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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-40
Câest un honneur que Dieu fait à son peuple que de lâappeler à fournir lui-même les matériaux précieux qui doivent entrer dans la construction de sa demeure et servir au culte qui y sera rendu.
Les Israélites avaient emporté dâÃgypte tous ces objets précieux, soit comme leur propriété acquise pendant les longs siècles quâils avaient passés dans ce pays, soit comme dons reçus des Ãgyptiens au moment de leur départ (Exode 12:35). Peut-être pouvaient-ils aussi se procurer divers objets en trafiquant avec les tribus du désert et les caravanes qui le traversaient.
Lâor. Ce métal provenait en abondance de la Nubie, de la chaîne orientale dâÃgypte et du sud de lâArabie; lâargent également, ainsi que de lâEspagne, dâoù le rapportaient les vaisseaux phéniciens. Lâairain ou bronze était formé dâun mélange de cuivre (richement fourni par les mines de la presquâîle du Sinaï) et dâétain.
La pourpre : étoffe teinte avec la couleur tirée de la coquille connue, qui se trouve dans la Méditerranée.
Lin blanc. Lâépithète blanc doit être ajoutée en français, parce que le mot hébreu implique toujours cette couleur.
Poil de chèvre. Les tentes des Arabes et des nomades de lâOrient étaient et sont encore faites de cette matière.
Peaux de dauphin. Le mot hébreu désigne spécialement un genre de dauphin qui se trouve dans la mer Rouge, qui atteint une longueur de trois mètres et qui se nomme manati. Sa peau est très résistante et les Arabes sâen servent encore maintenant pour fabriquer leurs sandales.
Bois dâacacia : lâacacia arabica, qui croît en Arabie et en Ãgypte et qui est tout différent de notre acacia ordinaire. Il est dâune taille élancée et son bois se distingue par sa dureté.
Sur la composition de cette huile, voir Exode 30:23-25
Pierre dâonyx : voir Genèse 2:12. Comparez Exode 35:27
10 Ã 40 Les trois principaux meubles du sanctuaire
3>10 Ã 22 - Lâarche de lâalliance, avec le propitiatoire
Il est naturel que la description commence par lâobjet qui, moralement parlant, était le centre du sanctuaire. Câétait au-dessus de lâarche que lâÃternel était censé résider; câest de là que partait sa voix quand il sâentretenait avec Moïse comme un ami avec son ami (Exode 33:11).
Lâarche nâétait pas là pour le Tabernacle, mais le Tabernacle était là pour lâarche. Si le Tabernacle figurait la demeure de Jéhova, lâarche était comme le marchepied de son trône céleste (Psaumes 99:5; Psaumes 132:7; 1 Chroniques 28:2). Elle est appelée lâarche du témoignage (Exode 30:6) parce quâelle renfermait les tables de la loi; et aussi lâarche de Dieu, lâarche de lâÃternel (1 Samuel 3:3; Josué 7:6), lâarche de la force de lâÃternel (Psaumes 132:8); le plus souvent lâarche de lâalliance. Câétait une caisse en bois dâacacia, de 120 cm de long sur 72 cm de large et de haut, entièrement revêtue dâor sans alliage, destinée à renfermer uniquement les deux tables du Décalogue. Il est aussi parlé dâarches saintes dans lesquelles les Ãgyptiens, les Etrusques, les Grecs, les Troyens enfermaient les images de leurs divinités ou des objets de culte. Ainsi les Ãgyptiens, au jour du deuil dâOsiris, portaient en procession lâimage de ce dieu, du temple dâIsis à la mer, dans la caisse sainte. Mais ce rapprochement même montre toute la distance qui sépare une telle religion de celle du Dieu qui trône invisiblement au-dessus de lâarche et manifeste de là sa volonté toute-puissante. Les deux tables de la loi, qui seules remplissent cette arche, rappellent ce mot du psalmiste : La justice et le jugement sont la base de son trône (Psaumes 97:2).
Une guirlande. On ne sait pas si elle était placée à mi-hauteur ou à la partie supérieure de lâarche dont elle faisait le tour.
à ses quatre pieds. Les pieds de lâarche ne sont mentionnés nulle part ailleurs, et nous en ignorons la forme. Voir figure.
Quatre boucles dâor : pour y passer les barres au moyen desquelles on portait lâarche (versets 13 et 14). Ces boucles devaient être placées près des pieds de lâarche, afin que celle-ci dominât de toute sa hauteur la tête des porteurs, comme lorsquâon porte le trône dâun souverain.
