Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Whole Bible (5)
versets 1-49
Deux femmes. Les deux peuples des dix tribus et de Juda, séparés plus tard, n’en formaient encore qu’un seul en Égypte; mais le prophète les considère déjà comme distincts, tout en rappelant leur unité primitive par ces mots : filles d’une même mère.
L’influence corruptrice de l’idolâtrie égyptienne sur le peuple de Dieu avait déjà été indiquée plusieurs fois (comparez Ézéchiel 16:26 et Ézéchiel 20:7).
Voici leurs noms : dans l’allégorie qui va suivre.
Ohola signifie : sa tente, à elle; Oholiba : ma tente en elle. Ces deux noms rappellent ce contraste : que le peuple des dix tribus, après s’être séparé du sanctuaire de Jérusalem, s’était élevé un sanctuaire à lui, celui de Béthel, dont il est si souvent parlé dans Amos et dans Osée, et où l’on adorait Dieu sous l’image égyptienne du veau d’or; tandis que le peuple de Juda continuait à adorer l’Éternel dans son sanctuaire, à Jérusalem.
La plus grande, non l’aînée, comme quelques-uns traduisent; comparez Ézéchiel 16:46. Le royaume du nord, comprenant dix tribus, était plus grand que celui de Juda.
Elles furent à moi : en vertu des grands faits de la sortie d’Égypte et de la législation du Sinaï.
Elles enfantèrent… Allusion à la multiplication du peuple en Égypte et plus tard en Canaan. Le prophète ne s’assujettit pas servilement à l’ordre chronologique des faits.
Leurs noms : cette fois-ci, leurs vrais noms.
Découvert sa nudité : en emmenant tous les habitants du pays en captivité.
Egorgée avec l’épée : par la destruction du royaume.
Elle devint célèbre… Toutes les autres nations entendirent parler de sa chute et s’en moquèrent.
Depuis Achaz, Juda rechercha à prix d’argent l’alliance d’Assur; voir 2 Rois 16:7 et Ésaïe 7:1 et suivants.
14 à 16
Après que les Assyriens eurent succombé dans la lutte avec les Chaldéens, ce fut à ceux-ci que Juda adressa ses hommages.
Des hommes dessinés sur le mur. Les Assyriens et les Babyloniens couvraient les murailles de leurs palais de peintures représentant des scènes de guerre, de triomphe, de chasse, encore aujourd’hui admirablement conservées. Les ambassadeurs envoyés de Jérusalem à Ninive et à Babylone racontaient avec admiration à leur retour ce qu’ils avaient vu dans ces villes; et les rois qui, comme Sédécias, s’étaient eux-mêmes rendus à Babylone, imitaient sans doute dans leurs propres palais ces peintures brillantes.
De grands seigneurs. Le mot schalischim désigne soit les trois guerriers qui occupent ensemble un chariot de guerre, soit les personnages de la haute aristocratie qui forment le troisième degré dans l’État après le monarque.
17 et 18
Par ces relations politiques et, assurément aussi, commerciales avec Babylone, l’idolâtrie chaldéenne avait facilement pénétré dans le peuple de Juda.
19 à 21
Mais lorsque Babylone fit peser trop lourdement son joug sur Juda, celui-ci se dégoûta de cette dépendance et chercha dans le secours de l’Égypte un moyen de s’en affranchir. C’était, revenir, selon l’expression du prophète, à l’impudicité de sa jeunesse. Comparez 2 Rois 24:7; Jérémie 37:5-7.
Ces impudiques. Le prophète caractérise ici par les expressions les plus répugnantes la sensualité animale que l’on attribuait aux Égyptiens; comparez des expressions analogues relatives à Israël lui-même Jérémie 2:23-25.
22 à 35
Le châtiment de Juda. C’est évidemment avec intention que le prophète reproduit en quelque sorte littéralement, dans le tableau de l’armée ennemie qui envahit Juda, le portrait qu’il avait fait de ces mêmes étrangers en décrivant l’attrait qu’ils avaient exercé sur l’imagination du peuple israélite (versets 11 à 15). Ses séducteurs eux-mêmes deviennent ses bourreaux.
