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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
3>1 à 7 Ce que doivent être les anciens ou évêques
Grec : «â¯Fidèleâ¯Â» (voir 1 Timothée 1:15, note.)
Grec : «â¯Si quelquâun aspire à un épiscopatâ¯Â», câest-à -dire, littéralement, à une surveillance dans lâÃglise. Le mot dâévêque (1 Timothée 3:2) signifie surveillant.
Dâaprès Actes 20:17-28; Actes 1:5; Actes 1:7, il est de toute évidence que les titres dâévêque et dâancien désignaient les mêmes personnes et la même charge (voir Actes 20:17, note); et, dâaprès Philippiens 1:1; 1 Timothée 4:14, il nâest pas moins évident quâil y avait dans chaque Ãglise plusieurs de ces évêques ou anciens ou Presbytère (de presbyteros, ancien).
Câest seulement après le siècle apostolique que lâon voit apparaître une différence entre ces deux charges et une supériorité de lâévêque sur les anciens. Les instructions de lâapôtre consignées ici pour lâévêque sâadressaient donc à tout membre du corps des anciens.
Plus la charge était excellente (grec : «â¯belle ou bonneâ¯Â»), élevée et sainte, plus il était nécessaire dâen écarter tous ceux qui y auraient prétendu par des mauvais motifs, et dâinsister sur les qualités requises des vrais serviteurs de lâÃglise.
Cette prescription paraît dirigée contre la polygamie, admise par les païens, et dont il y avait encore alors des exemples parmi les Juifs. Elle condamne également le divorce, suivi dâun second mariage du vivant de la première femme, et plus généralement toutes relations illégitimes avec des personnes dâun autre sexe (1 Corinthiens 9:5, note).
Plusieurs commentateurs modernes se refusent à voir dans cette parole lâinterdiction de la polygamie ou des relations illicites, parce quâune telle interdiction serait trop évidente pour nâêtre pas superflue. Ils pensent que Paul exige de lâévêque quâil nâait pas contracté un second mariage après la mort de sa première femme.
Mais dans notre épître même, (1 Timothée 5:14) lâapôtre exhorte les jeunes veuves à se remarier. Il ne voit donc rien de blâmable dans une seconde union. La recommandation quâil fait au sujet de lâévêque (ici et 1.6), des diacres (1 Timothée 3:12) et des veuves (1 Timothée 5:9) paraîtra moins superflue, si lâon considère lâextrême licence des mÅurs de ce temps et la fréquence des divorces (comparer 1 Timothée 3:3, note).
Quel que soit dâailleurs le sens que lâon donne à cette parole, elle est opposée au célibat des prêtres, tel que lâa institué lâÃglise catholique. Aussi des commentateurs catholiques ont-ils prétendu que mari dâune seule femme signifiait «â¯pasteur dâune seule Ãgliseâ¯Â».
LâÃglise grecque voit dans ce passage lâinterdiction dâun second mariage pour lâévêque; mais elle y voit aussi pour lui lâordre positif dâêtre marié.
Ce mot signifie aussi vigilant (1 Thessaloniciens 5:6; 1 Pierre 5:8). Mais ici, dans sa relation avec le mot suivant (prudent), il indique la sobriété du corps et de lâesprit (1 Timothée 3:11; 1 Timothée 2:2).
Modéré, sage, exempt de ces passions qui troublent la justesse du jugement.
Posé, dâune conduite décente.
Exercer lâhospitalité était regardé chez les anciens comme un devoir sacré; pour les premiers chrétiens, souvent déplacés par la persécution, souvent en voyage pour répandre lâÃvangile, il était précieux de trouver en tous lieux des frères pour les accueillir. Les membres des Ãglises avaient ainsi fréquemment lâoccasion dâexercer lâhospitalité; les apôtres leur rappellent souvent ce devoir (Romains 12:13; 1 Pierre 4:9; Hébreux 13:2; comparez Matthieu 25:35).
Aujourdâhui la facilité des voyages a trop fait oublier cette obligation, qui peut être accompagnée de bénédictions bien supérieures au bienfait matériel de lâhospitalité elle-même.
Comparer 1 Timothée 5:17, note; 1.9, note, et surtout 2 Timothée 2:24, où se retrouve le même terme. Bien que la parole fût permise dans les assemblées à tous ceux qui avaient un don à exercer pour lâédification commune, Paul exige ici de lâévêque autre chose, à savoir lâinstruction et le talent de la communiquer, qualités sans lesquelles nul nâest propre à enseigner.
