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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
3>1 à 18 Pierre se justifie devant lâéglise de Jérusalem
Mais; cette particule fait pressentir lâopposition que vont susciter au sein de lâÃglise de Jérusalem les faits accomplis à Césarée.
La parole de Dieu signifie ici tout lâÃvangile de la grâce, que des païens venaient de recevoir.
Ceux de la circoncision, câétaient les Juifs convertis à lâÃvangile qui comme tels, étaient circoncis et qui, de plus, regardaient comme indispensable que les païens reçussent eux aussi la circoncision pour entrer dans lâÃglise.
Ce quâils reprochent à Pierre, ce nâest pas seulement dâavoir baptisé des incirconcis, mais déjà dâêtre entré en relation avec eux et dâavoir mangé à la même table.
Le texte occidental (D, Peschito, etc.) porte verset 2 notablement plus développé : Après un assez long temps donc Pierre voulut aller à Jérusalem, et ayant convoqué les frère, et les ayant fortifiés, il partit; et faisant de nombreux discours, il allait par les campagnes, les enseignant. Mais lorsquâil fut arrivé à Jérusalem et quâil leur eut annoncé la grâce de Dieu, ceux de la circoncision discutaient contre luiâ¦
Grec : Mais Pierre ayant commencé leur exposait avec suite.
Voir, sur ce récit de Pierre, Actes 10:9 et suivants, notes.
Câest une apologie que prononce lâapôtre; il doit se Justifier, en présence de chrétiens, dâavoir amené au Sauveur Corneille, sa famille et ses amis, prémices du monde païen que Dieu veut sauver. Tellement le pauvre cÅur de lâhomme est lent à recevoir la vérité et à croire à la miséricorde divine !
Cet apôtre qui se justifie devant ses frères avec tant dâhumilité, câest le même Pierre dont lâignorance, ou plutôt la spéculation intéressée, a fait le premier des papes !
Luc rapporte ici pour la seconde fois ce récit, à cause de lâimportance quâil avait pour les chrétiens judaïsants de Jérusalem.
Au lieu de : où nous étions (Codex Sinaiticus, B, A, D), le texte reçu (majuscules, Actes 11) porte : où jâétais.
Câest que Pierre avait auprès de lui les frères de Joppé qui lâaccompagnèrent à Césarée (Actes 10:23).
En prononçant ces mots, Pierre Présentait à lâassemblée ces six frères (leur nombre nâétait pas indiqué en Actes 10:23) qui, non seulement étaient allés avec lui à Césarée, mais qui lâavaient ensuite accompagné jusquâà Jérusalem et qui lui servaient de témoins.
Leur témoignage avait dâautant plus dâimportance quâils étaient eux-mêmes des Juifs convertis (Actes 10:45-46, note).
De Corneille, grec de lâhomme.
Les mots : comme je mâétais mis à parler semblent indiquer que Pierre se proposait de prolonger encore son discours, mais quâil fut interrompu par lâeffusion inopinée de lâEsprit (Actes 10:44, note).
Au commencement, câest-à -dire au jour de la Pentecôte.
Dieu nâavait fait aucune différence, pourquoi les hommes en feraientils une ?
Cette parole, que le Seigneur avait adressée aux apôtres avant de les quitter (Actes 1:5), Pierre lâapplique avec raison à ses auditeurs de Césarée, parce quâil en avait vu de ses yeux lâaccomplissement au milieu dâeux.
Conclusion à laquelle nul ne pouvait rien répliquer.
Lâapôtre, en effet, se serait opposé à Dieu sâil avait refusé dâadmettre dans lâÃglise des hommes qui avaient reçu le Saint-Esprit.
On a proposé de traduire : Dieu leur a fait le même don quâà nous, à eux qui ont cru, câest-à -dire : «â¯pour avoir cruâ¯Â». Mais la construction que nous avons suivie est plus conforme à lâordre des mots en grec. Elle présente dâailleurs un sens très approprié.