Princes, riches et grands : trois termes obscurs et dont le sens a été diversement compris.
Ils te couperont le nez… Il n’y a point ici, comme on l’a cru, une allusion à l’usage égyptien de couper le nez aux femmes adultères, mais plutôt aux mutilations que les Assyriens et les Chaldéens faisaient subir à leurs prisonniers.
Ce qui restera de toi : ce qui ne sera pas emmené captif sera massacré.
Le prophète revient à l’image précédemment employée pour décrire la honte et le pillage que subira le peuple.
Tes débauches du pays d’Égypte. L’infidélité envers Jéhova qui avait commencé dès le séjour du peuple en Égypte, trouvera son terme dans ce châtiment terrible.
Ceux dont ton âme s’est détachée : les Chaldéens, que Juda avait d’abord encensés et envers lesquels il avait ensuite violé le serment de fidélité en s’alliant contre eux avec l’Égypte.
Sa coupe. La coupe est fréquemment l’image d’une douleur inévitable (Matthieu 26:39; Jean 18:11).
La grandeur même de cette coupe entre les mains de l’infortunée qui doit la vider tout entière, excite la risée de toutes les autres nations, témoins de ce spectacle.
La coupe de ta sœur Samarie. Par cette expression, le prophète remet devant les yeux de Juda un tableau effrayant et bien connu, celui du sac de Samarie; cette terrible réalité allait se répéter pour lui. Quand on a partagé le crime, il faut partager la peine.
L’image continue; quand Oholiba aura vidé la coupe, et l’aura jetée à terre pour la briser, dans sa rage insensée elle en relèvera les morceaux pour les mordre et s’en déchirer le sein. C’est l’image du dernier degré de fureur et de désespoir, ce que Jésus appelle les pleurs et les grincements de dents.
Tu m’as oublié. Il y a dans ce mot tout l’amour de Dieu et toute l’ingratitude de l’homme.
36 à 44 tableau sommaire et final de la corruption des deux sœurs
Jugeras-tu ? Comparez Ézéchiel 20:4 et Ézéchiel 22:2.
Quatre traits de grossière infidélité à l’Éternel sont signalés dans les versets suivants.
Premier trait : l’idolâtrie, spécialement sous la forme du culte de Moloch et des sacrifices d’enfants.
Second trait : la pratique des cultes idolâtres, jusque dans le temple et au jour même du sabbat.
Troisième trait : le mélange continuel de ces cultes idolâtres avec celui de l’Éternel. Là où il y avait une fête à célébrer, on y courait, sans s’inquiéter de savoir à quelle divinité elle s’adressait, que ce fût aux faux dieux ou à l’Éternel. On ne songeait dans tout cela à la satisfaction d’aucun besoin religieux; on ne cherchait que le plaisir.
40 et 41
Quatrième trait : les alliances avec les Assyriens et les Chaldéens, dont il a déjà été parlé au verset 16. Jérusalem est représentée sous l’image d’une femme vicieuse qui a convié chez elle des hôtes étrangers (venant de loin), et qui, après s’être parée, les reçoit magnifiquement chez elle. Ce tableau représente les efforts des rois et du peuple de Juda pour gagner les bonnes grâces des puissants monarques de Ninive et de Babylone, et la grossière infidélité avec laquelle on s’appropriait à Jérusalem l’idolâtrie de ces peuples païens.
Fardé les yeux : voir Jérémie 4:30, et Ésaïe 54:11, note.
Mon encens et mon huile. Les présents que les Israélites offraient aux étrangers, étaient des biens qu’ils tenaient de la munificence de Dieu même, qui leur avait donné la terre de Canaan; ces biens, ils auraient donc dû les consacrer à son culte et à son service.