Pour comprendre que lâapôtre ne dédaigne pas de mentionner des vices grossiers, comme lâivrognerie, la violence (grec : «â¯prompt à frapperâ¯Â»), il faut se souvenir que les chrétiens dâalors étaient entourés de toutes les immoralités du paganisme, et quâils y avaient vécu eux-mêmes jusquâà leur conversion, en sorte que les mÅurs parmi eux ne pouvaient sâélever tout dâun coup à une hauteur qui aurait rendu superflues de telles recommandations.
Le texte reçu ajoute ces mots : «â¯ni porté au gain déshonnêteâ¯Â» (comparez 1 Timothée 3:8 et 1.7) qui ne sont pas authentiques. Mais lâidée se retrouve dans notre verset même.
Ces dernières qualifications indiquent précisément le contraire des vices condamnés dans les paroles qui précèdent, et se trouvent recommandées à tous les chrétiens dans 3.2 (comparer 2 Timothée 2:24).
Il est souvent beaucoup plus facile à un pasteur de bien gouverner une Ãglise que sa propre maison, où la vue journalière de ses propres défauts frappe tous ceux qui lâentourent, les scandalise et ruine son influence.
Mais celui qui nâest pas fidèle dans les petites choses ne saurait lâêtre dans les grandes (Luc 16:10). Dans ce cas, la fidélité apparente apportée dans les devoirs de lâÃglise vient bien plus dâun zèle charnel et du désir de plaire aux hommes, que de lâamour de Dieu et de nos frères.
Souvent aussi, à force de donner tous ses soins, son temps, ses forces aux choses du dehors, on néglige celles du dedans, et lâon détruit dâune main le bien que lâon voudrait faire de lâautre. Ce précepte apostolique est donc de la plus haute importance.
Grec : «â¯néophyteâ¯Â»â¯; littéralement : «â¯nouvellement plantéâ¯Â» (comparer 1 Corinthiens 3:6-9).
Au moment de la fondation des Ãglises, il eût été difficile dâexclure de tout emploi les nouveaux convertis.
Mais les troupeaux que Paul a ici en vue subsistaient depuis de longues années. Après la mort des premiers anciens, que les apôtres eux-mêmes avaient institué, Paul voulait quâils fussent remplacés par des hommes éprouvés, et que les troupeaux qui se formaient encore reçussent aussi des conducteurs semblables.
Quelle sagesse dans ce conseil ! Même pour la vie intérieure de tous les chrétiens, il faut que la tribulation produise la patience, et la patience lâexpérience, ou lâétait dâune âme éprouvée (Romains 5:4); combien plus cela est-il nécessaire à lâhomme qui doit être le conducteur de ses frères ! Ces prescriptions apostoliques sont tout particulièrement indispensables dans les temps de réveil au sein de lâÃglise.
Quâil ne lui arrive, à cause de son orgueil, comme à Satan qui fut précipité de sa hauteur dans lâabîme, par le jugement de Dieu. Ou bien : quâil ne tombe sous le jugement, câest-à -dire sous les calomnies que le diable (le calomniateur) exerce par les ennemis de lâÃvangile (comparer 1 Timothée 3:7). Comme les deux faits sont possibles, lâune et lâautre de ces interprétations sont admissibles.
Même ceux du dehors (1 Corinthiens 5:12; 1 Corinthiens 5:13, note; Colossiens 4:5) doivent être forcés en voyant la vie dâun évêque de lui rendre un bon témoignage.
Sans cela lâopprobre de sa conduite retomberait sur son ministère et sur lâÃvangile, et ce serait pour lui-même, à plus dâun égard, un piège du démon qui pourrait entraîner sa ruine.
Les nouveaux convertis (1 Timothée 3:6) dont la vie précédente a donné du scandale, doivent trouver dans cette considération un motif de ne point se hâter dâoccuper dans lâÃglise une place qui les mette en évidence, mais de rechercher plutôt le silence et la retraite dans une humble communion avec Dieu, qui seul connaît les cÅurs.
Cette lettre devait servir à Timothée à la fois dâinstruction pour lui-même et de légitimation auprès des Ãglises, afin que, de toutes manières, il pût réformer les abus, sâopposer à lâerreur, confirmer la vérité, jusquâà lâarrivée de Paul, qui exprime lâespoir de revenir bientôt en Asie. Il est douteux, toutefois, quâil ait pu le faire (voir lâIntroduction).
LâÃglise est appelée la maison de Dieu, (Ãphésiens 2:19-22; 1 Pierre 2:5) parce que Dieu y fait sa demeure, réalisant en elle ce dont le temple de Jérusalem offrait le symbole (2 Corinthiens 6:16). Le peuple de Dieu est son temple vivant sur la terre (Hébreux 3:6; 1 Pierre 4:17; 1 Corinthiens 3:16).