Au moyen de cet arrangement, ceux qui étaient chargés de porter lâarche pouvaient le faire sans la toucher; comparez Nombres 4:15; 1 Samuel 6:19; 2 Samuel 6:6-7. Sans doute Nombres 4:6 paraît impliquer que les barres étaient à ce moment-là retirées. Peut-être lâexpression mettre les barres signifie-t-elle simplement les mettre en ordre en vue du départ; ou peut-être avait-il été nécessaire de les enlever momentanément, parce quâelles gênaient lorsquâil fallut emballer lâarche (versets 5 et 6).
Lâarche nâavait dâautre but que celui de renfermer et de conserver les tables de la loi; de là son nom dâarche du témoignage (verset 22; Exode 30:6, etc.). Câest pourquoi, au lieu de dire : devant lâarche, on dit parfois : devant le témoignage; par exemple Exode 30:36.
Sur lâarche reposait une plaque dâor massif, de même longueur et largeur que lâarche, mais dont nous ignorons lâépaisseur. Elle portait le nom de capporeth, propitiatoire, nom qui provient de ce quâau grand jour des expiations câétait sur cette plaque dâor que le grand sacrificateur faisait aspersion du sang de la victime offerte pour le peuple, afin de lui concilier de nouveau la faveur de Dieu (Lévitique 16:14).
Certains interprètes ont contesté lâexactitude de cette signification et prétendu que le mot hébreu désignait simplement cet objet comme le couvercle de lâarche. Mais, sâil est vrai que le mot hébreu caphar (dâoù vient capporeth) signifie couvrir au sens matériel du mot, cela nâest plus exact quand il sâagit de la forme de ce verbe dâoù est procédé le nom hébreu du propitiatoire, et dont le sens est toujours : couvrir moralement; dâoù : couvrir le péché pour ne plus le voir, pardonner. Aussi le propitiatoire est-il toujours présenté comme indépendant de lâarche et comme plus important que lâarche elle-même. Voir verset 22; 1 Chroniques 28:11, où le Lieu très saint est appelé la chambre du propitiatoire, et non la chambre de lâarche. Que signifierait le nom de chambre du couvercle ? Le propitiatoire était moins le couvercle de lâarche que lâarche nâétait la base du propitiatoire. Câest pour cette raison que, tandis que lâarche nâétait que recouverte dâor, le propitiatoire devait être dâor massif.
On sâest représenté quelquefois le propitiatoire comme une sorte de dais destiné à protéger lâarche; mais dans ce cas il devrait être dit quelque chose des colonnes ou piliers qui auraient soutenu ce dais.
Si les tables de la loi renfermées dans lâarche témoignaient hautement contre les péchés du peuple et contre ceux de chaque Israélite, le propitiatoire qui recouvrait lâarche, une fois arrosé du sang de la victime, rappelait lâexpiation et témoignait plus haut encore du pardon de Dieu.
Lâarche avec le propitiatoire était un objet de culte si saint que non seulement personne nâosait la toucher, mais que le grand sacrificateur, quand il sâen approchait, en se présentant une fois lâannée dans le Lieu très saint, devait commencer par lâenvelopper dâune nuée dâencens qui la dérobait à sa vue; comparez Lévitique 16:12, 13.
Sur les chérubins, comparez Genèse 3:24; Ãzéchiel 1:5 (notes). Les détails nous manquent sur la forme de ces figures placées sur le propitiatoire. Tout ce que nous savons, câest quâelles devaient former corps avec lui et en demeurer inséparables, quâelles étaient dâor battu, tandis que le propitiatoire était dâor massif, et quâelles avaient une face (sans doute la face humaine) et deux ailes.
Les chérubins dâÃzéchiel, qui portent le trône divin, ont chacun quatre ailes et quatre faces (celles du taureau, de lâaigle, du lion et de lâhomme). Ceux de lâApocalypse, les quatre êtres vivants qui entourent le trône, nâont chacun que lâune des quatre faces des chérubins dâÃzéchiel. Cette diversité dans la manière de les représenter ne doit pas nous étonner, puisque ce sont des êtres purement symboliques, que lâon figure, par conséquent, dans chaque cas, de la manière la plus conforme au rôle qui leur est attribué. Dans Ãzéchiel, ils font partie dâun appareil de locomotion destiné à représenter sous une forme sensible lâidée de la toute-science et de la toute-présence divines; de là leurs quatre visages au moyen desquels ils voient et se dirigent des quatre côtés; dans lâApocalypse, où le trône divin est au repos, une figure aussi compliquée nâest plus nécessaire; chacun nâa donc quâune face. Dans les deux cas, ils paraissent représenter les forces de la nature, les puissances de la vie inhérente à la création visible, en tant quâelles servent incessamment lâÃternel et son Åuvre sur la terre.
Dans les chérubins du Lieu très saint, câest plus spécialement, la créature consciente dâelle-même intelligente et libre (hommes et anges), qui est représentée dans lâattitude de lâadoration et de la contemplation des perfections divines.
