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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Titus 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/titus-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Titus 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-15
Plan du commentaire biblique de Tite 3
Conduite à tenir envers les autorités et la société humaine en général
Etre soumis aux autorités, prêts pour toute bonne Åuvre, paisibles et doux envers tous les hommes, nous souvenant que nous-mêmes étions autrefois assujettis aux vices du paganisme (1-3).
Mais lorsque la bonté et lâamour de Dieu notre Sauveur sont apparus, il nous a sauvés, non à cause de nos Åuvres, mais par sa pure miséricorde et par le renouvellement quâopère son Esprit répandu sur nous et qui, en nous justifiant, nous rend héritiers de la vie éternelle (4-7).
Verset 1
Conduite à tenir envers les autorités et la société humaine en général (1-7)
Verset 2
Lâapôtre suppose connu et admis parmi les chrétiens le devoir de la soumission envers les autorités établiesâ¯; Tite nâa plus quâà la rappeler, mais il doit le faire (comparer Romains 13.1 et suivants).
Paul insiste ensuite sur les devoirs des fidèles envers tous les hommes éloignés de lâÃvangile, par ce que câétait là un témoignage puissant rendu à la foi que ces derniers méconnaissaient encore.
En traçant ce sombre tableau de la vie morale des hommes encore étrangers à toute action de Dieu sur leur conscience, Paul nâhésite pas à sây comprendre lui-même. Câest quâil sait par son expérience quâaussi longtemps que le péché règne en maître sur notre cÅur, il nây a aucune des manifestations de la corruption humaine dont nous puissions nous croire incapables.
Il ne faut point connaître son propre cÅur, ou vouloir apprécier de telles paroles selon les principes de la morale relâchée du monde et non à la lumière de la loi spirituelle et sainte de Dieu, pour les trouver exagérées.
Du reste, la place quâelles occupent ici montre que lâapôtre les rattache à la fois aux exhortations qui précèdent (Tite 3.1â¯; Tite 3.2), comme motif de ces sérieux avertissements et aux vérités qui suivent (Tite 3.4-7), afin de faire ressortir dâautant mieux lâabsolue nécessité de la rédemption et de la régénération quâil rappelle à son disciple.
Verset 4
Grecâ¯: «â¯Lorsque la bonté et la philanthropie de Dieu notre Sauveur sont apparuesâ¯Â» par lâÃvangile de la grâce.
La bonté est une qualité morale qui peut être attribuée aux hommes (2 Corinthiens 6.6â¯; Galates 5.22â¯; Colossiens 3.12)â¯; en Dieu, ce terme désigne la miséricorde et lâamour qui sont la source de tout ce qui est bon (Romains 2.4â¯; Romains 11.22) Il a manifesté cette perfection spécialement dans lâÅuvre de la rédemption (Ãphésiens 2.7).
Le mot philanthropie (amour des hommes) ne se trouve quâici appliqué à Dieu et Actes 28.2 comme vertu humaine. Peut-être lâapôtre a-t-il choisi ce terme, soit pour indiquer la source de ce qui est recommandé dans Tite 3.2, soit pour marquer le contraste absolu avec Tite 3.3.
Sur cette expressionâ¯: Dieu notre Sauveur ou notre Dieu Sauveur, voir 1 Timothée 1.1, note.
Verset 5
Grecâ¯: «â¯Non par des Åuvres dans la justice lesquelles nous eussions faitesâ¯Â» (comparer Romains 3.27, noteâ¯; Ãphésiens 2.9â¯; 2 Timothée 1.9).
Voir Ãphésiens 2.4â¯; 1 Pierre 1.3.
Ces mots, dans lâoriginal, sont en rapport immédiat avec ceux-ciâ¯: «â¯Il nous a sauvésâ¯Â». Il sâagit donc ici, non de lâÅuvre du salut accomplie par Jésus-Christ sur la croix, mais de lâappropriation de ce salut aux âmes, laquelle a lieu par la régénération (littéralement la renaissance) quâopère lâEsprit-Saint.
Mais, au lieu de nommer simplement cet Esprit-Saint, lâapôtre mentionne en même temps le symbole de son action divine, le baptême
«â¯Il nous a sauvés par lâablution, ou le bain de la régénération et le renouvellement de lâEsprit-Saintâ¯Â» (Il faut remarquer quâici les mots régénération et renouvellement sont synonymes et expriment une seule et même chose).
Comme Jésus-Christ (Jean 3.5), Paul rattache la réalité à lâimage, la grâce signifiée au signe, la régénération à lâacte qui en est le symboleâ¯: non pour enseigner que ces deux choses sont inséparables, non pour attribuer à lâacte extérieur une puissance qui nâappartient quâà lâEsprit de Dieuâ¯; mais bien certainement pour montrer que cet acte, institué par Jésus-Christ, nâest pas une vaine cérémonie et quâau contraire le Seigneur lâaccompagne, pour ceux qui sont baptisés ayant la foi, de la grâce efficace dont il est le signe.
Câest pourquoi, dâune part, il est faux dâenvisager tout baptisé comme étant par cela même régénéré, non moins faux que si lâon voulait prétendre que tout communiant est un membre vivant du corps de Christ.
Mais, dâun autre côté, il est faux aussi de ne considérer ces symboles des grâces divines que comme un signe extérieur qui ne communique rien à lââme et qui ne ferait que confirmer ce quâelle aurait déjà reçu, indépendamment de ces symboles.
