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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 8". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/genesis-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 8". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Verset 1
Abaissement graduel du niveau des eaux (1-5)
Dieu se souvint. Expression analogue à celle de se repentir, empruntée aux impressions humaines. Les habitants de lâarche pouvaient se croire oubliés au milieu de cette immense solitude, mais Dieu avait les yeux sur ce résidu imperceptible de son Åuvre primitive. Se repentir, pour lui, câest détruireâ¯; se souvenir, câest faire revivre.
De tous les animaux. Les animaux aussi étaient lâobjet de ce souvenir.
Dieu fit passer un vent. La Bible ne rejette pas lâemploi des causes secondes et naturellesâ¯; seulement elle met leur action au service des plans de Dieu.
Verset 2
Les fontaines⦠et les écluses. Les causes qui avaient contribué à faire croître les eaux ayant cessé toutes deux dâagir, celles-ci se retirèrent de plus en plus.
Verset 3
Cent cinquante jours. Les mêmes que ceux de Genèse 7.4. Lâauteur rappelle que le grossissement des eaux depuis le commencement avait duré ce temps-là , après quoi commença lâabaissement.
Verset 4
Au septième mois, le dix-septième jourâ¯: au mois de Nisan, correspondant à fin mars et à la plus grande partie dâavrilâ¯; par conséquent vers le milieu dâavril.
Sur les montagnes dâArarat. Ararat est dans lâAncien Testament un nom de pays (2 Rois 19.37â¯; Ãsaïe 37.38â¯; Jérémie 51.27). Dans Ãsaïe 37.38, les LXX le traduisent par Arménie et Jérôme en expliquant ce passage dit que ce nom désigne spécialement la vallée de lâAraxe. Les inscriptions assyriennes confirment cette opinion, en donnant à lâArménie le nom de Uartou (Ararat).
Parmi les montagnes de cette contrée, une tradition très ancienne désigne le mont Massis, aujourdâhui Agridagh, comme lieu dâarrêt de lâarche. Câest une montagne majestueuse, la plus élevée du pays, située sur la rive droite de lâAraxe, a onze lieues environ au sud-ouest dâErivanâ¯; elle a 5150 m. de hauteur et son sommet, qui nâa que deux cents pieds de circonférence, est couvert de neiges éternelles. Câest sous lâinfluence de cette tradition quâon a donné dans la suite à cette montagne le nom dâArarat. Mais dâaprès le récit babylonien (voir la conclusion) lâarche se serait arrêtée à une montagne appelée Nizir qui, dâaprès les inscriptions est située plus au sud. Voir notre carte (repère 6).
Cette opinion parait avoir été celle de lâhistorien Bérose, du traducteur syriaque et des Pères de cette contrée. Il nâest pas possible de se décider sûrement entre ces deux traditions.
Verset 5
Jusquâau dixième mois, celui de Thammuz, qui correspond à la fin de juin et à la plus grande partie de juillet.
Les sommets des montagnes. Lâabaissement se faisait lentement, car il sâécoula plus de deux mois depuis le moment où le fond de lâarche avait touché la terre jusquâà celui où les cimes des chaînes les plus rapprochées apparurent.
Verset 6
La sortie de lâarche (6-19)
Versets 6 à 14 â Noé sâassure de lâétat des choses
Au bout de quarante jours. Selon ceux qui mettent en opposition lâélohiste avec le jéhoviste, auquel on attribue les versets 6 à 12, ces mots signifientâ¯: immédiatement après les quarante jours de pluie mentionnés Genèse 7.12, ou bien aussiâ¯: après quarante nouveaux jours ayant succédé aux quarante précédents. Il est bien évident que ce nâest pas là la pensée du rédacteur de la Genèse, car où faudrait-il placer dans ce cas les cent cinquante jours dont il vient de parier deux foisâ¯? Il est tout naturel, en suivant son récit, dâinterposer ces quarante jours entre le premier jour du dixième mois (verset 5) et celui où Noé prit la première mesure en vue de la sortie de lâarche.
La fenêtre. Cette fenêtre ne doit pas être confondue avec lâouverture que Noé avait pratiquée au-dessous du toit sur tout le pourtour de lâarche.
