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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/daniel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 1". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Plan du commentaire biblique de Daniel 1
Ce chapitre sert dâintroduction à tout le livreâ¯; il fait connaître les personnages qui vont jouer un rôle dans cette histoire et raconte les circonstances par lesquelles Daniel fut élevé à la position éminente quâil occupa à la cour de Babylone pendant toute la durée de lâexil et fut préparé à sa grande tâche de prophète.
Verset 1
Conquête de Jérusalem et déportation de jeunes Israélites (1-5)
La troisième année. Le fait du siège et de la conquête de Jérusalem par Nébucadnetsar sous Jéhojakim est mentionné 2 Rois 24.1 et 2 Chroniques 26.6-7 (Voyez lâintroduction à Jérémie). Mais la date qui parait assignée à cet événement dans notre passage, la troisième année de Jéhojakim, présente des difficultés, parce quâelle ne sâaccorde pas avec plusieurs passages dâun autre contemporain, Jérémie. De ces passages, il résulte en effet que la prise de Jérusalem nâa pas eu lieu avant la quatrième année de Jéhojakim. Câest en cette quatrième année que fut livrée la bataille de Carkémis, qui doit avoir précédé le siège de Jérusalem (Jérémie 46.2). Câest encore de cette quatrième année que datent les soixante-dix ans de captivité (Jérémie 25.1), ce qui serait impossible si Jérusalem eût été prise déjà lâannée précédente.
Il y a deux manières de résoudre cette difficulté de dates. On peut admettre que la manière de compter les années diffère selon les écrivains. En effet, tandis que dans les différents textes de Jérémie il est toujours parlé de la quatrième année de Jéhojakim, le texte de Daniel, traduit littéralement, signifie lâan trois du règne de Jéhojakim. Si Jéhojakim est monté sur le trône vers la fin dâune année, on peut compter cette fin dâannée comme la première année de ce roi (Jérémie), ou bien la faire rentrer dans la première année du règne comptée depuis le jour de lâavènement (Daniel). La première manière est celle dont Josèphe calcule, par exemple, les 37 années du règne dâHérode, règne qui nâa duré que 35 années pleines et de plus quelques mois après et avant.
Une autre manière de faire disparaître la contradiction entre les deux prophètes est dâadmettre, avec un grand nombre de commentateurs, que la troisième année de Jehojakim est ici, non pas la date de lâarrivée de Nébucadnetsar à Jérusalem (fin du verset), mais celle de son départ de Babylone. Câest la troisième année de Jéhojakim quâil aurait entrepris contre le roi dâÃgypte, dans le but de lui enlever ses conquêtes en Asie, cette expédition dont le siège de Jérusalem, arrivé seulement la quatrième année (Jérémie), fut un des derniers actes (2 Rois 24.7). Le verbe bô qui signifie habituellement venir et que nous rendons par marcher, a souvent, en effet, le sens dâaller, partir, se mettre en campagne, quand le narrateur se trouve à lâendroit dâoù part le mouvement, ce qui serait précisément ici le cas de Daniel (Comparez les exemples frappants pour cet emploi du verbe bôâ¯: Jonas 1.3â¯; Genèse 27.30).
Celui quâaucun de ces deux essais de solution ne satisferait, nâaurait plus quâà reconnaître ici une erreur de date incompatible avec la composition du récit par un contemporain des faits. Mais avant de prendre ce dernier parti, il devrait encore expliquer comment le rédacteur postérieur du livre de Daniel, qui connaissait en tout cas Jérémie (voyez le chapitre 9), aurait osé le contredire sur une date si essentielle et sur laquelle le livre de Jérémie devait faire autorité.
Roi de Babylone. à cette époque, 607 (voyez lâintroduction), Nébucadnetsar nâétait encore que prince héréditaire et corégent de son père. Lâauteur connaît ce fait (comparez Daniel 2.1, note)â¯; mais dâaprès une manière populaire de parler, il désigne ici Nébucadnetsar par le titre sous lequel il est connu dans lâhistoire et par les Israélites.
Verset 2
Et le Seigneur lui livra Jéhojakim. Le sort de Jéhojakim, après la prise de sa capitale, nâest pas raconté ici. Dâaprès 2 Chroniques 36.6, Nébucadnetsar le lia de chaînes pour le mener à Babylone. Y fut-il réellement conduitâ¯? Si câest le cas, il en revint, comme Manassé (2 Chroniques 33.13). Mais le passage 2 Rois 24.1 suppose plutôt que Nébucadnetsar, après avoir eu lâintention de lâemmener à Babylone, changea dâavis et le laissa gouverner la Judée en qualité de roi tributaire.
Sinéar, nom primitif de la Babylonieâ¯: voir à Genèse 10.10.
Les vases du temple de Dieu déposés dans le temple du dieu protecteur de Nébucadnetsar, Bel-Mérodac (Daniel 4.8), devaient être un trophée de la victoire remportée par ce dieu sur le Dieu et la peuple de Juda.
Le trésor était lâendroit du temple où lâon déposait les ustensiles sacrés et le butin offert aux dieux.
Verset 3
Ce nâest donc pas comme prisonniers que ces jeunes gens furent conduits à Babylone. Ce nâest pas non plus en qualité dâotages pour garantir lâobéissance de Jéhojakimâ¯; car, lorsque celui-ci se révolta, trois ans après (2 Rois 24.1), ils nâen souffrirent aucun dommage. Leur destination était simplement dâêtre attachés au service du roiâ¯; car il convenait que quelques-uns des plus nobles représentants du peuple conquis servissent le roi victorieux. Il pouvait attendre aussi de ces étrangers plus dâindépendance et de véracité que de la part des mages de sa nation.