Si nous admettons comme la vraie construction celle dâaprès laquelle ces glorieuses épithètes de colonne et dâappui de la vérité sâappliquent à lâÃglise du Dieu vivant, il est évident que Paul sâen sert pour inspirer à Timothée et à tous les serviteurs de cette Ãglise le plus profond sentiment de lâimportance de leurs fonctions et de la terrible responsabilité qui pèse sur eux.
Si la Parole de Dieu est seule la source de la vérité, lâÃglise du Dieu vivant, la société et la communion de ses enfants sur la terre en est la colonne et lâappui, non seulement parce que lâÃglise est dépositaire de ce trésor divin, mais parce que la vérité, rendue vivante dans lâÃglise par le Saint-Esprit, se propage au moyen de ce témoignage perpétuel, qui correspond à celui de la parole révélée, lâexplique et le confirme.
Tel est le sens de ce passage dans sa construction ordinaire, qui attribue à lâÃglise cette grande mission dâêtre «â¯la colonne et lâappui de la véritéâ¯Â»â¯; mais il en est une autre, soutenue par dâexcellents interprètes, et dâaprès laquelle ces derniers mots sâappliqueraient non à lâÃglise, mais au mystère de piété (1 Timothée 3:16).
Voici, dans cette pensée, comment il faudrait construire les versets 1 Timothée 3:15; 1 Timothée 3:16 «â¯Afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est lâÃglise du Dieu vivant. Colonne et appui de la vérité, et, de lâaveu de tous, grand est le mystère de piété : Dieu manifesté en chair, justifié en Esprit, etcâ¯Â».
Que la manifestation de Dieu en chair soit la colonne et le fondement de la vérité, câest ce qui est évident et partout confirmé dans les Ãcritures (1 Jean 4:2). Cette image est plus rigoureusement vraie et dâun sens plus profond appliquée au mystère de piété que si elle est appliquée à lâÃglise.
On reproche à cette construction de rendre la phrase moins coulante; mais le style de Paul offre bien dâautres exemples de cette rudesse. On objecte encore que cette construction détache la pensée de ce qui précède; cela est vrai, mais câest ici le commencement dâun nouvel enseignement, qui se poursuit dans le chapitre suivant, où il est destiné à combattre des erreurs tendant à nier ou à fausser le grand mystère de piété, colonne et appui de la vérité. Lâune et lâautre interprétation peuvent se défendre et renferment une grande pensée à méditer.
Avant dâexpliquer ce passage important (voir la note suivante), il faut remarquer quâil présente trois variantes qui ont beaucoup occupé la critique : la première, celle du texte reçu, porte : «â¯Dieu manifesté en chairâ¯Â»â¯; la seconde sâexprime ainsi : «â¯Celui qui a été manifesté en chairâ¦â¯Â» Le sens reste exactement le même, à lâexception du nom de Dieu donné à Jésus-Christ; car lui seul a été manifesté en chair (Jean 1:14; Romains 8:3; 1 Jean 4:2); lâhomme nâapparaît pas en chair, il est né de la chair (Jean 3:6). Aussi tout le reste du passage ne peut sâappliquer quâà Jésus-Christ.
Enfin, la troisième variante donnerait cette construction à la phrase entière : «â¯Grand est le mystère de piété qui a été manifesté en chairâ¯Â». Cette dernière leçon, bien quâelle soit adoptée par la Vulgate, nâa pas pour elle les témoignages des manuscrits et des Pères. Elle ne facilite pas lâexplication du passage; elle lâobscurcit au contraire.
Les deux premières variantes, qui seules méritent considération, se partagent les témoignages dâune manière à peu près égale. Les critiques les plus célèbres, Wettstein, Griesbach, Lachmann, Tischendorf se déclarent pour la seconde.
Après tous les travaux de la critique sur ce passage, la question reste forcément indécise.
Pour comprendre comment ces deux leçons, Dieu et Celui, ont pu surgir, il suffit de rappeler quâen grec Dieu (Theos) sâécrit ainsi «â¯0çâ¯Â» (N.D.E. θεÏÏ, οῦ, á½) en abrégé et que le pronom Celui sâécrit «â¯Oçâ¯Â», (N.D.E. δÏÏηÏ, Î¿Ï , á½) deux signes extrêmement sembalbles.
Lâapôtre nâhésite pas à convenir, et même à proclamer bien haut que la manifestation de Dieu dans notre humanité est un mystère, (1 Corinthiens 2:7, note) mystère insondable, mais mystère de piété.