Les auditeurs de Pierre sont convaincus; ils se calmèrent ou se turent (Luc 14:4), ils cessèrent de discuter contre lui (verset 2); ils se réjouirent des faits quâil leur avait racontés, ils en glorifièrent Dieu (A, E portent glorifiaient) et ils reconnurent que Dieu avait donné même aux païens (grec) la repentance pour la vie.
La repentance, qui est déjà , comme le mot lâindique, une transformation morale, appelle la régénération quâopère le SaintEsprit (Matthieu 3:2, 1re note); elle a pour fruit la vie, la vie de lââme, la vie éternelle.
Malheureusement les auditeurs de Pierre nâétaient pas tout le parti judéo-chrétien; ce parti, très nombreux alors dans lâÃglise, persista dans son esprit étroit et sectaire.
Nous le retrouverons à Actes 15, et il sera pour lâapôtre Paul un des plus grands obstacles dans son ministère.
Plan
3>Sa fondation
Les disciples chassés de Jérusalem par la persécution qui suivit la mort dâEtienne se répandent jusquâen Phénicie, en Chypre et à Antioche ; ils ne prêchent lâÃvangile quâaux seuls Juifs. Mais quelques chrétiens de Chypre et de Gyrène, arrivés à Antioche, sâadressent aux Grecs. Le Seigneur bénit leur travail : nombreux sont les convertis (19-21).
La visite de Barnabas
à lâouïe de cet événement, lâÃglise de Jérusalem délègue Barnabas à Antioche. Il reconnaît lâÅuvre de la grâce divine et en éprouve de la joie. Il exhorte les néophytes à persévérer dans leur attachement au Seigneur. Son attitude est expliquée par les qualités morales dont il est doué, par sa foi et sa communion avec lâEsprit saint. Elle a pour conséquence la conversion dâune foule de païens qui sâunissent à Christ (22-24).
Ministère de Barnabas et Saul
Barnabas part pour Tarse, à la recherche de Saul. Quand il lâa trouvé, il lâamène à Antioche, où ils travaillent ensemble une année entière à édifier lâÃglise et à évangéliser la multitude. Le nom de chrétiens est donné pour la première fois aux disciples à Antioche (25, 26).
Prophètes de Jérusalem à Antioche. Secours apportés dâAntioche aux Ãglises de Judée
Des prophètes descendent de Jérusalem à Antioche ; lâun deux, Agabus, prédit une famine, qui eut lieu, en effet, sous Claude. Les chrétiens dâAntioche envoient à leurs frères de Judée des secours proportionnés à leurs moyens. Ils chargent Barnabas et Saul de porter leur contribution (27-30).
Fondation de la première Ãglise en pays païen
3>19 à 30 LâÃglise dâAntioche
Luc remonte dans son récit à Actes 8:4, nous montrant par un second exemple que la persécution dont la mort dâÃtienne fut suivie transforma les chrétiens dispersés en autant de missionnaires qui portèrent au loin lâÃvangile.
Ceux quâil nous présente maintenant se dirigèrent vers le nord. Quittant les frontières de la terre sainte et suivant les côtes de la Méditerranée, ils pénétrèrent en Phénicie.
De là les uns sâembarquèrent pour lâîle de Chypre, où nous suivrons plus tard lâapôtre Paul, les autres sâavancèrent jusquâà Antioche, en Syrie.
Cette grande cité, ancienne capitale de lâempire des Séleucides était alors la troisième ville de lâempire. Elle devint, dans lââge apostolique, lâun des foyers principaux de la vie chrétienne. De lâÃglise dâAntioche partirent les premiers missionnaires (Actes 13). Sa fondation fut donc un événement qui eut des conséquences importantes.
En parcourant ces diverses contrées, les fidèles de Jérusalem saisissaient toute occasion dâannoncer la parole, mais ils sâadressaient aux Juifs seulement, ignorant encore que la miséricorde divine destinait la même grâce aux païens.
Toute différente fut la conduite de quelques autres croyants, décrite au verset suivant.
