Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joel 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/joel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joel 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Verset 1
Les jugements de Dieu et les appels à la repentance (1.1 à 2.17)
Joël nâindique pas, comme la plupart des autres prophètes (dix sur seize), le souverain sous lequel il prophétise. Nous avons expliqué les raisons qui nous font penser que câest sous Joas (877 à 833 avant Jésus-Christ).
Verset 2
La calamité actuelle (2-20)
Versets 2 à 12 â Description du fléau
Les habitants du pays. Ce sont, comme le montre la suite, les habitants du royaume de Juda. Les vieillards sont apostrophés comme dépositaires des souvenirs nationaux. On sait combien les campagnards conservent précieusement la tradition.
Verset 4
Lâinsecte communément appelé la sauterelle est le criquet voyageurâ¯: acridium peregrinum. Les criquets sont agilesâ¯; ils marchent mal, mais ils sautent avec facilité. Ils voyagent par bandes de pays en pays. Leurs mandibules sont armées dâun grand nombre de dents aiguës. Par les quatre noms que le prophète donne ici à ces insectes, nous entendons les différents états que traverse la même sauterelle pour arriver à lâétat parfait. Le gazam est la sauterelle quand elle arrive dans le pays comme en éclaireurâ¯; arbé est la larve qui naît bientôt des Åufs déposés dans le sol par le gazamâ¯; le jélek est cette larve devenue nympheâ¯; le chasil est la nymphe arrivée à lâétat dâinsecte parfait, de sorte que le chasil serait à peu près lâéquivalent du gazam. Dâautres interprètes entendent par ces quatre noms quatre espèces différentes soit de sauterelles, soit dâinsectes en général. Les Hébreux connaissaient diverses espèces de sauterelles ou criquets (Lévitique 11.22).
Verset 5
Partout où la sauterelle a passé, non seulement les récoltes de lâannée sont anéanties, mais celles des années suivantes perdent en qualité.
Verset 6
Lâessaim de sauterelles est comparé à une nation envahissante (comparez Proverbes 30.25-27). Voici comment Thomson (The Land of the Book, pages 416 et suivantes), parle de lâinvasion dont il a été témoinâ¯:
Verset 7
La vigne et les figuiers sont souvent mentionnés dans lâÃcriture comme constituant une des principales richesses de la Palestine (comparez 1 Rois 4.25â¯; Michée 4.4â¯; Zacharie 3.10).
Verset 8
Lâapostropheâ¯: désole-toiâ¯! est adressée à la terre dâIsraël (verset 6) que le prophète identifie avec le peuple de Dieu (comparez Jérémie 31.4 et dâautres).
Une viergeâ¯: vierge, soit dans le sens de fiancée, soit désignant ici une très jeune femme qui perd son mari dès les premiers jours après le mariage.
Verset 9
Le service même de lâÃternel est en souffrance par cette calamité. Les sacrifices de victimes peuvent bien encore être offerts, mais les offrandes et les libations qui proviennent des produits du sol cessent tout à fait. De là aussi le deuil des sacrificateurs.
Ce passage prouve que le culte officiel de lâÃternel était en vigueur à lâépoque où vivait le prophète de sorte quâune interruption même partielle du rituel prescrit était un sujet de douleur publique.
Verset 12
Le grenadier est un fort buisson épineux, il en existe plusieurs variétés en Palestine. La grenade atteint la grosseur dâune orange et même dâun Åuf dâautruche. Ce fruit est très apprécié dans les pays chauds à cause de ses propriétés rafraîchissantes.
Ce tableau de la désolation du pays se termine par une personnification poétique de la joie qui se retire confuse devant le deuil universel.
Verset 13
Premier appel à la repentance (13-20)
Le prophète reprend lâidée énoncée au verset 9 et la développe.
Sacâ¯: comparez Ãsaïe 3.24, etc.
Vous qui faites le service de mon Dieuâ¯: peut-être Joël les distingue-t-il de ceux qui font le service de lâautel (les sacrificateurs)â¯; ce seraient dans ce cas les lévites.
