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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
Chapitres 9 Ã 11:18
Ch. 9 v. 1-7 â Vision de Saul sur le chemin de Damas
Ch. 9 v. 1-2 â Acharnement de lâopposition des Juifs contre les fidèles
Nous avons vu lâopposition acharnée des chefs dâIsraël contre le témoignage du Saint Esprit, leur obstination à repousser la grâce patiente de Dieu. Israël rejetait tout le travail du Dieu de grâce en sa faveur. [8:3] Saul se fait lâapôtre de la haine des Juifs contre les disciples de Jésus, contre les serviteurs de Dieu : [9:1-2] non content de les rechercher à Jérusalem, il demande des lettres du souverain sacrificateur pour aller les arrêter dans les villes étrangères. Lorsque Israël est en pleine opposition contre Dieu, Saul est lâardent missionnaire de sa méchanceté; par ignorance, sans doute, mais lâesclave volontaire de ses préjugés judaïques.
Ch. 9 v. 3-5 â Le Seigneur glorieux arrête Saul dans son chemin de volonté propre
[9:3] Or, occupé ainsi à poursuivre les disciples du Seigneur, Saul approche de Damas. Là , en pleine carrière dâune volonté non brisée, le Seigneur Jésus lâarrête : une lumière venant du ciel brille autour de Saul, lâenveloppe de sa gloire resplendissante. [9:4] Tombé par terre, il entend une voix qui lui dit : « Saul, Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? » (vers. 4). La gloire qui lâavait jeté à terre, accompagnée quâelle était par cette voix, ne laissait aucune incertitude dans lâesprit de Saul à lâégard de la source de la solennelle communication qui lui était faite : [9:5] elle était revêtue pour lui de lâautorité de Dieu. Sa volonté brisée, son orgueil terrassé, son esprit soumis, il demande : « Qui es-tu Seigneur ? ». Lâautorité de Celui qui parlait ne pouvait être mise en question; son cÅur se soumet à cette autorité; or le personnage glorieux dâoù elle émanait était Jésus. La carrière de la volonté propre de Saul était terminée pour toujours. De plus, non seulement il faisait la découverte que le Seigneur de gloire qui lui apparaissait était Jésus lui-même, mais que ce Jésus reconnaissait les pauvres disciples que Saul voulait mener prisonniers à Jérusalem, comme étant Lui-même : « Je suis Jésus que tu persécutes ».
Ch. 8 v. 5 â Révélation du Seigneur, et Åuvre qui en résulte en Saul
Saul découvre que tout le système religieux juif est opposé au témoignage de Dieu
Que de choses se révélaient dans ce peu de mots ! [9:5] Le Seigneur de gloire déclare que câest lui qui est le Jésus que Saul persécutait, et que ses disciples étaient un avec lui. Les Juifs étaient en pleine guerre contre le Seigneur lui-même : tout le système quâils soutenaient, toute la loi, toute leur autorité officielle, toutes les ordonnances de Dieu, ne les avaient pas empêchés dâêtre en guerre ouverte contre le Seigneur; Saul lui-même, armé de leur autorité, était occupé à détruire le nom et le peuple du Seigneur de dessus la terre. Terrible découverte qui bouleversait lââme de Saul de fond en comble, révélation toute puissante dans ses effets, ne laissant pas un élément moral de lââme de cet homme énergique subsister devant sa force. Modifier ses vues précédentes était inutile; son zèle pour le judaïsme était du zèle contre le Seigneur. Sa conscience nâavait fait quâalimenter ce zèle. Les autorités établies de Dieu, ces autorités que couvrait lâauréole des siècles et dont la dignité était rehaussée par les malheurs dâIsraël qui nâavait plus rien que sa religion, ces autorités nâavaient fait que sanctionner et favoriser les efforts de Saul contre le Seigneur. Ce Jésus quâelles rejetaient était
Le témoignage quâelles cherchaient à supprimer était témoignage. Quel changement pour Saul ! Quelle nouvelle position aussi prenait lâÅuvre elle-même dans la pensée des apôtres restés à Jérusalem, quand tous étaient dispersés. Les apôtres avaient sans doute été fidèles à Jésus, quelle que fût lâopposition des chefs dâIsraël, mais ils étaient, eux-mêmes, en rapport avec la nation.Brisement complet de lâhomme en Saul, trouvé ennemi de Dieu
Mais, en Saul, lâÅuvre est plus profonde encore. Il était égaré, sans doute, mais sa conscience elle-même (car « il pensait quâil fallait faire beaucoup contre le nom de Jésus le Nazaréen » [(Act. 26:9)]) faisait de lui lâennemi du Seigneur. Une justice sans reproche selon la loi [(Phil. 3:6)] (dâaprès la mesure de lâhomme) le laissait plus quâendurci, en opposition ouverte contre le Seigneur. Ses supérieurs et les autorités de son ancienne religion, tout ce sur quoi son âme se basait moralement et religieusement, tout cela était à jamais mis en pièces dans son âme. Lâhomme tout entier était brisé devant Dieu. Rien ne restait en lui, que la découverte de son inimitié contre Dieu et sa propre volonté brisée â en lui qui, une heure auparavant, était lâhomme religieux, consciencieux, sans reproche ! Comparez (bien que la révélation de Christ lâait conduit ensuite beaucoup plus loin) des passages tels que Gal. 2:20; Phil. 3; 2 Cor. 1:9; 4:10; et une multitude dâautres.