Ces quelques-uns étaient les uns originaires de lâîle de Chypre, les autres de Cyrène en Afrique et par là même plus affranchis des préjugés judaïques parce quâils avaient subi lâinfluence de la civilisation grecque.
Ils parlèrent aussi aux Grecs, câest-à -dire aux habitants païens dâAntioche, leur annonçant le Seigneur Jésus, comme leur Sauveur. Et comme la main du Seigneur était avec eux, câest-à -dire que son Saint-Esprit rendait leur parole vivante dans les âmes, un grand nombre de celles-ci crurent et se convertirent au Seigneur.
Ainsi fut fondée une Ãglise composée de païens convertis.
Le texte reçu, au lieu de ces mots : aux Grecs, porte : aux Hellénistes, ce qui signifierait à des Juifs parlant la langue grecque (voir sur ce terme Actes 6:1, 2e note).
Cette leçon qui se trouve, il est vrai, dans B et des majuscules, et qui paraît appuyée par lâerreur de copiste du Codex Sinaiticus, où lâon lit : évangélistes, fausse (Actes 6:1) le sens de notre récit.
En effet, la conversion dâHellénistes nâaurait pas été un fait nouveau; or Luc oppose précisément lâaction de ces quelques Cypriotes et Cyrénéens à la conduite des autres chrétiens dispersés qui ne sâadressaient quâaux Juifs (verset 19).
LâÃglise de Jérusalem, ayant appris ce qui se passait à Antioche, y envoya Barnabas, afin dâen prendre connaissance et de diriger ce nouveau mouvement religieux. Elle avait de même envoyé Pierre et Jean en Samarie (Actes 8:14).
Ces faits nous montrent que les apôtres exerçaient lâautorité dont Jésus les avait revêtus pour surveiller et gouverner toute son Ãglise. Ils en fondaient et en maintenaient ainsi lâunité.
Le Nouveau Testament nâest point favorable au congrégationalisme.
Barnabas (voir sur ce disciple Actes 4:36 note) reconnut bien vite dans la conversion de ces païens dâAntioche une Åuvre de la grâce de Dieu, et il sâen réjouit.
Et, sans exiger que ces nouveaux frères se fissent Juifs pour être reçus dans lâÃglise, il se contenta de les exhorter tous à demeurer attaché, au Seigneur dâun cÅur ferme (grec avec la résolution du cÅur).
Câest donc bien dans le cÅur de ces nouveaux croyants que Barnabas reconnut lâÅuvre de la grâce.
Ce beau témoignage rendu au caractère chrétien de Barnabas, montre combien il était propre à exhorter ainsi ces nouveaux convertis et à les affermir dans la foi; il montre aussi combien sa coopération dut être un moyen puissant dâamener au Seigneur cette multitude dââmes sauvées.
Homme de bien (grec) homme bon, excellent, et Barnabas était tel parce quâil était rempli dâEsprit Saint et de foi (comparer Actes 6:5).
Une foule considérable (grec) fut ajoutée au Seigneur, expression caractéristique : câest au Chef de lâÃglise que les croyants sont unis, et câest par leur union avec lui quâils deviennent membres de son corps.
B omet au Seigneur, comparez Actes 2:41.
Barnabas avait connu Saul à Jérusalem (Actes 9:27 et suivants); il savait quel puissant secours celui-ci pouvait apporter à lâÃglise dâAntioche; c est pourquoi il voulut assurer au troupeau naissant la coopération de ce serviteur de Dieu.
Le résultat de leur commune activité pendant une année entière fut quâils enseignèrent une foule considérable.
On a proposé de traduire : ils furent accueillis comme hôtes (Matthieu 25:35); mais le verbe grec a souvent le sens de : être réuni, sâassembler (Actes 4:5).
Dâautres considèrent les deux et, dont nous rendons le premier par même, comme corrélatifs : en partie ils se réunirent dans lâÃglise, en partie ils instruisirent la foule au dehors.
Luc ajoute ici cette remarque importante, sans nous dire par qui fut donné aux fidèles dâAntioche ce beau nom de chrétiens.
