernier coup à leurs illusions, devait être le signal de cette crise salutaire.
Vous vous consumerez dans vos péchés⦠Ils devront se renfermer en eux-mêmes, accablés sous le poids des péchés par lesquels ils ont attiré ce châtiment sans exemple, et, sâils en parlent avec quelque autre, ne le faire que dans le secret de leur demeure et en versant leur douleur à voix basse lâun dans le cÅur de lâautre, comme on le fait dans les moments solennels où la main de Dieu sâappesantit sur lâhomme.
25 Ã 27
Dès ce moment même, lâattitude du prophète doit prendre aussi un caractère nouveau, celui dâune silencieuse attente. Ãzéchiel 3:26-27, il lui avait été défendu de parler aux exilés pour sâentretenir familièrement, comme on le fait avec ceux qui vous entourent; il ne devait ouvrir la bouche que dans le cas où Dieu lui-même lui mettrait une parole sur les lèvres. Dès ce moment, câest un mutisme complet qui lui est imposé, jusquâau jour où un réchappé de Jérusalem viendra apporter la nouvelle de sa destruction. Quelle éloquence dans ce long silence ! Lâhomme se tait pour laisser la parole aux événements, câest-à -dire à Dieu lui-même. Après cela la parole sera rendue à Ãzéchiel pour accomplir la seconde partie de son ministère.
Ce qui fait leur force⦠Câest du sanctuaire que le prophète veut parler, comme au verset 21. Câétait de là en effet quâils tiraient la confiance qui les enorgueillissait et les rassurait même contre les menaces de lâÃternel.
Ta bouche sâouvrira, non, comme on lâa cru, pour parler avec le fugitif, mais pour tenir au peuple un langage nouveau, en ce moment où son dernier espoir sâévanouira. Il devra annoncer alors les grâces futures de lâÃternel et le relèvement du peuple. Il faut que toute espérance terrestre ait été anéantie, pour que le cÅur sâouvre à lâespérance qui vient dâen-haut.
Un emblème : ici dans un sens un peu différent de celui quâavait cette expression au verset 24. Par son silence complet qui va commencer et qui sera subitement rompu, Ãzéchiel doit figurer à leurs yeux lâabaissement total où la nation va être réduite et le relèvement glorieux qui le suivra. Câest ainsi que ce chapitre, et les derniers versets en particulier, forment la clôture de la première partie du livre dâÃzéchiel et la transition à la seconde. Le prophète les a séparées en insérant ici, comme partie intermédiaire, le recueil des prophéties contre les peuples étrangers.