Saul ne connaît Jésus que comme glorieux au ciel
Dâautres points importants sont mis en évidence ici. Saul nâavait pas connu Jésus sur la terre : il nâavait pas, comme les douze, à rendre témoignage parce quâil avait connu le Seigneur depuis le commencement, en annonçant quâil était fait Seigneur et Christ [(Act. 2:36)]. Le Jésus quâil connaît nâest pas un Jésus qui monte dans le ciel où on ne le voit plus : le Seigneur lui apparaît pour la première fois
; [9:5] et comme Seigneur de gloire, il lui déclare quâil est le Jésus quâil persécutait. Un Seigneur glorieux est le seul que Paul connaisse; comme il sâexprime [(2 Tim. 2:8)], est lâÃvangile de la gloire; sâil avait connu le Christ, selon la chair, il ne le connaît plus ainsi [(2 Cor. 5:16)].Révélation de lâunion des saints avec un Christ glorifié
Mais un autre principe important se trouve encore ici. Le Seigneur de gloire a ses membres sur la terre; il dit à Saul : « Je suis Jésus que tu persécutes » (vers. 5). Les chrétiens faisaient partie de lui-même, ses pauvres disciples étaient chair de sa chair, os de ses os; il les considérait et les chérissait comme sa propre chair. La gloire et lâunité des saints avec Jésus, leur chef dans le ciel, telles sont les vérités qui se rattachent à la conversion de Saul, à la révélation de Jésus à son âme, à la création de la foi dans cet ennemi avoué du christianisme. Cette création sâest opérée aussi dâune manière qui renversait le judaïsme de fond en comble et dans toute sa portée, pour lââme de Saul, pour cette âme de lâexistence de laquelle le judaïsme faisait partie intégrante, en caractérisant cette existence tout entière. Nous empruntons à un récit subséquent de cette vision (26:17), un autre point remarquable par ses rapports avec la carrière de Paul. Le Seigneur lui dit : « Te retirant du milieu du peuple et des nations vers lesquelles moi je tâenvoie ». La fin morale de Saul le séparait de lâun et des autres; des Juifs à coup sûr, mais elle ne faisait pas non plus de lui un Gentil, car il était uni avec un Christ glorifié. Il nâétait ni Juif, ni Gentil, quant à sa position spirituelle. Toute sa vie, tout son ministère découlaient de son association avec un Christ céleste et glorifié.
Ch. 9 v. 8-31 â Introduction de Saul dans lâAssemblée
Ch. 9 v. 8-19 â Jésus envoie son disciple Ananias pour sâoccuper de Saul
Cependant Saul entre dans lâAssemblée par des moyens ordinaires â comme Jésus en Israël â prenant sa place humblement là où la vérité de Dieu se trouvait établie par sa puissance. [9:9] Aveugle pendant trois jours, et préoccupé, naturellement, dâune découverte telle que celle quâil venait de faire, Saul ne mange, ni ne boit; ensuite, outre le fait que sa cécité lui fournissait une preuve continuelle et sans équivoque de la vérité de cet événement, [9:17] sa foi a dû être confirmée par lâarrivée dâAnanias qui, sans être sorti de la ville, peut lui déclarer de la part du Seigneur ce qui lui était arrivé; [9:12] circonstance dâautant plus frappante que Saul lâavait vu venir dans une vision lui rendre la vue. [9:17] Ananias, en effet, vient [9:18] et lui fait recouvrer la vue. Saul voit et il est baptisé (vers. 18); [9:19] il prend de la nourriture, et il est fortifié. Lâentretien de Jésus avec Ananias est remarquable comme montrant avec quelle évidence le Seigneur se révélait dans ces jours-là , et la sainte liberté et la confiance avec lesquelles le fidèle disciple sâentretenait avec lui. [9:11] Le Seigneur lui parle comme un homme avec son ami, lui donnant des détails de lieu et de circonstances; [9:13-14] Ananias raisonne avec le Seigneur ouvertement et en toute confiance au sujet de Saul, [9:15] et Jésus lui répond, non pas avec une autorité sévère, quoique Ananias eût à obéir, mais par des explications pleines de grâce, en faisant de lui son confident et en lui déclarant que ce Saul était un vase dâélection, pour porter son nom devant les nations, les rois, et les enfants dâIsraël, [9:16] et quâil lui montrerait combien il aurait à souffrir pour son nom.