Dans ce dernier cas, il serait impossible de comprendre pourquoi lâÃcriture nous présente partout le signe visible et la grâce invisible dans un rapport si intime, bien plus impossible encore de comprendre le langage de Paul dans Romains 6.1-11 (voir les notes).
Le mot par lequel Paul désigne ici le baptême et qui signifie proprement «â¯lâablutionâ¯Â», ne se retrouve quâune seule fois dans le Nouveau Testament (Ãphésiens 5.26, note).
Au reste, lâapôtre se hâte dâexpliquer sans figure lâÅuvre quâil a ainsi rattachée au symbole du baptêmeâ¯; il en montre la source et la cause efficace dans cet Esprit de Dieu qui produit en lâhomme un complet renouvellement moral (comparer Romains 12.2â¯; Ãphésiens 4.23â¯; Colossiens 3.10, note).
Verset 7
Grecâ¯: «â¯Nous devenions héritiers, selon lâespérance de la vie éternelleâ¯Â».
La justification par la grâce (comparez Romains 1.17, noteâ¯; Romains 3.23, note), aussi bien que la régénération, est ici envisagée comme un fruit de lâEsprit en nous, de cet Esprit que Paul constate avoir été répandu abondamment (grecâ¯: «â¯richementâ¯Â») sur les chrétiens (Tite 3.6). Donc il peut lâêtre encore sur tous ceux qui le demandent.
Verset 8
Tite doit affirmer fortement la nécessité des bonnes Åuvres pour les croyants et éviter les questions inutiles et les vaines disputes (8, 9).
Il doit éviter aussi les sectaires pervertis par lâerreur (10, 11).
Prêcher les bonnes Åuvres et rejeter les disputes et les sectes (8-11)
Grecâ¯: «â¯fidèleâ¯Â» (1 Timothée 1.15â¯; 1 Timothée 4.9â¯; 2 Timothée 2.11). Cette déclaration peut se rapporter à ce qui précède, ou bien aux paroles suivantes. La pensée reste la même dans les deux cas.
Ces choses, sont ces grandes vérités du salut, de la régénération, de la justification par la grâce (Tite 3.4-7). Et la conséquence que lâapôtre attend avec certitude, câest que ceux qui ont cru ces choses sâappliqueront les premiers les plus abondamment aux bonnes Åuvres.
Pour tous ceux en qui cette foi est un fruit de lâEsprit de Dieu, lâattente de Paul ne sera pas trompée.
Verset 9
Comparer 1 Timothée 1.4, noteâ¯; 1 Timothée 6.4â¯; 2 Timothée 2.23.
Comparer 1 Timothée 1.7, note.
Preuve que les faux docteurs qui troublaient les Ãglises de lâîle de Crète, étaient aussi des chrétiens judaïsants. Ces disputes touchant la loi concernaient sans doute les observances de cette loi, que les judaïsants voulaient imposer aux chrétiens convertis du paganisme.
Verset 10
Le mot dâorigine grecque hérétique (qui ne se trouve quâici dans le Nouveau Testament) est bien dans le texte, mais il avait alors une signification un peu différente que celle que nous lui donnons.
On désignait ainsi, non exclusivement lâhomme qui répandait des doctrines erronées, mais le sectaire, celui qui divisait lâÃglise.
Câest dans ce sens que Paul emploie le mot hérésie (1 Corinthiens 11.19â¯; Galates 5.20).
Pierre sâen sert dans le même sens, mais en y ajoutant lâidée de fausses doctrines (2 Pierre 2.1).
Verset 11
Par le fait quâil se sépare de ses frères et que, séduit par lâerreur, il sâexclut lui-même de la communion de lâÃglise, et cela, après que celle-ci a fait diverses tentatives pour le ramener (Tite 3.10).
Verset 12
Tite doit se hâter de rejoindre lâapôtre à Nicopolis, faire accompagner Zénas et Apollos et recommander à tous les bonnes Åuvres (12-14).
Salutations (13).
Communications personnelles (12-15)
Artémas nous est aujourdâhui inconnu.
Tychique était depuis longtemps pour lâapôtre «â¯un frère bien-aiméâ¯Â» (Colossiens 4.7â¯; comparez 2 Timothée 4.12, note).
Peut-être Paul voulait-il envoyer ces deux frères en Crète, afin quâils y remplissent la place de Tite que lâapôtre appelait auprès de lui.
Voir lâintroduction. Plusieurs villes portaient ce nom de Nicopolis (ville de la victoire). Il sâagit probablement ici de celle qui était en Ãpire.
Verset 13
Zénas, le légiste ou docteur de la loi, exerçait peut-être cette profession chez les Juifs avant sa conversion. Il est, du reste, inconnu.
Apollos est introduit dans lâhistoire évangélique par Actes 18.24 et suivants On ignore à quel voyage de ces deux hommes se rapporte la recommandation que Paul fait ici à Tite. Quoi quâil en soit, elle montre sa sollicitude pour ses frères.
Verset 14
Comparer Tite 3.8.
Ces paroles se rapportent probablement à la recommandation qui précèdeâ¯: (Tite 3.13) lâapôtre désire que les chrétiens de Crète fournissent à ces deux serviteurs de Dieu ce qui leur était nécessaire pour leur voyage.
Verset 15
Avec tous les chrétiens de Crète.