Ce nom ne provient ni des croyants eux-mêmes, qui se nomment dans le Nouveau Testament disciples, frères, saints, ni des Juifs, qui auraient cru profaner le nom de leur Messie (Christ) en lâappliquant à cette secte méprisée; il fut donné aux disciples, avec ironie, par les païens qui les voyaient se réclamer du nom de Christ, devenu pour eux un nom propre.
Cette vue est confirmée par lâhistorien Tacite, qui lui-même fait dériver de Christ le nom de chrétiens (Annales XV, 44).
Elle est confirmée aussi par les deux seuls passages du Nouveau Testament où se trouve ce nom (Actes 26:28; 1 Pierre 4:16); ces passages prouvent, lâun et lâautre, que cette appellation nâétait pas née dans lâÃglise (comparer 1 Pierre 4:16, note).
Les chrétiens furent nommés ainsi pour la première fois à Antioche, parce que là fut constituée pour la première fois une Ãglise au sein dâune population païenne.
Ces prophètes étaient-ils envoyés à Antioche par lâÃglise de Jérusalem ? Ou venaient-ils par un mouvement de lâEsprit ? Ou enfin fuyaient-ils devant la persécution ?
Toutes ces opinions ont été soutenues, mais aucune ne peut se prouver, parce que le texte garde le silence à cet égard.
Quant au don de prophétie dans le Nouveau Testament voir 1 Corinthiens 14:2, 1re note, où ce charisme, ce don de la grâce, est exposé dans son rapport avec le don de parler en langues (voir la note suivante).
Au verset 27 se lit une des plus importantes adjonctions du texte occidental : et il y avait une grande joie; et comme nous étions assemblés, lâun dâeux, nommé Agabus⦠Comparer Introduction.
M. Wendt, bien que nâacceptant pas lâhypothèse de M. Blass, estime que ce texte est très probablement le texte original.
M. Harnack au contraire la rejette pour de nombreuses raisons; mais lâintroduction du pronom nous dans ce passage isolé reste bien inexplicable, si lâon nây voit quâune interpolation postérieure.
Agabus est connu encore par une autre prédiction, non moins importante que celle ci pour lâÃglise (Actes 21:11).
La fonction principale des prophètes, aussi bien dans lâAncien que dans le Nouveau Testament, nâétait pas de prédire lâavenir mais bien dâannoncer la volonté de Dieu dâexhorter, de faire entendre des révélations quâils recevaient par lâEsprit de Dieu.
Cependant ces voyants avaient souvent, par le même Esprit, une intuition directe qui sâétendait aussi sur les événements de lâavenir.
Ainsi Agabus put prédire cette grande famine dont la Palestine entière eut beaucoup à souffrir.
Il faut limiter à ce pays et à quelques autres parties de lâempire cette expression : toute la terre (comparer Luc 2:1).
Nous apprenons, en effet, par Josèphe (Histoire Ecclésiastique XX, 2 6) et par Eusèbe (Hist. ecclés. II, 12), quâune telle famine eut lieu la quatrième année du règne de Claude, répondant à lâan 44 de lâère chrétienne.
Les chrétiens dâAntioche eurent sans doute aussi à souffrir de la famine, mais moins, parait-il, que les frères qui demeuraient en Judée, où peut être la mise en commun des biens plus généreuse que sage, avait laissé après elle la misère (Actes 4:34-35), et où, en outre, tous avaient été éprouvés et appauvris par la persécution. Et précisément alors cette persécution sévissait de nouveau à Jérusalem (Actes 12:1).
Les membres de lâÃglise dâAntioche saisirent donc avec empressement cette occasion de venir au secours de leurs frères de Judée. Ainsi ils leur montraient par leur charité la réalité de leur foi et leur reconnaissance pour avoir reçu dâeux le trésor de lâÃvangile.
Plus tard, lâapôtre Paul fit dans les Ãglises de la Grèce, des collectes en faveur de ces mêmes chrétiens de la Judée (1 Corinthiens 16:1).