Ch. 9 v. 20 â Témoignage de Saul à Jésus comme Fils de Dieu
[9:20] Saul ne tarde pas à confesser et à annoncer sa foi, et ce quâil dit est éminemment digne de remarque. Il prêche dans les synagogues que Jésus est le fils de Dieu. Câest la première fois que Christ a été ainsi annoncé. Il avait déjà été annoncé comme élevé à la droite de Dieu [(Act. 2:33)], Seigneur et Christ [(Act. 2:36)]; le Messie rejeté était exalté en haut. Mais ici la simple doctrine quant à la gloire personnelle du Sauveur est présentée : Jésus était le fils de Dieu !
Dernière place des Juifs dans lâÅuvre confiée à Saul
[9:15] Remarquez aussi ici que dans les paroles de Jésus à Ananias, les enfants dâIsraël viennent les derniers.
Ch. 9 v. 21-33 â Action du Seigneur pour les siens, malgré lâadversité
[9:20] Saul ne commence pas encore son ministère public : [9:21] sa prédication nâest pour ainsi dire que lâexpression de sa fidélité personnelle, de son zèle, de sa foi au milieu de ceux avec lesquels il était naturellement lié. [9:23] Lâopposition ne tarde pas à se manifester dans la nation qui ne voulait pas avoir un Christ selon Dieu, [9:25] et les disciples descendent Saul le long du mur dans un panier. [9:27] Par lâintervention de Barnabas, homme de bien et plein du Saint Esprit et de foi [(Act. 11:24)], chez qui la grâce avait fait valoir la vérité quant au nouveau disciple, le redoutable Saul [9:28] trouve sa place parmi les frères à Jérusalem même (vers. 23-29)1. Merveilleux triomphe du Seigneur ! Singulière position que celle de Saul dans cette ville, sâil nâeût pas été absorbé par la pensée de Jésus lui-même. [9:29] à Jérusalem il raisonne avec les Hellénistes; il en était un lui-même; les Hébreux ne sont pas sa sphère naturelle; ils veulent tuer le nouveau converti [9:30] qui est mené par les disciples à Césarée, vers la mer, et envoyé, de là , à Tarse, sa ville natale. Le triomphe de la grâce a, sous la main de Dieu, réduit lâAdversaire au silence. [9:31] Les assemblées sont laissées en paix; elles sâédifient, marchant dans la crainte de Dieu et dans la consolation du Saint Esprit, les deux grands éléments de la bénédiction, et elles augmentent en nombre. Les persécutions accomplissent les intentions de Dieu : la paix quâIl accorde donne aux siens lâoccasion de mûrir dans Sa connaissance et dans la grâce (vers. 31). Nous apprenons à connaître les voies et le gouvernement de Dieu au milieu de lâimperfection de lâhomme.
1 Cela eut lieu plus tard, semble-t-il, mais est mentionné ici afin dâassigner à Saul, pour ainsi dire, sa place parmi les chrétiens.
Ch. 9 v. 32 à 11 v. 18 â Puissance de lâEsprit en Pierre et entrée des Gentils dans lâAssemblée
Suite de lâÅuvre de Dieu par Pierre, notamment envers les Gentils
Continuation du travail apostolique de Pierre, et introduction des Gentils dans lâAssemblée
[9:31] La paix étant établie par la bonté de Dieu â seule ressource de ceux qui sâattendent vraiment à Lui, dans la soumission à sa volonté â [9:32] Pierre parcourt tout le pays dâIsraël. LâEsprit de Dieu nous raconte cette circonstance ici, entre lâappel de Saul et son travail dâapôtre, pour nous faire voir, je nâen doute pas, lâénergie apostolique en Pierre, subsistant lors même que lâappel de Saul devait introduire de nouvelles lumières et une Åuvre nouvelle sous de très importants rapports. Le Saint Esprit met ainsi son sceau sur lâÅuvre qui sâétait faite auparavant, comme étant son Åuvre à lui, quelque progrès que fît lâaccomplissement de ses conseils. [10:44-45] Il montre, en même temps, lâintroduction des Gentils dans lâAssemblée, telle quâelle avait été fondée par la grâce au commencement, conservant ainsi lâunité, et mettant son sceau sur une Åuvre que la grâce céleste avait accomplie.
