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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 2". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/ezra-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 2". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-70
Plan du commentaire biblique de Esdras 2
Dénombrement des Israélites revenus en Judée
Dans le troisième livre d’Esdras il y a un passage (5.1-6) qui se rapporte au retour des Juifs dans leur patrie sous Zorobabel et qui donne des détails que ne renferme pas notre chapitre. Ils seraient partis le premier Nisan, par conséquent au printemps et la première fête qu’ils auraient célébrée dans leurs pays serait celle des Tabernacles. Ils se seraient d’abord installés dans leurs villes respectives, puis se seraient réunis à Jérusalem pour cette première solennité.
Verset 1
Indication générale du contenu de ce chapitre.
De la province : non pas celle de Babylone où ils avaient vécu comme captifs, mais celle de Juda (Esdras 5.8).
Nébucadnetsor. Cette forme du nom du grand roi de Babylone rappelle celle de Jérémie 49.28, où il faut lire, Nébucadretsor et se rapproche davantage de l’orthographe babylonienne que la forme ordinaire de ce nom dans la Bible.
Chacun en sa ville : tous retournèrent dans l’endroit même où leurs pères avaient demeuré.
Verset 2
Avant de donner la liste des captifs qui profitèrent de la bonne volonté du roi, le verset 2 indique leurs chefs.
Zorobabel. Voir Aggée 1.1, note. Il était fils de Séalthiel (Esdras 3.2), fils de Jéhojachin ou Jéconias (1 Chroniques 3.17) et par conséquent de race royale. C’est probablement pour cela qu’il fut nommé par Cyrus gouverneur de cette province.
Josué (hébreu Jéschua) : forme abrégée du nom de Jéhosua (Zacharie 3.1). Jéschua était fils du souverain sacrificateur Jéhotsadak dont le père, Séraïa, avait été mis à mort à Ribla par Nébuzaradan lors de la ruine de Jérusalem sous Nébucadnetsar (2 Rois 25.18-20).
Les noms de ces deux chefs, l’un politique, l’autre religieux, sont suivis de ceux de neuf (dans le passage correspondant de Néhémie 8.7, dix) autres chefs. Si nous admettons une omission dans notre verset, celle de Nahamani, nous aurions ici en tout douze chefs, nombre probablement destiné à présenter le nouveau peuple de Dieu comme le successeur légitime de l’ancien ; voir les derniers mots du verset : hommes du peuple d’Israël et Esdras 6.17 : douze victimes, selon le nombre des tribus. Comme l’origine de ces hommes n’est pas indiquée, nous ignorons si on les avait autant que possible choisis dans les diverses tribus, ou bien s’ils étaient pour la plupart de Juda et de Benjamin. Les mots : Qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun en sa ville, pourraient donner à penser qu’ils étaient tous de Benjamin et de Juda ; mais il ne faut pas oublier qu’après la ruine du royaume des dix tribus beaucoup d’Israélites du nord s’étaient réfugiés dans le royaume du Midi.
Néhémie ; non pas le héros du livre de Néhémie, lequel ne vint que plus tard à Jérusalem.
Séraïa : l’Éternel combat ; dans Néhémie 7.7, Azaria : l’Éternel aide.
Réélaïa, dans Néhémie Raamia, deux noms signifiant l’un et l’autre : Qui tremble devant l’Éternel.
C’est ici que devrait, d’après Néhémie 7.7, s’intercaler Nahamani : qui se repent.
Mardochée : adorateur de Mérodac ; non point l’oncle d’Esther.
Bilsan, d’une étymologie douteuse.
Mispar : dans Néhémie Mispéreth, forme féminine de Mispar, qui signifie nombre.
Bigvaï : heureux.
Réhum : aimé ; dans Néhémie, Néhum, par erreur de copiste.
Baana : fils de la souffrance.
Nombre des hommes du peuple d’Israël, ou liste des familles du peuple qui composaient le nouvel Israël. Nous indiquerons en regard la liste parallèle que présente le chapitre 7 de Néhémie.
1 Chroniques 9.1-34 ne renferme que la liste des exilés qui à leur retour s’établirent à Jérusalem (verset 3).
Pour ce qui est des noms, qui sont en partie des noms d’ancêtres (numéros 1 à 17 et 28 à 30), en partie des noms de lieux (numéros 18 à 27 et 31 à 33), ces deux listes ne présentent que des différences insignifiantes ; ainsi Jora, au verset 18 d’Esdras, qui rappelle fort joré : pluie d’automne, est remplacé au verset 21 de Néhémie par Harip, qui rappelle également horep : automne ; ce sont évidemment deux noms d’une seule et même personne.
