Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Esther 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/esther-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Esther 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Pleine délivrance
Ce chapitre nous amène à la pleine délivrance. Au chap. 8, la frayeur des Juifs avait poussé beaucoup de gens à se faire Juifs pour échapper au jugement. Au chap. 9:2, «personne ne tint devant eux, parce que la frayeur des Juifs tomba sur tous les peuples». On voit encore ici lâaction secrète de la providence de Dieu en faveur de son peuple. Les nations de lâempire auraient pu se coaliser contre lâinfime minorité juive qui habitait au milieu dâelles, mais personne ne résiste devant cette frayeur des Juifs. Bien plus, «tous les chefs des provinces, et les satrapes, et les gouverneurs, et ceux qui faisaient les affaires du roi, assistaient les Juifs, car la frayeur de Mardochée était tombée sur eux». Il en sera de même à la fin du siècle; la crainte que le Christ inspirera, fera que «des rois fermeront leur bouche en le voyant», et devront lui obéir. Pour comprendre la sévérité de la répression, il faut se souvenir des sentiments qui animaient contre les Juifs tous les peuples de lâempire. Sâils sont saisis de frayeur quand le jugement est décrété, il nâen était pas ainsi quand leur animosité semblait près dâêtre assouvie. à ce moment-là , ils étaient «ennemis» des Juifs et «espéraient se rendre maîtres dâeux»; ils les «haïssaient» et «cherchaient leur malheur». Cette haine devait nécessairement rencontrer sa rétribution, et, le moment arrivé, câétait la frayeur seule de Mardochée qui engageait les grands à «assister les Juifs». «Tes ennemis», est-il dit de Christ, «se soumettent à toi à cause de la grandeur de ta force». «Les fils de lâétranger se sont soumis à moi en dissimulant» (Ps. 66:3; 18:44).
Quant à Mardochée, «il était grand dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces; car cet homme, Mardochée, allait toujours grandissant» (v. 4). Il représente bien le Seigneur avançant en force dans la possession de sa souveraineté terrestre. Comme pour David, lors de son avènement, cette souveraineté ne sâétablit pas par un coup de théâtre, selon le langage des hommes. Ce nâest pas encore sa royauté établie, mais en voie de formation; elle ne sera définitive quâaprès la victoire finale sur le dernier de ses ennemis, mais sa suprématie est reconnue, avant que toutes les nations lui soient assujetties.
Lâoppresseur des Juifs est jugé, ainsi que toute sa race (v. 6-10); de même périra la race apostate de lâAntichrist en un jour futur, car lâheure de la vengeance a sonné. Seulement le peuple «ne met pas la main sur le butin» (v. 10, 15, 16), dâaccord avec ce qui était prescrit à lâégard dâAmalek ou des ennemis dâIsraël (1 Sam. 15:9; Jos. 6:19-20). Il ne sâagit que dâaccomplir le jugement de Dieu, sans aucun profit pour ceux qui en sont les exécuteurs. Assuérus accepte la vengeance comme une nécessité. Sa capitale, où a été fomenté le complot contre les Juifs, est livrée, un jour de plus que les autres villes du royaume, au jugement de Dieu. Le quatorzième et le quinzième jour deviennent partout des jours de joie, de festin et de repos.
Ainsi se termine lâannée de la grande tribulation.
Le roi des nations ne paraît plus sur la scène que sous la dépendance dâEsther et de Mardochée; il nâest question que dâeux jusquâà la fin du chapitre. Câest Mardochée qui, comme le Messie futur, ordonne la joie et le repos. «Les Juifs, acceptèrent de faire ce quâils avaient commencé et ce que Mardochée leur avait écrit.» Ils se soumettent à la parole écrite par celui qui avait été inconnu et ignoré de tous, et dâeux-mêmes, et que Dieu a maintenant exalté à tous les yeux1.
1 La parole écrite de Mardochée prend une importance toute nouvelle dans un livre où la loi nâest pas mentionnée une seule fois.
La mémoire de ces jours se perpétue dââge en âge. Une seule fête, celle des Purim, est mentionnée dans ce livre, fête nouvelle qui dure à toujours en commémoration de la délivrance du peuple terrestre de Dieu. Il y a accord parfait entre Esther et Mardochée, et le peuple; ce que les premiers établissent, le second lâétablit pour lui-même (v. 31). Ce qui est «écrit dans le livre» à lâoccasion de leurs jeûnes et de leur cri, est célébré dans toutes les générations. Ainsi se termine ce récit qui nous conduit à lâaube du temps glorieux qui suit la délivrance, et nous amène prophétiquement au seuil du règne millénaire de Christ.