Chef des eunuques. Nous dirions aujourdâhui maréchal de la cour chef de tous les officiers du palais. Le nom dâeunuque est appliqué dans lâantiquité à tout officier servant auprès de la personne dâun prince (Genèse 37.36).
De race royale. Ainsi sâaccomplissait la prédication dâÃsaïe à Ãzéchias (Ãsaïe 39.7).
Verset 4
Jeunes gens. Cette expression ne permet pas de préciser leur âgeâ¯: nous savons seulement que chez les Perses on commençait à quatorze ans lâéducation des enfants nobles, pour les mettre en état de comparaître devant le roi à dix-sept ans.
La littérature et la langue des Chaldéens. Ces expressions ne désignent pas, comme on pourrait le croire, la langue et lâécriture en usage à Babylone au temps de Nébucadnetsar. Le chaldéen de cette époque ressemblait trop à lâhébreu pour que des jeunes gens intelligents eussent besoin de trois ans pour lâapprendre. Il sâagit dâune langue et dâune littérature plus anciennes, hors dâusage à cette époque et dont la clef était conservée par la caste sacrée des mages, appelée les Chaldéens (voyez Daniel 2.2 note). Il paraît prouvé actuellement que ces mages étaient descendants ou au moins héritiers des traditions dâune population très ancienne, probablement de race touranienne. Ces Chaldéens primitifs occupaient le pays situé à lâembouchure de lâEuphrate et du Tigre antérieurement aux Babyloniens ou Chaldéens postérieurs, de race sémito-couschite, venus du nord. Câest dans cette langue des Chaldéens primitifs, lâaccadien, quâétaient écrits les livres sacrés où étaient consignées les formules magiques, les règles pour lâinterprétation des songes, les observations dâastronomie et de physique, etc. et ils formaient une littérature très considérable dont de nombreux débris ont été retrouvés de nos jours, recueillis et déchiffrés.
Verset 5
Les mets, essentiellement la viande en opposition au vin et aux légumes dont il est parlé verset 12.
Pour quâils se tinssentâ¯: expression consacrée pour dire être au service du roi.
Verset 6
Fidélité de Daniel et de ses compagnons (6-11)
Suivant une coutume générale dans lâantiquité (comparez Genèse 41.45), ces jeunes gens reçurent des noms nouveaux correspondant à leur nouvelle position. Entre tous, quatre de la tribu de Juda sont seuls mentionnés ici, parce que câest dâeux seuls quâil sera question dans la suite du livre.
Tandis que les deux rois, Eliakim et Matthania, avaient conservé des noms hébreux de langue et de sens (2 Rois 23.34â¯; 2 Rois 24.17, les noms de ces jeunes gens sont babyloniens pour la langue et païens pour le sensâ¯:
Mais ce changement de noms destiné à naturaliser les jeunes Israélites en pays païen nâexerça pas sur eux lâinfluence attendue.
Verset 8
Ce qui les poussait à ce dessein était moins le soin de vivre dans lâabstinence que celui dâéviter tout ce qui touchait à lâidolâtrie. Câest un acte de conscience et de fidélité, motivé par lâhabitude quâavaient les païens dâimprimer aux repas un cachet religieux en offrant aux dieux une portion de la viande et du vin servis sur leurs tables (les légumes nâétaient pas consacrés). Nous voyons encore les Grecs et les Romains commencer le repas par une libation de vin. Accepter une nourriture ainsi consacrée aux idoles, câétait se rendre indirectement coupable dâidolâtrie. Comparez 1 Corinthiens 10.20.
Verset 9
Faveur et grâce. Dieu met dans le cÅur du chef des eunuques les sentiments quâil éprouve lui-même pour les jeunes gens. Celui-ci, en effet, ne rejette pas leur prière, comme on aurait pu sây attendre. Dâun autre côté, il hésite à lâaccorder, puisquâil pourrait être facilement accusé dâinfidélité ou de négligence, si la santé des jeunes gens venait à souffrir de ce régime exceptionnel. Il désire être dégagé de toute responsabilité dans cette affaireâ¯; aussi Daniel se sent libre de sâadresser à lâofficier subalterne duquel lui et ses amis dépendent directement.
Verset 11
Au maître dâhôtelâ¯: en hébreu le Meltsar, mot qui, comme Tharthan (Ãsaïe 20.1) et Rabsaké (Ãsaïe 26.2), nâest pas un nom propre, mais un nom dâemploi. Dâaprès le persan, il signifierait échanson, maître dâhôtel. Ramené à un titre de fonctionnaire babylonien, le amil-ussur, il signifierait le trésorier.
Verset 12
Effet insigne de la bénédiction de Dieu et illustration de la parole Deutéronome 8.3â¯: Lâhomme peut vivre non seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu.
Verset 17
Succès des jeunes Israélites, nouveau fruit de la bénédiction divine (17-20)
Lâétude que Daniel fit de la science chaldéenne contribua peut-être à développer chez lui le sens prophétique et à le familiariser avec ce mystérieux domaine.
Verset 19
Entre tousâ¯: tous les jeunes Israélites dont il a été question verset 3.
lls se tinrentâ¯: ils eurent une charge officielle à la cour. Comparez verset 5.
Verset 20
Lettrés et magiciens (comparez Daniel 2.2, note). Ces deux termes comprennent sans doute tous ceux qui sont mentionnés dans le passage cité. Ils apparaissent ici dans leurs deux classes principalesâ¯: les érudits et les pratiquants.