Verset 7
Noé ne pouvait sortir de lâarche sans la permission de celui qui en avait fermé la porte. Mais il était naturellement désireux de se faire une idée de lâétat dans lequel se trouvait la terre. Nous savons par quelques passages des anciens que dans lâantiquité les navigateurs se servaient pour sâorienter dâoiseaux quâils lâchaient et qui prenaient la direction des terres.
Le corbeau. Lâarticle le désigne lâindividu comme représentant du genre. Comparez 1 Samuel 17.34â¯; Amos 5.19.
Partant et revenantâ¯: tantôt sâéloignant de lâarche, tantôt sâen rapprochant. Animal sauvage et carnassier, le corbeau trouvait suffisamment de nourriture pour ne pas rentrer dans lâarche et pourtant la terre nâétait pas encore apparue à tel point quâil pût entièrement se séparer de lâarche.
Jusquâà ce queâ¯: jusquâau moment indiqué verset 13.
Verset 8
Le récit ajoute ici ce trait délicatâ¯: dâauprès de luiâ¯; il sâagit dâun animal domestique.
La colombe ne se nourrissant pas de chair comme le corbeau, Noé pouvait par son moyen constater un nouveau progrès dans lâétat des choses. Il ressort du verset 10 que cet envoi eut lieu sept jours après celui du corbeau.
Verset 9
Revint vers lui dans lâarcheâ¯: au contraire de ce quâavait fait le corbeauâ¯; ces mots correspondent à dâauprès de lui, verset 8.
Verset 11
Le nouvel essai apporte cette fois un résultat, plus réjouissantâ¯; la végétation était en pleine renaissance sur la terre. Câest ce que signifie lâexpression hébraïque taraph, fraîchement éclose, toute fraîcheâ¯; ce nâétait donc pas un reste de lâancienne végétation, câétaient les prémices du renouvellement de la vieâ¯; aussi la feuille dâolivier est-elle demeurée le symbole de la réconciliation et de la paix.
Vers le soir. Elle était allée et venue toute la journéeâ¯; mais les choses nâen étaient pas encore au point quâelle pût quitter définitivement lâarche.
Une feuille dâolivier. Lâolivier prospère dans les vallées de lâArménie et les écrivains anciens (Pline et Théophraste) affirment quâil verdit sous lâeau.
Verset 12
La précédente épreuve nâétait quâà demi satisfaisanteâ¯; la troisième lâest pleinement.
Verset 13
Lâauteur revient ici au document élohiste.
Au premier mois, le premier du moisâ¯: dans la seconde quinzaine de septembre.
Ãta la couvertureâ¯: de manière à monter sur le toit pour avoir la vue de tous les côtés à la fois sur les contrées environnantes.
Verset 14
Le vingt-septième jour du moisâ¯: vers le milieu de novembre, un an et onze jours après lâentrée dans lâarche.
Fut sèche. Absolument sèche. Il avait, fallu quarante-sept jours depuis la disparition des eaux pour arriver à ce point.
La fixation de la durée réelle du déluge dépend de la question de savoir si dans ce verset lâauteur a en vue une année lunaire de 351 jours, telle quâelle existait chez les Juifs, ou une année solaire de 365 jours, telle quâelle était connue chez les Ãgyptiens.
Dans le premier cas, en ajoutant à lâannée les onze jours de surplus indiqués dans ce verset le déluge aurait duré 365 jours, ou une pleine année solaireâ¯; dans le second, il aurait duré 376 jours. Reste encore une troisième manière de compter, celle qui résulte de lâannée lunaire babylonienne de 360 jours, cela nous conduit en tout à une durée de 371 jours. En faveur de ce dernier calcul, on peut alléguer deux raisonsâ¯:
Verset 15
La sortie (15-19)
Lâordre divin doit présider à la sortie comme à lâentrée.
Verset 17
La vie de lâunivers, à son renouvellement, est placée sous la même bénédiction quâau moment de sa première apparition.
