Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Whole Bible (6)
versets 1-32
Le peuple perse craint le peuple juif (verset 2); les autorités perses craignent l’autorité suprême (Mardochée) et soutiennent les Juifs. D’autant plus grande fut la folie de ceux qui, néanmoins, dans leur haine, se prévalurent du premier édit.
7 à 10
La terminaison datha de beaucoup de ces noms signifie donné ce qui rappelle notre Déodat, Dieu donné. Parschandatha signifie : donné à la prière; Poratha (Pordatha) : donné par le sort Aridatha : donné par Hari ou Vichnou.
Ne touchèrent pas au butin : malgré l’autorisation du roi (Esther 8:11). Il ne s’agissait pour eux que de se défendre.
Voir Esther 5:6 et Esther 7:2.
Le caractère d’Esther ne permet pas de penser qu’il y ait chez elle désir de vengeance. Sa demande s’explique si l’on admet que, dans certains quartiers de la capitale, des dispositions menaçantes continuaient à se manifester.
Qu’on pende au bois les dix fils d’Haman : quoique déjà morts; il s’agit de triompher pleinement en les livrant à une plus grande ignominie. Voir Hérodote VI, 30; VII, 238; ce dernier passage se rapporte au fameux Léonidas, dont Xerxès fit suspendre à une croix le corps qui avait été trouvé parmi les morts après le combat des Thermopyles.
Ne touchèrent pas au butin. Voir verset 10.
Se délivrèrent de leurs ennemis, littéralement : se reposèrent ou se procurèrent du repos de leurs ennemis. Nous retrouvons aux versets 17 et 18 cette notion de repos. Les Juifs de la campagne eurent du relâche de leurs inquiétudes le 14 Adar, et ceux de Suse le 15 Adar.
Des présents : des portions aux pauvres gens (verset 22), qui ne peuvent se réjouir en faisant eux-mêmes un festin (Néhémie 8:10).
20 à 28 Une lettre de Mardochée à tous ses compatriotes institue officiellement la fête de Purim
Toutes ces choses : non pas le livre d’Esther depuis Esther 1:1 jusqu’à Esther 9:19, mais les événements qui viennent de se passer, et en particulier la délivrance des Juifs, à Suse, le 15, dans le reste de l’empire le 14 Adar. Mardochée n’était ni de la tribu royale, ni de la tribu sacerdotale, mais sa haute position à la cour lui donnait de fait toute autorité sur ses compatriotes. Toutefois le Talmud de Jérusalem rapporte qu’en Palestine la fête de Purim ne s’introduisit pas sans la sérieuse opposition de 85 Anciens et de 30 prophètes, qui sans doute y voyaient une innovation extra-légale. Cependant 2 Maccabées 15.37 semble prouver que vers le milieu du deuxième siècle avant Jésus-Christ elle se célébrait généralement, et Josèphe l’affirme pour son temps (Antiquités Judaïques, XI, 6, 13).
Les Juifs n’auraient peut-être pas, sans la lettre de Mardochée, continué ce qu’ils avaient spontanément fait une première fois (versets 17 et 18).
24 et 25 Courte récapitulation de l’occasion de cette fête
De tous les Juifs. Cela concerne donc la nation dans sa totalité.
[Esther]. D’autres traduisent : Et quand la chose parvint au roi.
Début du verset : Justification du nom de Purim donné à cette fête. Voir Esther 3:7.
Fin du verset : Solidité de cette institution.
Les Juifs ont deux puissants motifs pour célébrer cette fête dans tous les temps : la lettre de Mardochée et leurs propres souvenirs.
Tous ceux qui s’attacheraient à eux : les prosélytes.
29 à 32
Seconde lettre, d’Esther et de Mardochée, insistant sur le côté sérieux de cette fête (verset 31), lequel risquait d’être laissé dans l’ombre. Le contenu de cette seconde circulaire est résumé versets 30 à 32. Esther est ici nommée la première. Et en effet il est souvent parlé dans le Talmud du jeûne de Purim sous le nom de jeûne d’Esther.
Fille d’Abihaïl : Esther 2:15.
Avec insistance. Ils sentaient que la chose plairait moins généralement.
Et des lettres : 127 exemplaires de cette seconde lettre.
Paix. Pas de lettres sans des souhaits de paix et de prospérité.
Fidélité. Exhortation à célébrer cette fête d’une manière digne des faits qu’elle devait commémorer; or il y avait eu des jeûnes et des pleurs (Esther 4:3) avant les réjouissances.
Pour confirmer. Ce n’était pas quelque chose de nouveau que ces jours de jeûne; voir Esther 4:16.
Leur date précise, respective, probablement un jour de jeûne d’abord, le 13 Adar, et les réjouissances ensuite.