Ce verset est presque incompréhensible, et il est difficile de supposer que le texte n’ait pas subi quelque altération. On pourrait traduire : Et la voix de la multitude bruyante se calme en elle, et aux hommes venus d’un peuple éloigné se joignent les buveurs du désert, et ils mettent à ses mains, etc. Ce bruit qui s’apaise se rapporterait à l’époque de tranquillité relative qui suivit l’annexion de Juda à l’empire d’Assyrie. Les buveurs du désert, qui viennent s’ajouter aux ennemis plus anciens, aux Assyriens, seraient les Chaldéens, dont un ancien historien (Quinte-Curce V, 1) dit qu’ils étaient extrêmement adonnés au vin et à tous les vices qui procèdent de l’ivrognerie. Ils seraient désignés comme venant du désert, parce que c’était par le désert de Syrie, à l’est de la Palestine, qu’arrivaient à Jérusalem les ambassadeurs babyloniens.
Les bracelets et les couronnes d’or, dont ils ornent la prostituée, seraient les symboles de l’état de prospérité momentanée dont Jérusalem fut redevable à la protection des monarques babyloniens, une fois qu’elle se fut soumise à eux. Mais ce passage peut recevoir un autre sens que nous avons suivi dans la traduction.
Une foule joyeuse : le mot schalev indique l’aise, le bien-être.
Les gens venus des amas d’hommes sont les Assyriens et les Chaldéens avec qui Juda a formé des alliances et auxquels il paie tribut. Les amas d’hommes sont les grandes capitales de Ninive et de Babylone, dans lesquelles une immense population était concentrée. Les buveurs du désert, conviés à l’impie rendez-vous de tous les cultes idolâtres à Jérusalem et dans le temple même (comparez chapitre 8), sont les tribus arabes du désert, qui vivent en dehors des grandes agglomérations humaines et représentent un degré d’état religieux et social inférieur à celui des grands États des plaines du Tigre et de l’Euphrate. Le nom de buveurs : soraïm paraît faire allusion au nom de Schéba que portait l’un de ces peuples (Ézéchiel 27:22). Ce peuple était riche; comparez Psaumes 72:10; Ésaïe 55:6; 1 Rois 10:1 et suivants. C’est sans doute ce qui explique le don des ornements d’or, bracelets et couronnes, offerts par ces étrangers à Oboliba.
On a aussi appliqué le terme de buveurs aux idoles qu’apportaient avec eux ces peuples et auxquelles on offrait du vin.
43 et 44
L’Éternel constate que Jérusalem est absolument incorrigible, aussi bien que l’avait été sa sœur Samarie.
Au commencement du verset il faut sous-entendre la réponse : Oui.
Suit l’annonce du jugement qui va être exécuté sur les deux sœurs incorrigibles.
45 à 49
Procès et exécution des deux sœurs. Il est parlé du jugement de Samarie comme d’un événement encore futur, quoiqu’il fût accompli depuis plus d’un siècle. Afin de faire ressortir l’analogie de leur sort, les deux sœurs ont été réunies dans ce tableau, dont la réalisation est encore future pour Jérusalem. Le châtiment de Juda apparaît ainsi comme l’appoint de celui des dix tribus dont Juda a imité jusqu’au bout les débordements.
Les hommes justes sont les Chaldéens qui, tout corrompus qu’ils sont eux-mêmes, jouent, dans cette exécution sanglante, le rôle d’agents de la justice divine.
Fais monter contre elles. C’est la même scène que Ézéchiel 16:40-41 : la peine des adultères appliquée aux deux sœurs infidèles.
Que l’assemblée les assomme de pierre : allusion à la formule juridique ordinaire (Lévitique 24:16; Nombres 15:35, etc.).
Toutes les femmes : les autres nations que le châtiment de Jérusalem engagera à renoncer à l’idolâtrie; comparez Ézéchiel 16:41.
Vous saurez que je suis… Ces mots, quoiqu’exprimant proprement une menace, renferment cependant la seule lueur d’espérance qui éclaire ce discours. Reconnaître la main de Dieu dans le châtiment qui nous frappe, c’est en effet le premier pas pour sortir de l’état de péché où l’on était plongé.