Le titre dâanciens paraît ici pour la première fois dans le livre des Actes, où il se retrouve souvent dans la suite. Cette charge existait donc dès lors dans lâÃglise de Jérusalem nous ignorons le moment où elle fut instituée.
Chaque troupeau était dirigé par un collège dâanciens, chargés aussi dâenseigner et dâédifier, selon quâils en avaient le don.
Ces anciens (en grec presbyteroi, dâoù prêtres) portèrent plus tard le titre de surveillants (en grec épiscopoi, dâoù évêques. Voir Actes 20:17-28; Actes 1:5-6; 1 Pierre 5:1 et suivants).
LâÃglise dâAntioche attachait la plus grande importance à ce témoignage de sa charité envers les chrétiens de la Judée, puisquâelle voulut quâil leur fût transmis par ses deux principaux conducteurs, Barnabas et Saul.
Mais ce second voyage de lâapôtre Paul à Jérusalem (comparez Actes 9:26) présente une sérieuse difficulté : Paul le passe sous silence dans les deux premiers chapitres de lâépître aux Galates, où il paraît vouloir énumérer tous ses rapports avec les apôtres de Jérusalem, afin de bien établir que son apostolat était indépendant deux; il écrit : (Galates 2:1) «â¯Quatorze ans après (après sa conversion ou, après le premier voyage), je montai de nouveau à Jérusalemâ¯Â». Or ce voyage quâil introduit en ces termes nâest point celui que Luc raconte ici, la chronologie sây oppose absolument.
En effet, nous venons de voir que Paul se rend à Jérusalem à lâoccasion de la famine qui eut lieu lâan 44, ce qui placerait son premier voyage ou du moins sa conversion en lâan 30.
Le voyage de Galates 2:1 coïncide avec le concile de Jérusalem, vers lâan 60. Mais, dâautre part, Paul pouvait il omettre une visite quâil aurait faite dans lâintervalle à Jérusalem ?
Beaucoup dâinterprètes et dâhistoriens estiment que non, et en concluent que le voyage mentionné dans notre passage ne peut avoir eu lieu, que Luc a donc été induit en erreur.
Dâautres exégètes ont supposé que, la collecte étant destinée aux frères qui habitaient la Judée en général, Paul pouvait ne pas être allé jusquâà Jérusalem, mais sâêtre arrêté en route, à Césarée, par exemple.
Cette opinion serait assez plausible, si elle nâétait renversée car la déclaration très claire de Actes 12:25.
Il faut chercher ailleurs la solution du problème. Ou plutôt le problème ne se pose que si lâon part dâune interprétation contestable du texte Galates 2:1. Paul, dit-on, cherche à prouver dans Galates 1 et Galates 2, lâindépendance de son apostolat à lâégard des douze, et énumère à cet effet toutes les circonstances où il aurait pu se trouver en relation avec eux.
Mais cette intention nâest manifeste que dans le chapitre premier des Galates, où Paul affirme quâil resta trois ans après sa conversion sans voir les apôtres (Galates 1:18).
Le chapitre Galates 2 aborde un sujet différent et les mots par lesquels il débute : Quatorze ans après je montai de nouveau à Jérusalem, nâimpliquent pas nécessairement quâil nây fût pas revenu dans lâintervalle, car de nouveau ne signifie pas pour la seconde fois, mais simplement une autre fois, qui peut aussi bien être la troisième.
Paul pouvait omettre de mentionner son second voyage à Jérusalem, parce quâil fut occasionné par une simple commission, dont il devait sâacquitter auprès des anciens, et quâil ne vit point alors les apôtres, car Pierre était à ce moment en prison, et Jacques venait dâêtre mis à mort (Actes 12:1 et suivants). Les autres avaient probablement quitté Jérusalem (Actes 12:17, 2e note).
On trouvera les principaux arguments contre la réalité de ce voyage dans A. Sabatier, Lâapôtre Paul, page XX, XXI, et ceux qui lui sont favorables dans Frédéric Godet, Introduction au Nouveau Testament, I, page 116.