Le fait de lâincarnation, avec ses suites pour le salut du monde, est la source de toute vérité divine, de toute vie religieuse, en un mot de toute piété. En y regardant de près, on se convaincra facilement, quâen dehors de la foi à ce mystère, il nây a point de piété véritable. Ce mystère, de lâaveu de tous, dâun aveu unanime (tel est le sens du mot grec), est grand, profond, immense, dâune importance infinie.
Après avoir ainsi caractérisé lâincarnation, lâapôtre en déroule à grands traits les principales phases en six propositions consécutives, sans sâastreindre à suivre lâordre dans lequel les faits se sont succédé (Ainsi lâélévation de Christ dans la gloire, qui termine ce tableau, a précédé, dans le temps, la prédication de son nom parmi les nations).
Lâapôtre voulait décrire dâabord toutes les suites de lâincarnation sur la terre avant de montrer la glorification de Christ dans le ciel, glorification qui renferme déjà virtuellement celle de toute son Ãglise. Chacune de ces propositions, ou de ces grandes phases de la rédemption, forme, avec celle qui la suit, une antithèse destinée à relever la grandeur de cette Åuvre, malgré ses apparences de petitesse et dâhumilité.
Ainsi : «â¯Dieu a été manifesté en chairâ¯Â», mais «â¯justifié en èEspritâ¯Â». Le contraste de ces deux mots doit être entendu dans le même sens que celui développé Romains 1:3; Romains 1:4, note. Le premier indique la nature humaine de Christ, soumise à toutes les infirmités qui sont la suite du péché; le second désigne sa nature divine, par laquelle il a été de toutes manières justifié «â¯comme Fils de Dieu en puissance, selon lâEsprit de sanctification, par sa résurrection dâentre les mortsâ¯Â» (Romains 1:4).
Sans doute, toutes les marques de divinité que Christ a fait éclater dans sa personne et dans sa vie entière appartiennent à cette «â¯justification en Esprit;â¯Â» mais sa résurrection en a été le couronnement, parce que ce fait glorieux a, pour ainsi dire, anéanti toutes les apparences qui étaient contre lui, aux yeux de la chair (comparer 1 Pierre 3:18, note).
Dans son état dâhumiliation, puis de gloire, le Fils de Dieu a été vu des anges (grec : «â¯est apparu aux angesâ¯Â») : ce qui doit rappeler, non seulement la part que les anges de Dieu ont prise à tous les grands moments de sa vie terrestre, à sa naissance, à sa tentation, à son agonie en Gethsémané, à sa résurrection; mais surtout la manifestation de sa gloire aux anges du ciel, après lâachèvement de son Åuvre ici-bas.
En sorte que la rédemption du monde a été pour les anges une révélation nouvelle des perfections divines (voir Ãphésiens 1:10; Ãphésiens 3:9; Ãphésiens 3:10, notes; Colossiens 1:20, et surtout 1 Pierre 1:12).
Christ nâest apparu durant sa vie terrestre quâau peuple dâIsraël; mais, son Åuvre accomplie, le conseil de la miséricorde divine a été manifesté à dâautres peuples, prêché aux nations, pour accomplir la parole du Sauveur lui-même (Matthieu 24:14).
Et ce nâa pas été en vain; partout où est parvenue la bonne nouvelle du salut en Christ crucifié, les élus de Dieu lâon reçue par la foi; il a été cru dans le monde, malgré lâopposition du cÅur de lâhomme et de toutes les puissances du siècle.
Enfin, lâhomme Jésus, le représentant et le chef de notre humanité, a été élevé dans la gloire que le Fils de Dieu possédait auprès du Père «â¯avant que le monde fût faitâ¯Â», (Jean 17; 5) et par lui, en lui, qui est la tête, comme même gloire est acquise et assurée à tous ceux qui sont ses membres.
Ainsi lâapôtre déroule en peu de mots lâÅuvre immense de notre rédemption, dont chaque fait particulier élève nos pensées vers un monde nouveau de sagesse et dâamour divins. LâÃglise de Jésus-Christ retient dâune main ferme cette profession de sa foi par laquelle elle surmonte le monde et repousse toutes les falsifications de la parole du salut.
Quelques interprètes admettent même que ces sentences détachées, qui glorifient Christ et son Åuvre, sont empruntées par lâapôtre à quelque antique confession de foi ou à un hymne de lâÃglise primitive. Quoi quâil en soit, il a ainsi opposé la grande vérité de lâÃvangile aux erreurs quâil va combattre au chapitre suivant.