Mon, Dieuâ¯: le Dieu dont je suis le prophète. Comparez Romains 1.8 et ailleurs.
Votre Dieu. Et le prophète et les sacrificateurs doivent sâunir dans une douleur commune pour lâhonneur du Dieu dont ils sont dans des fonctions différentes les serviteurs.
Passez la nuitâ¯: dans le parvis destiné aux sacrificateurs, entre le portique et lâautel (voir Joël 2.17).
Verset 14
Ordonnez un jeûne, littéralementâ¯: sanctifiez un jeûne, câest-à -dire consacrez solennellement un jour où tout le peuple sera appelé à jeûner.
Les anciens, tous ceux qui habitent le pays, câest-à -dire non seulement les anciens de la capitale, mais ceux du pays tout entier. Voilà pourquoi une convocation était nécessaire.
Le rôle prépondérant qui est attribué aux sacrificateurs indique une époque où cette caste jouissait dâune très grande autorité dans la théocratie (voir lâintroduction).
Verset 15
La journée de lâÃternel (voir Ãsaïe 2.12-21â¯; Ãsaïe 13.6, note). Ce terme solennel, si fréquemment employé par les prophètes et dans le Nouveau Testament, ne paraît avant Joël que chez Abdias. Il désigne, dans un sens relatif, la crise qui met fin à chaque époque de lâhistoire ou à lâexistence de chaque peuple. Câest dans ce sens que le mot de journée est employé Psaumes 137.7, où le psalmiste sâécrie après la destruction de Jérusalemâ¯: à Ãternel, souviens-toi des enfants dâÃdom, qui disaient dans la journée de Jérusalem. Dans le sens absolu du mot, ce terme désigne la crise finale qui terminera le développement de lâhumanité sur la terre. Dieu juge successivement dans le cours de lâhistoire tout ce qui sâélève contre luiâ¯; ce ne sont là pourtant que des jugements partiels, incomplets, provisoires, qui préludent à lâacte divin par lequel tout ce qui sâest élevé sera abattu et tout ce qui a été opprimé sera relevé, Ãsaïe 13.6 reproduit presque textuellement ce passage de Joël, a lâoccasion du jugement de Dieu sur Babylone.
Est proche. La journée de lâÃternel, que Joël voit approcher pour Israël, est celle du jugement final de ce peuple, jugement dont cette invasion de sauterelles est à ses yeux le prélude et la menace. Le regard des prophètes, passant sur la distance du temps, met en relation chaque jugement particulier avec la crise dernière. Nous retrouvons le même phénomène dans les prophéties du Nouveau Testament relatives au retour de Christ et à la fin des choses.
Fait par le Tout-Puissantâ¯: Joël remonte de la cause naturelle jusquâau Tout-Puissant qui opère ce ravage par son agent visible. Il y a ici un jeu de mots, ravage et puissant étant fort semblables en hébreu (schod, schaddaï).
Verset 16
Réunion du malheur privé et du malheur public
Verset 17
Au fléau des sauterelles est venu sâajouter celui de la sécheresse. Le naturaliste Pline établit une liaison entre ces deux fléauxâ¯; il prétend que, lorsque les pluies du printemps ont manqué, la multiplication des sauterelles dont les Åufs nâont pas été noyés est par là facilitée.
Les greniersâ¯: ils tombent en ruines comme des maisons abandonnées.
Le blé est misérable. Les graines semées en automne, sans doute après le passage des sauterelles, avaient séché faute de pluie. Par la même raison, lâherbe avait manqué (verset 18).
Verset 19
Câest ici la conclusion du discours, que chaque Israélite doit sâapproprier.
Criez à lâÃternelâ¯: la seule ressource du peuple de Dieu dans cette affreuse calamité.
Le feuâ¯: soit lâardeur du soleil quâaucune pluie ne vient tempérer, soit plutôt le vent brûlant venant du désert dâOrient.
Les pâturages du désert. Le désert désigne en Orient les endroits non labourables qui servent à la nourriture des troupeaux et qui ne se couvrent de végétation que parce quâils sont ordinairement arrosés par quelque filet dâeau.