Guibbar (verset 20) est probablement une faute pour Gabaon, en hébreu Guibéon, de Néhémie.
Un autre Nébo (Néhémie verset 33) est également une erreur de copiste, occasionnée par la notice un autre Elam qui suit de près.
Mais les nombres diffèrent considérablement, ce qui provient peut-être de fautes de copistes. On est aussi surpris que les deux Elam (verset 7 et verset 31) aient un nombre tout à fait égal de descendants.
Parmi ceux de ces noms qui ne sont pas géographiques, il en est beaucoup qui reparaîtront dans les listes analogues du temps d’Esdras (chapitres 8 et 10) et de Néhémie (chapitre 10) ; ainsi Paréos, Pahath-Moab, Adin, Elam, etc. Cela prouve en premier lieu que les membres de plusieurs de ces familles ne quittèrent pas la Babylonie tous ensemble, les uns étant partis déjà avec Zorobabel, les autres seulement avec Esdras ; et en second lieu que ces familles étaient nommées d’après tels de leurs ancêtres et non pas d’après leur chef actuel.
Quant aux noms géographiques, ils sont presque tous connus déjà par les livres qui précèdent et se trouvent dans le voisinage de Jérusalem. Quelques-uns cependant sont nouveaux, ainsi Azmaveth, endroit probablement voisin de Guéba, d’après Néhémie 12.29 ; Nébo, à moins qu’on ne l’identifie avec Nob de 1 Samuel 21.2 ; Magbis, qui au reste est peut-être un nom de personne ; Sénaa, que Jérôme place au nord de Jéricho et dont, sous Néhémie (Néhémie 3.2 ; Néhémie 3.3 ; Néhémie 3.7), les habitants travaillèrent aux murs de Jérusalem ; et les trois noms de villes du verset 33.
Sur Lod et Ono, voir 1 Chroniques 8.12, note ; pour Hadid, voir le Adida de 1 Maccabées 12.38, localité voisine de Lydde, aujourd’hui El-Hadithe.
Verset 36
Liste des sacrificateurs (36-39)
Ici il y a accord complet avec Néhémie 7.39-42.
Jédaïa : non pas celui de 1 Chroniques 24.7, si du moins Josué, à la maison duquel il appartenait, est identique, comme cela paraît probable, avec le souverain sacricateur Jéhosua ou Josué (verset 2) ; car la seconde classe des sacrificateurs était de la ligne d’Ithamar, tandis que le souverain sacrificateur appartenait à celle d’Eléazar. Il faut admettre plutôt que notre Jédaïa était le chef d’une des branches de la famille de Jéhosua.
Immer. Voir 1 Chroniques 24.4. C’était la seizième classe des sacrificateurs.
Paschur ne figure pas dans 1 Chroniques 24.1-31 au nombre des classes de sacrificateurs. Mais nous connaissons par Jérémie chapitres 20 et 21 un Paschur, fils d’Immer, c’est-à-dire probablement un sacrificateur de la classe d’Immer. Il y a aussi un autre Paschur, de la classe de Malkija (1 Chroniques 9.12 et Néhémie 11.12). Il faut en tout cas supposer que notre Paschur représente une famille sacerdotale qui en vint, après David à former une classe nouvelle qui prit la place d’une classe éteinte.
Harim : même nom que le chef de la vint-quatrième classe (1 Chroniques 24.8).
Que telles aient été les quatre seules familles sacerdotales qui aient fait partie du premier retour, c’est ce qu’on peut vérifier par Esdras 10.18-22, où figurent les seuls noms de Jéhosua, Immer, Paschur et Harim dans l’affaire des sacrificateurs qui avaient épousé des femmes étrangères. Mais ces familles sont-elles des classes dans le sens de 1 Chroniques 24.1-31, ou bien des branches beaucoup plus considérables de la. famille d’Aaron ? Cette question sera reprise à Néhémie 10.3.
Verset 40
Listes des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de Salomon (40-58)
Néhémie 7.43-60 présente quelques divergences.