Verset 18
Ces deux versets racontent lâaccomplissement de lâordre divin Genèse 8.16-17â¯; le verset 18 est en rapport avec le verset 16 et le verset 19 avec le verset 17.
Les mots tous les êtres sont le résumé des trois termes précédents, nous dirionsâ¯: en un mot, tous les êtres.
Verset 20
Le sacrifice de Noé et le renouvellement de lâalliance (8.20 à 9.17)
Versets 20 à 22 â Le sacrifice de Noé
Dès le commencement, le sentiment de la reconnaissance envers Dieu sâétait incarné en une offrande consumée en son honneur (chapitre 4). Après la délivrance dont Noé et les siens viennent dâêtre les objets, ce sentiment inonde leur cÅur et il sâexprime de la même manière.
Lâautel construit dans ce but est le premier qui soit mentionné. Câest aussi la première fois que parait le terme dâholocauste, en hébreu ôlahâ¯; ce mot, provient du verbe âlah, monter et désigne sans doute la victime consumée montant sous forme de flamme et de fumée vers le trône de lâÃternel. Lâautel est comme la table sur laquelle cette offrande lui est présentée.
De toutes les bêtes pures⦠. Câétait un grand sacrifice, auquel ne manquait aucun des animaux dignes dây figurer bÅufs, brebis, chevreaux, colombes.
Verset 21
LâÃternel sentit. Expression figurée semblable à celles que nous avons tant de fois rencontréesâ¯: Dieu vit, souffla, se repentit, se souvint, propres à faire comprendre sous une forme figurée les impressions qui, en Dieu et dâune manière divine, correspondent à celles du cÅur humain.
Une odeur dâapaisement. Ces mots indiquent que lâholocauste nâétait pas seulement une expression de reconnaissance et de consécration de la part de Noé, mais quâil renfermait aussi une intention dâexpiation. à lâépoque patriarcale, où lâholocauste était le seul sacrifice connu et pratiqué et avant les formes diverses que cet acte de culte devait recevoir dans lâinstitution mosaïque, ces différents éléments, la reconnaissance, la consécration, la supplication, lâexpiation, étaient naturellement réunis les uns aux autres.
Dit en son cÅur. La suite montre comment ce dessein de Dieu a été révélé à lâhomme (Genèse 9.8-17).
Je ne maudirai plus. Ce nâest pas la malédiction prononcée Genèse 3.17 qui est rappelée ici, car le terme est différent, câest la malédiction effective indiquée Genèse 7.21 et suivants.
Parce que les pensées. Ce mot parce que a été expliqué de bien des manières. Sa difficulté provient de ce que câest justement par le même motif que Dieu a justifié (Genèse 6.5) sa résolution dâenvoyer le déluge. Mais il faut faire porter le parce que sur lâidée de maudire et non sur celle de ne pas maudire.
Dieu avait maudit la terre à cause de la complète corruption des pensées de lâhomme et il aurait le droit de le faire encore à lâavenir, mais il prend la résolution de ne plus se laisser déterminer à agir ainsi par ce motif-là .
Verset 22
Il ne faut pas conclure de ce verset que jusquâalors il nây avait pas eu sur la terre de saisons distinctesâ¯; le jour et la nuit avaient été séparés et il y avait eu des semailles et des récoltes. Ce que Dieu promet, câest que cet ordre de la nature, après avoir été bouleversé pendant cette dernière année par le déluge, ne sera plus troublé.
Tant que la terre dureraâ¯: elle ne durera pas toujours.
Ne cesseront point. Comparez Jérémie 31.35-36. Le déluge avait été pour la nature et pour Noé et les siens un hiver et en quelque sorte une nuit dâune année. Dieu promet que les saisons et les jours vont avoir de nouveau leur cours régulier. On voit combien il est faux de refuser à la Bible la notion des lois de la natureâ¯; elle affirme au contraire la régularité de ces lois dès ses premières pages.
Ce passage est remarquable en ce quâil affirme la longue durée du déluge, qui avait interrompu même lâordre des saisonsâ¯; et cependant il se trouve dans le récit jéhoviste, auquel les critiques modernes attribuent en général lâidée que le déluge nâa duré que deux à trois mois.