Préparation à la révélation de la vérité de lâÃglise vue comme corps de Christ
LâÃglise existait. La doctrine de son unité comme corps de Christ en dehors du monde, nâétait pas encore mise en évidence. La réception de Corneille nâannonçait pas cette unité, mais elle frayait le chemin à sa manifestation.
Continuation de lâÅuvre précédente, accordant aux Gentils les mêmes privilèges quâaux Juifs
La puissance non diminuée de Pierre, son autorité apostolique au milieu des fidèles, lâentrée de Corneille dans la maison spirituelle de Dieu en rapport avec le ministère de cet apôtre, et cela après lâappel de Saul, qui ouvrait une autre perspective, en un mot, lâensemble des faits racontés ici confirme ce qui avait été fait précédemment. LâÅuvre déjà accomplie nâétait nullement mise de côté pour faire place à une autre. La vision de Pierre ne révèle cependant pas lâÃglise comme corps de Christ, ni lâadmission de Corneille non plus, je le répète. [10:35] Ces deux faits montrent quâen toute nation celui qui craint Dieu lui est agréable; câest-à -dire, que la faveur de Dieu nâétait pas limitée aux seuls Juifs, et quâil nâétait pas nécessaire de devenir Juif pour participer au salut en Christ. Lâunité du corps, attaché à son Chef dans le ciel, ne ressortait pas du fait de lâadmission des Gentils pieux au nombre des sauvés; mais ce fait préparait le chemin pour la promulgation de cette vérité, puisque, de fait, le Gentil, sans devenir Juif, était admis au milieu des héritiers du royaume sur la terre. Le fait qui forme le fondement de lâexistence de lâÃglise sur la terre se réalisait individuellement, quoique la vérité même de lâunité du corps ne fût pas enseignée. La repentance pour la vie éternelle était accordée aux Gentils comme tels. [11:15] Le Saint Esprit, sceau de la bénédiction chrétienne parmi les Juifs, fruit de la rédemption accomplie par Jésus, était donné aux Gentils comme aux Juifs. Les fidèles de cette nation sâen étonnaient peut-être, [11:17] mais il nây avait pas lieu de résister à Dieu : [11:18] ils pouvaient, par grâce, bénir Dieu du don accordé souverainement aux Gentils.
Acceptation des Gentils par les Juifs, en soumission à Dieu
Depuis le chap. 9:32 au chap. 11:18, nous trouvons donc la puissance de lâEsprit de Dieu avec Pierre au milieu dâIsraël, et lâadmission des Gentils dans lâAssemblée terrestre, sans que ceux-ci devinssent Juifs ou se soumissent à lâancien ordre de choses qui sâen allait : [10:44] le sceau de lâEsprit est mis sur eux, [11:2] et les chefs de lâassemblée qui était à Jérusalem et les plus ardents des circoncis [11:18] acceptent le fait comme étant la volonté de Dieu, et sây soumettent en louant son nom malgré leurs préjugés. La porte est donc ouverte aux Gentils, câétait un pas immense. La doctrine précieuse de lâÃglise restait encore à mettre en évidence.
Lâappel des Gentils
Progrès dans le développement de lâÅuvre de Dieu
Pierre avait annoncé lâappel des Gentils dans son premier discours [(2:39)]; mais réaliser cet appel et en formuler les conditions en rapport avec ce qui existait historiquement, câest ce qui exigeait lâintervention, lâautorité et la révélation de Dieu. Le progrès qui sâest fait dans le développement de la vérité par la patiente grâce de Dieu est évident; car, certes, ce nâest pas la sagesse de lâhomme qui a été la source de ce développement. Toute juive au commencement, lâÅuvre qui sâest faite à Jérusalem était accompagnée de la déclaration faite au peuple juif que, sâil se repentait, Jésus reviendrait [(3:19-20)]. Ce témoignage de grâce est rejeté et les prémices de lâÃglise, dans la personne de lâun de ceux qui le portait, entrent dans le ciel [(7:59-60)]. LâEsprit, dans sa liberté souveraine, agit en Samarie et parmi les prosélytes [(chap. 8)]. LâAssemblée étant dispersée par la persécution [(8:1)], Saul est appelé par la révélation dâun Christ glorieux, et par un témoignage de la propre bouche de Jésus, témoignage qui implique lâunion des saints sur la terre avec lui, leur Chef, dans le ciel, comme un seul corps [(9:5)]. Ensuite un Gentil pieux et déjà converti par la grâce [(10:2)], mais encore Gentil, reçoit la foi en Christ et lâEsprit [(10:44)]; en sorte que lâapôtre et les disciples les plus attachés au judaïsme, le reconnaissent comme désigné par le témoignage de Dieu lui-même, par la descente du Saint Esprit sur lui comme sceau de sa foi : Pierre reçoit le nouveau disciple par le baptême [(10:47-48)], les autres, en acceptant lâacte de Pierre [(11:18)].