Les Lévites. Les chantres et les portiers sont aussi d’origine lévitique, mais sont nommés d’après leurs fonctions spéciales ; la désignation de Lévites demeure à ceux qui aidaient d’une manière générale les sacrificateurs dans les offices du culte.
Josué et Kadmiel figurent de nouveau comme chefs de deux classes de Lévites dans Esdras 3.9, où fils de Juda est une faute pour fils de Hodavia.
Des fils de Hodavia. Cette adjonction ne s’applique qu’à Kadmiel qu’il s’agit de distinguer d’autres Lévites du même nom.
Verset 41
Fils d’Asaph. En fait de chantres, il ne revint alors que des fils d’Asaph ; plus tard (Néhémie 11.17) d’autres sont venus s’ajouter à eux.
Verset 42
Fils des portiers. Ici, six classes, dont la première, la troisième et la quatrième demeuraient avant l’exil à Jérusalem (1 Chroniques 9.17) : les trois autres ne sont pas mentionnées ailleurs.
Verset 43
Les Néthiniens. Voir 1 Chroniques 9.2, note. Ce nom vient de nathan, qui signifie donner et désigne ces gens comme ayant été donnés aux Lévites pour les aider dans leur service, comme les Lévites l’avaient été aux sacrificateurs (Nombres 8.19).
Les Néthiniens ici indiqués se décomposent en 35 familles et les serviteurs de Salomon en 10 ; ces 35 familles ne faisant qu’un total de 392 personnes, il est probable que la plupart de ces noms sont des noms de personnes, comme, par exemple, Tsiha, qui, d’après Néhémie 11.21, était un chef parmi ses frères. Nous n’admettons d’exceptions que pour ceux de ces noms qui ont une forme plurielle, les Méunites et les Néphisites du verset 50.
Verset 50
Les Méunites descendaient probablement des prisonniers de guerre faits par Josaphat sur cette peuplade iduméenne. Voir 2 Chroniques 20.1, note.
Les Néphisites sont peut-être des descendants de Naphis, fils d’Ismaël (Genèse 25.15).
Verset 55
Les serviteurs de Salomon étaient (verset 58) des Néthiniens qui avaient peut-être pour ancêtres les serfs de corvée de 1 Rois 9.21. On les retrouve distincts des autres Néthiniens dans Néhémie 11.3. Mais dans Néhémie 3.26 ; Néhémie 3.31 ; Néhémie 10.28, ils sont compris sous le titre général de Néthiniens.
Verset 57
Parmi leurs noms propres, relevons celui de Pokéreth-Hattsébaïm, qui signifie preneur de gazelles.
Verset 59
Liste des Israélites qui ne purent établir leur nationalité (59-60)
Ils étaient au nombre de 652 hommes (642 dans Néhémie 7.61-62), appartenant à trois familles, désignées par les lieux où elles étaient établies en Babylonie :
Verset 60
Fils de Délaïa, Tobija, Nékoda. Ils pouvaient indiquer leurs noms de famille, mais ne pouvaient prouver que ces familles fussent israélites. Le nom de Nékoda, par exemple, figure au verset 48 parmi les Néthiniens et l’on put se demander si l’on n’avait point peut-être affaire à des serfs plutôt qu’à de vrais Israélites. On les laissa revenir à Jérusalem et ils furent comptés au nombre des exilés rentrés dans leur patrie. Mais plus tard ils semblent avoir été exclus, car ils ne se retrouvent plus dans Esdras 10.18-44 et Néhémie 10.14-27.
Verset 61
Liste des sacrificateurs qui ne purent prouver qu’ils descendissent d’Aaron (61-63)
Ici aussi, trois familles. Le nom de Hakkots est dans 1 Chroniques 4.10 celui de la septième classe des sacrificateurs. Mais ce nom était aussi porté par des laïques (Néhémie 3.4) et ne constituait pas une preuve suffisante.
Fils de Barzillaï. C’étaient en réalité les fils d’un sacrificateur qui avait épousé une fille du Galaadite de ce nom, bien connu par son zèle pour David (2 Samuel 17.27). Cette fille de Barzillaï était peut-être, bien qu’ayant des frères (1 Rois 2.7), une héritière, comme les filles de Tsélophcad (Nombres 36.2) et son mari, pour pouvoir hériter, avait pris son nom, sans pour cela renoncer à sa dignité de sacrificateur, puisque nous voyons ici ses descendants se réclamer du sacerdoce.