Nous renonçons à donner une représentation qui serait nécessairement arbitraire, et nous nous bornons à reproduire deux figures trouvées dans les monuments égyptiens et qui ne sont probablement pas sans quelque rapport avec les chérubins mosaïques.
Câest ici lâendroit le plus saint des lieux consacrés au culte israélite, parce que câest celui où Dieu se manifeste à son peuple et, après lui avoir fait connaître sa volonté générale par les tables de la loi, lui révèle ses volontés particulières. Câest pour ainsi dire le lieu de rendez-vous dâIsraël avec son Dieu.
23 Ã 30 La table des pains
Comme expression de sa reconnaissance pour la bénédiction dont lâÃternel couronne son travail en lui accordant le pain de chaque jour, Israël devra lui offrir chaque semaine douze pains, selon le nombre des tribus. Ces pains, qui sont comme la part de Dieu prélevée sur ses aliments quotidiens, seront mangés par les sacrificateurs, les représentants de lâÃternel (voir Lévitique 24:5-9).
Ces pains sont présentés à Dieu sur la table sacrée, placée dans le Lieu saint, du côté du septentrion (Exode 26:35).
Deux coudées de longueur, soit 96 centimètres; une coudée de largeur, soit 48 centimètres; une coudée et demie de hauteur, soit 72 centimètres.
Cette guirlande entourait le plateau de la table.
Le châssis, dâune main de largeur, réunissait les quatre pieds. Il portait lui-même une guirlande dâor. On peut se le représenter soit à mi-hauteur des pieds, soit immédiatement au-dessous du plateau de la table.
26 Ã 28
Il nâest point dit, comme pour lâarche, que les barres dussent rester dans les boucles. Car il nâétait pas interdit de toucher la table.
Câétait sur les plats, formant deux rangées de six chacune, quâétaient déposés les pains.
Les godets renfermaient lâencens qui devait accompagner les pains (Lévitique 24:7).
Les burettes ou cruches et les patères ou coupes étaient là pour contenir le vin et faire les libations (Nombres 4:7).
Le pain de proposition, littéralement le pain de la face, celui qui est placé sous le regard de Dieu. La figure ci-jointe représente lâidée que nous donne de la table la description faite dans le texte.
31 à 40 - Le candélabre
Israël ne rend pas seulement grâces pour les biens terrestres dont Dieu le comble, mais il célèbre aussi en son Dieu le Dieu de la sainteté et de la vérité dont la lumière est lâemblème. Câest là sans doute la signification du candélabre aux sept lampes qui était placé vis-à -vis de la table, au côté méridional du Lieu saint (Exode 26:35). Le midi est le côté de la lumière. Le nombre sept indique la plénitude de cette lumière divine dont Dieu éclaire Israël; comparez Zacharie 4:1 et suivants et Apocalypse 1:12; Apocalypse 1:20, où les Ãglises sont représentées, sous lâimage de sept chandeliers dâor, comme les dépositaires de la lumière divine figurée ici par ce chandelier unique.
Dâor battu : non pas dâor massif, ce qui en eût rendu le transport trop difficile. Nous ne connaissons pas ses dimensions. Les rabbins disent quâil avait 1 mètre 50 de haut et que les deux lampes extrêmes étaient éloignées lâune de lâautre de un mètre. Sur un piédestal sâélevait une tige unique dâoù partaient à trois reprises et comme à trois étages différents deux branches, lâune à droite, lâautre à gauche. Les six branches, ainsi que la tige principale, sâélevaient à la même hauteur, alignées sur un plan commun, et étaient chacune munie dâune lampe à leur sommet.
33 Ã 36
Chacune des six branches latérales était ornée de bas en haut successivement de trois coupes en forme de fleurs dâamandier, figurant le bouton qui sâouvre et desquelles la branche semblait sortir à trois reprises. Lâamandier est lâarbre printanier par excellence, lâimage, du réveil de la vie (Jérémie 1:11-12) lâemblème le plus propre, par conséquent, à figurer le lever de la lumière.
Quant à la tige du milieu, elle portait quatre fleurs semblables, trois aux trois endroits où le tronc jetait à chaque fois deux branches, la quatrième immédiatement sous la lampe que portait cette tige.
Lâon tournera la lumière⦠Les becs des réservoirs à huile, dâoù sortaient les mèches, devaient être tournés non du côté de la muraille, mais vers le Lieu saint et la table des pains.
Les cendriers : petits vases pour recevoir ce quâon mouchait de la lampe.
Un talent : soit 49 à 50 kilogrammes. Les figures ci-jointes représentent lâune le candélabre reproduit dâaprès le texte, lâautre le candélabre tel quâil figure sur lâarc de triomphe de Titus.