Salut de Dieu pour celui qui a la vie par Lui
Remarquons ici que le salut nâest pas seulement le fait dâêtre vivifié et dâêtre pieux, mais la délivrance complète, que Dieu, pour nous présenter en justice devant sa face, accorde à celui qui a déjà la vie par lâopération divine. [10:2] Corneille était pieux et conséquent dans sa piété, [10:43] mais il entend parler dâune Åuvre accomplie en sa faveur, par laquelle il peut être, et comme nous le savons, était sauvé. [10:44] Enfin, le sceau de lâEsprit placé sur la foi en Jésus1, [10:45] voilà le témoignage sur lequel on reconnaît ceux que Dieu accepte; câest-à -dire, en voilà la pleine évidence pour lâhomme.
1 Si nous examinons soigneusement les affirmations et les faits de lâÃcriture, nous trouverons, je nâen doute pas, quant au détail, que ce qui est scellé, câest la foi dans lâÅuvre de Jésus pour la rémission des péchés.
Chapitre 11:19-30
Ch. 11 v. 19-24 â Åuvre parmi les Gentils grecs à Antioche
Le verset 19 du chap. 11 commence lâhistorique du nouvel ordre de choses par lequel le ministère de Paul se distingue. [11:19] Dâentre ceux qui avaient été dispersés à lâoccasion de la mort dâÃtienne, des hommes sont allés même jusquâà Antioche, prêchant le Seigneur Jésus, [11:20] des hommes qui, étant de Chypre et de Cyrène, étaient plus habitués que les Juifs de Judée à des rapports avec les Grecs. Ils sâadressent donc, dans cette ancienne capitale des Séleucides, à des Grecs : [11:21] beaucoup dâentre ceux-ci reçoivent leur parole et se convertissent au Seigneur. [11:22] LâAssemblée à Jérusalem, déjà préparée par la conversion de Corneille, par laquelle Dieu lui avait enseigné lâadmission des Gentils parmi les chrétiens, accepte aussi le fait de lâadmission de ces Grecs dâAntioche, et elle y envoie Barnabas qui était de Chypre [(4:36)], [11:24] homme de bien et plein du Saint Esprit. [11:23] Le cÅur de Barnabas est plein de joie en voyant lâÅuvre de la grâce de Dieu dans cette ville; [11:24] aussi un grand nombre de personnes est ajouté au Seigneur (vers. 24).
Ch. 11 v. 25-29 â Tout est encore lié à Jérusalem comme centre
Tout se lie encore à lâÅuvre à Jérusalem, quoique sâétendant maintenant aux Gentils. [11:25] Ne suffisant plus à lâÅuvre, à ce quâil paraît, et quoi quâil en soit, conduit de Dieu, Barnabas va chercher Saul à Tarse, où celui-ci sâétait rendu parce quâon avait cherché à le tuer à Jérusalem (chap. 9:29) : [11:26] et ces deux hommes se réunissent avec lâAssemblée dâAntioche et enseignent une grande foule. Tout se passe encore en liaison avec Jérusalem, je le répète : â [11:27] des prophètes [11:28] qui annoncent une famine [11:27] descendent de cette ville à Antioche; [11:29] les rapports du troupeau dâAntioche avec Jérusalem comme centre, se montrent et se resserrent par lâenvoi de secours à cette métropole religieuse du Judaïsme, ainsi que du Christianisme, envisagé comme ayant son commencement dans le Résidu dâIsraël qui croyait en Jésus comme le Christ.
Ch. 11 v. 30 â Secours envoyé à Jérusalem par Antioche
[11:30] Barnabas et Saul eux-mêmes sont chargés des secours que les chrétiens dâAntioche envoient à leurs frères nécessiteux et ils montent à Jérusalem pour accomplir ce service. Cette circonstance nous ramène à Jérusalem, où lâEsprit a encore quelque côté nouveau des voies de Dieu à nous montrer.