Verset 62
Cherchèrent leurs généalogies, littéralement : leur écrit, les inscrits, leur registre intitulé : les inscrits. Mais le nom d’adoption Barzillaï n’avait peut-être pas été accepté par les autorités.
Rejetés : comme intrus. Nous voyons avec quel soin l’on veillait à ce que la race sacerdotale fût tenue pure de tout mélange.
Verset 63
Le gouverneur. Nous rendons ainsi le mot persan thirschatha. Il s’agit ici de Zorobabel, le chef politique de la colonie (comparez Néhémie 7.65 ; Néhémie 7.70). Thirschatha signifie peut-être : Seigneur de la province ; selon d’autres : Lieutenant du roi.
Des choses très saintes. Voir Lévitique 6.25, note. Ils ne pouvaient plus prendre part qu’aux sacrifices d’un ordre secondaire.
Jusqu’à ce qu’il y eut un sacrificateur pour consulter l’Urim et le Thummim : qui pût consulter… Il y avait un sacrificateur, mais l’arche, le Lieu très saint, les chérubins entre lesquels Dieu résidait, peut-être même le pectoral, tout cela avait disparu. On ne pouvait plus se présenter devant l’Éternel (Exode 25.22 ; Exode 28.30 ; Nombres 27.21). Zorobabel a attendu en vain le retour de l’ancien ordre de choses. Désormais c’est par son Esprit (Zacharie 7.6) que Dieu va se révéler à son peuple.
Verset 64
Nombre total des exilés rentrés dans leur patrie, de leurs serviteurs et de leurs bêtes de somme (64-67)
L’assemblée tout entière, littéralement : Toute l’assemblée comme un, en bloc. Le nombre de 42 360 est le même que dans Néhémie 7.66. Mais il ne correspond ni aux listes de notre chapitre, ni à celles de Néhémie. Voici le résumé de ces listes :
Si nous comparions avec ces deux listes celle que présente le livre apocryphe connu sous le nom de troisième livre d’Esdras, nous constaterions là un total effectif de 30 143, se rapprochant fort des chiffres de notre chapitre et de Néhémie chapitre 7. Et pourtant 3 Esdras 5.39 donne aussi 42 360 âmes à la nouvelle colonie. Il est difficile d’attribuer à des fautes de lecture ou de copiste des divergences aussi uniformes, les trois listes demeurant chacune inférieure de dix à douze mille au total général, exactement identique dans les trois livres. L’explication ne serait-elle pas dans ces mots de 3 Esdras 5.39 : Tous ceux d’Israël depuis l’âge de douze ans et au-dessus étaient 42 360. Les listes particulières n’auraient compté que les personnes âgées de plus de vingt ans (Nombres 1.3). Avec les femmes et les petits enfants, nous pouvons évaluer à environ 150 000 âmes la population totale de la colonie.
Verset 65
Sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de…, littéralement : Indépendamment, de leurs serviteurs et servantes-ci : 7 337. Ces esclaves étaient sans doute des étrangers, ou des Juifs temporairement esclaves.
Deux cents chantres et chanteuses : distincts des chantres sacrés du verset 41 et dont par conséquent le chant n’avait pas un but liturgique, mais était destiné à soutenir et à égayer la marche à travers le désert. D’autres pensent à des chantres sacrés, recrutés par les Lévites parmi les serviteurs et les servantes.
Verset 66
Le nombre des bêtes de somme est identique dans Néhémie 7.68-69.
Verset 68
Contributions volontaires pour la construction du temple (68-69)
Verset 69
Soixante-et-un mille dariques. Plus d’une demi-tonne d’or.
Cinq mille mines : 4 ou 8 tonnes d’argent selon que l’on prend la mine pour 50 ou pour 100 sicles. Voir 2 Chroniques 9.16, note. Néhémie 7.70-73 donnera des chiffres un peu différents et entrera dans le détail de ces dons. Il semble que nous ayons un nombre rond (cent tuniques au lieu de quatre-vingt-dix-sept). Voir à ce passage de Néhémie.
Verset 70
Conclusion
Avec quelques-uns du peuple. Dans les villes sacerdotales (Nombres 25.7) s’établirent des laïques avec les prêtres et les Lévites.
Et tout Israël dans ses villes. Le gros du peuple occupa le reste des villes.