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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 9". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 9". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-20
Plan du commentaire biblique de Psaumes 9
L’Éternel, juge des nations et sauveur des opprimés
Ce psaume a été composé après une victoire remportée par Israël sur les nations voisines. Peut-être les paroles triomphantes des versets 6 et 7 font-elles allusion à la destruction des Syriens et des Ammonites (2 Samuel chapitres 10 et 11). L’auteur y parle constamment des nations comme d’ennemis qui lui sont personnels. Un roi seul pouvait ainsi confondre sa cause avec celle de son peuple, et, parmi les rois, aucun n’a su, comme David, s’identifier avec le peuple de Dieu de tous les temps.
Nous trouvons ici le premier exemple des psaumes alphabétiques (voir l’introduction). Tous les vers de la première strophe commencent, dans le texte hébreu, par la lettre Aleph, ce qui naturellement ne pourrait être rendu en d’autres langues que par une traduction très libre dont nous donnons ici un spécimen :
Le premier vers de la seconde strophe commence par la lettre B, le premier de la troisième strophe par la lettre G (troisième lettre hébraïque). Cependant l’ordre alphabétique n’est pas régulièrement suivi. Le psaume, qui n’a que dix strophes, se termine bien avant que le nombre des lettres de l’alphabet soit épuisé. Le psaume 10, qui est aussi alphabétique, se rattache directement, par ses lettres initiales, au psaume 9, ou plutôt il le continue, sa première strophe commençant par L (voir l’introduction à ce psaume).
Après une première strophe, dans laquelle le psalmiste s’exhorte lui-même à louer l’Éternel (versets 2 et 3), deux parties, de quatre strophes chacune. La première (versets 4 à 11) raconte la délivrance reçue et en fait ressortir une glorieuse certitude pour l’avenir. La seconde (versets 12 à 19), plus générale annonce que la même délivrance est réservée à tous les opprimés qui crient à l’Éternel. Le psaume se termine par une courte prière (versets 20 et 21).
Verset 1
Meurs pour le fils. C’étaient là probablement les premières paroles d’un chant à la mélodie duquel était adapté notre psaume.
Verset 4
La victoire remportée (versets 4 à 7) ; confiance pour l’avenir (versets 8 à 11).
Ils reculent…, trébuchent…, périssent : désastre toujours plus complet, ayant pour cause (verset 5) l’intervention de l’Éternel.
Verset 5
Tu t’es assis. Comparez Psaumes 7.8, note. La même idée reparaît au verset 8.
Verset 6
Les nations : les païens ; voir Psaumes 2.1, note.
Verset 8
Il a dressé son trône. En opposition aux villes disparues (verset 7), le psalmiste voit un trône haut élevé pour toujours. C’est celui de l’Éternel, qui jugera à l’avenir, comme il a jugé autrefois.
Verset 10
Une haute retraite. Menaçant pour les méchants, ce trône est un asile pour l’opprimé.
Verset 12
Le ton devient celui d’une prédication adressée à tous les peuples. Partout il y a des opprimés et des oppresseurs. De Sion, l’Éternel exercera partout sa justice.
Versets 12 à 15 — Encouragement adressé aux misérables
Qui habite en Sion. David n’ignore pas que la vraie résidence de l’Éternel est dans les hauts lieux (Psaumes 7.8). Mais il a plu à Dieu de choisir Sion comme le lieu terrestre d’où sa gloire doit rayonner sur tous les peuples. Comparez Psaumes 18.50.
Verset 13
Vengeur du sang, littéralement : celui qui réclame comme sa propriété le sang versé. L’Éternel apparaît ici comme le plus proche parent de la victime (Nombres 35.9-12).
Verset 14
Fais-moi grâce… Ce cri d’appel surprend, au milieu d’un psaume de louange. Remarquons cependant le lien étroit que les mots misérable état établissent avec le verset 13. Avec la vivacité qui lui est propre, David fait entendre ce cri des affligés qu’il a si souvent poussé lui-même, comme pour exhorter tous les malheureux à le faire monter vers Dieu.
Les portes de la mort, hébreu : du Schéol, séjour des morts (Psaumes 6.6, note). Le terme de portes représente ce séjour comme une forteresse d’où ne peuvent sortir les captifs qui y ont été enfermés (Job 38.17 ; Ésaïe 38.10). Ce sont ces portes, devenues le symbole de toute la puissance de l’ennemi, qui ne prévaudront pas contre l’Église (Matthieu 16.18).
Verset 15
Les portes de la fille de Sion forment ici contraste avec celles de l’enfer. C’est aux portes des villes que se trouvaient, en Orient, les places publiques, où l’on convoquait le peuple pour toutes les assemblées importantes.
Verset 16
Le sort des oppresseurs (16-19)
L’idée du salut, par laquelle se termine la strophe précédente, devient de nouveau dominante. Tandis que Dieu retire du Schéol le misérable qui crie à lui, les païens, ennemis de l’Éternel, y descendent, par un acte de la justice divine, qui les prend dans leurs propres pièges. C’est ce que David à constaté dans la victoire remportée (versets 16 et 17) et ce qu’il annonce comme devant se reproduire à l’avenir (versets 18 et 19).
Verset 18
Ils s’en retourneront. Comparez Psaumes 90.3. Par la mort, le corps retourne à la terre et l’âme, descendant au Schéol, rentre dans un état d’impuissance semblable, bien que non identique, au néant.
Verset 19
Oublié. Si Dieu est oublié des hommes (verset 18), le misérable ne l’est pas de Dieu.
Verset 20
Invocation finale (20-21)
Lève-toi ! Expression fréquente dans les Psaumes, particulièrement dans ceux qui sont attribués à David (Psaumes 3.8 ; Psaumes 8.7 ; Psaumes 10.12 ; Psaumes 17.13, etc.).