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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-8.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Genèse 8:1
Dieu se souvient de Noé, et assèche les eaux. (1-3)
L’arche échoue sur le mont Ararat, Noé envoie un corbeau et une colombe. (4-12)
Noé reçoit l’ordre de sortir de l’arche. (13-19)
Noé offre un sacrifice, Promesse de Dieu de ne plus envoyer de malédiction sur terre. (20-22)
(1-3)
Toute la race humaine, à l’exception de Noé et de sa famille, a été anéantie ; Dieu se souvenant alors de l’arche, a offert à la terre le bénéfice de Sa Grâce, en la préservant à jamais d’une fin analogue. La rétribution de la justice divine a été satisfaite par la ruine des pécheurs. Dieu envoya du vent pour assécher la terre et maîtriser les eaux. Cette même main, qui a amené la désolation, est capable d’offrir la délivrance ; C’est cette Main, que nous devons toujours saisir. Quand les afflictions ont accompli ce pourquoi elles ont été envoyées, soit pour tuer, soit pour guérir, elles finissent toujours par s’éloigner. De même que la terre n’a pas été inondée en un seul jour, elle n’a pu être asséchée immédiatement. En général, Dieu accorde la délivrance à son peuple graduellement, de façon à ce que les jours où peu de choses surviennent ne soient pas méprisés et que ceux attristés par l’épreuve ne fassent pas perdre l’espoir.
Genèse 8:4
(4-12)
L’arche, guidée par la Sagesse et la providence divines, s’est posée sur une montagne. Dieu a pris le temps nécessaire pour faire reposer cette arche en sécurité, après tout le périple que celle-ci accomplit ; Il a tout prévu afin que tout se déroule convenablement, sans que la race humaine intervienne. Dieu a prévenu Noé que le déluge viendrait, sans toutefois lui révéler tous les détails et toutes les étapes qui devaient le conduire dans sa fuite du cataclysme. Le fait de savoir que cela allait arriver était nécessaire pour préparer l’arche ; tout autre détail supplémentaire n’aurait servi qu’à satisfaire sa curiosité ; ce plan divin n’a pu qu’affermir la foi et la patience de Noé. Celui-ci a fait sortir de l’arche un corbeau, qui a tenté de se nourrir des carcasses éventuelles qui pouvaient flotter à la dérive. Il a envoyé ensuite une colombe qui est rapidement rentrée, sans nouvelle encourageante ; mais, à la seconde sortie, elle rapporta une branche d’olivier dans son bec, montrant ainsi que les arbres fruitiers commençaient à apparaître parmi les eaux. Noé a envoyé la colombe sept jours après sa première sortie, puis sept jours plus tard il fit de même, une troisième fois, peut-être un jour de sabbat. Ayant conservé le concept du sabbat au sein de sa petite communauté, il espérait obtenir ainsi une bénédiction céleste particulière et tentait d’obtenir quelque information à ce sujet. Cette colombe est l’emblème de l’âme pleine de grâce qui, ne trouvant pas sur place, de paix véritable, dans ce monde souillé, retourne à Christ, l’Arche, seul endroit où elle puisse demeurer en sécurité. Le cœur charnel, tel le corbeau, s’est accommodé du monde et s’est nourri de la charogne qu’il a pu trouver sur place. Oh mon âme, retourne donc en lieu sûr, Psaumes 116:7 ! De même que Noé sortit sa main pour recueillir et prendre la colombe dans l’arche, Christ sauve, aide et accueille ceux qui sont en quête d’un refuge.
Genèse 8:13
(13-19)
Dieu s’intéresse davantage à nos intérêts qu’à nos désirs personnels ; Il sait, mieux que nous-mêmes, ce qui nous convient le mieux ; Il connaît la juste mesure qui doit être appliquée tant à nos épreuves qu’à la miséricorde. Nous voulons souvent sortir de l’arche avant que le sol ne soit sec ; même si la porte est encore fermée, nous sommes prêts à pousser le système de fermeture et à grimper n’importe où ; mais le moment prévu par Dieu pour nous, est le meilleur. Noé reçut l’ordre d’entrer dans l’arche et malgré un certain sentiment de lassitude, il a patiemment attendu le commandement divin pour en sortir. Nous devons, dans notre cheminement avec Dieu, Le placer sans cesse devant nous, dans toutes nos entreprises ; nous devons savoir nous placer sous Sa protection, savoir Le suivre et nous soumettre à Lui.
Genèse 8:20
(20-22)
Noé est maintenant entré dans ce monde de désolation, où chacun aurait pu penser qu’il allait commencer par construire une maison, mais en fait, il a bâti un autel pour adorer Dieu. Il a bien fait de commencer par honorer Dieu.
Bien que le bétail qu’il avait fait entrer dans l’arche fût relativement réduit et qu’il ait dépensé beaucoup d’énergie à le garder en vie, il n’a pas rechigné à s’en servir pour adorer l’Éternel. Servir son Dieu avec de petites choses au départ ouvre la voie pour en faire davantage, plus tard ; ne pensons jamais que ce qui est offert à Dieu, en vue de l’honorer, soit perdu. Le premier acte accompli dans ce nouveau monde a été l’adoration. Nous devons aujourd’hui exprimer notre reconnaissance, non pas par des offrandes brûlées sur un autel, mais par la prière, par une vie pieuse et dévouée et par notre conversation. Dieu a réellement apprécié ce qui a été fait par Noé. Mais la chair consumée ne pourrait davantage plaire à Dieu que le sang des taureaux et des boucs, à l’exception particulière du sang de Christ et de l’humble foi de Noé accompagnée de sa consécration. Si le déluge a balayé la méchanceté sur terre, il n’a pas, par contre, ôté l’iniquité de la nature humaine, née dans le péché ; quand on voit les pensées des hommes, leurs devises, leur amour du mal, dès le plus jeune âge, que ce soit avant ou après le jugement divin.
Mais Dieu, dans Sa grâce, a déclaré qu’Il ne frapperait plus jamais la terre par les eaux du déluge. Tant que la terre subsistera et que l’homme y vivra, l’été et l’hiver seront toujours présents. Il est évident que cette terre ne durera pas éternellement. Elle doit être détruite par le feu, avec toutes ses œuvres ; et nous, portons notre regard vers de nouveaux cieux et une nouvelle terre, quand toutes ces choses seront dissoutes. Mais, tant que la terre demeure, la Providence divine veillera au bon déroulement des saisons, afin que chacun puisse le constater. Et c’est sur cette Déclaration que nous devons nous appuyer. Et de même que nous voyons les promesses divines s’accomplir ici-bas, dans toute la bonté de Dieu, confions-nous dans celles qu’Il a préparées pour tous les croyants.