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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 25". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/acts-25.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 25". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Plan du commentaire biblique de Actes 25
Visite de Festus à Jérusalem
Trois jours après son arrivée dans son gouvernement, Festus monte à Jérusalem. Les autorités juives le sollicitent de faire revenir Paul à Jérusalem, méditant de le tuer pendant le trajet. Festus refuse et les assigne à Césarée (1-5).
Comparution de Paul devant Festus, son appel à César
Verset 1
Paul devant Festus (1-12)
Porcius Festus, successeur de Félix (Actes 24.27), venait dâarriver dans la province quâil devait administrer, dans son gouvernement (grec éparchie, dâoù le titre dâéparques donné aux gouverneurs).
Câétait sous le règne de Néron, lâan 60 ou 61 de notre ère (Josèphe, Antiquités Juives, XX, 8, 9â¯; Guerre des Juifs, II, 14, 1).
Cette indication correspond à la chronologie des Actes, où partout Luc se montre exactement instruit des choses de son temps. Festus mourut déjà en 62, deux ans après être entré en charge. Josèphe dit fort peu de choses de lui, mais donne à penser quâil administra le pays avec justice et notre récit ne dément point ce jugement.
Le gouverneur résidait à Césarée (Actes 8.40, note), mais il était naturel que, tôt après son avènement, il se rendit à Jérusalem, la capitale religieuse du pays, pour se faire présenter les autorités Juives qui y résidaient.
Verset 3
Ces motsâ¯: les principaux sacrificateurs (au pluriel, dâaprès Codex Sinaiticus, B, A, C) et les premiers dâentre les Juifs, désignent les membres du sanhédrin, prêtres et anciens.
Ils saisissent la première occasion qui sâoffre à eux pour sâefforcer dâobtenir de Festus ce que son prédécesseur leur avait refusé, câest-à -dire que Paul fût livré entre leurs mains.
Il ne sâagit que de leur accorder une grâce, une faveurâ¯; ils demandent celle-ci contre Paul, avec des intentions qui lui sont hostilesâ¯; et, en présentant cette demande, ils sont (grec) faisant une embûche pour le tuer en chemin.
Ils se proposent de renouveler avec plus de sucées le complot meurtrier quâils avaient déjà tramé contre lui (Actes 23.14-15).
Verset 5
Grecâ¯: Que les puissants dâentre vous descendent avec moi (à Césarée), câest-à -dire ceux qui exercent le pouvoir.
M. Blass traduitâ¯: que ceux dâentre vous qui le pourront. Le mot de lâoriginal, dit-il, ne se trouve pas dans le Nouveau Testament avec le sens de principaux et câest déjà aux principaux et à eux seuls (verset 2) que Festus parle (comparer cependant 1 Corinthiens 1.26).
Quâils lâaccusent, sâil y a quelque chose de mauvais en cet homme, sâil a commis quelque iniquité (grec), quelque chose qui ne soit pas à sa place, dans lâordre (même expression Luc 23.41).
En attendant, déclare Festus, Paul est en prison à Césarée et il y restera.
Bien quâénoncée en termes indirects, la décision du gouverneur est positive. Soit quâil eut pénétré les desseins des chefs du peuple (verset 16 le ferait supposer), soit que sa principale raison fût réellement la brièveté de son séjour à Jérusalem, Festus refuse nettement aux Juifs la faveur quâils demandent.
Le procurateur païen, inspiré par les principes du droit romain, se montre plus juste que les chefs dâIsraël, animés dâun esprit de corruption et de mensonge.
Verset 7
Les Juifs ont donc réellement accepté lâinvitation du gouverneur et se sont rendus à Césarée pour accuser Paul.
Luc ne dit pas quelles accusations ils portèrent contre Paul, les supposant connues par les récits précédents. La réponse de Paul (verset 8) les indique dâailleurs clairement.
Luc se borne à remarquer quâils ne pouvaient les prouver.
Verset 8
Il paraît donc que les Juifs répétaient contre Paul leurs accusations ordinaires dâavoir enseigné contrairement à la loi juive et profané le temple (Actes 21.28â¯; Actes 24.5), à quoi ils ajoutaient quelque délit politique (contre César), ce qui eut été beaucoup plus grave aux yeux du gouverneur romain, sâil y avait ajouté foi (Actes 17.7â¯; Jean 19.12).
Verset 9
Festus, malgré le refus quâil avait précédemment opposé aux Juifs (verset 4), ou plutôt à cause de ce refus même, désirait débuter dans ses hautes fonctions par quelque acte qui leur montrât sa bonne volonté.
De là la proposition quâil fait à Paul. Il ne devait guère sâattendre à ce que Paul lâacceptât, mais il se donnait au moins le mérite dâavoir voulu être agréable aux Juifs.
Festus devait demander à Paul son assentiment et ne pouvait de sa propre autorité décider que le procès aurait lieu à Jérusalem, car, en sa qualité de citoyen romain, Paul relevait de la justice de lâempereur et le gouverneur nâavait pas le droit de le distraire de la juridiction de César pour le livrer à un autre tribunal, le sanhédrin.
Il sâagissait bien, en effet, de le faire juger à Jérusalem par le sanhédrinâ¯; seulement pour rassurer Paul et le gagner, si possible, à son projet Festus lui promet quâil sera présent à la séance.
Il ajoute, comme dit Bengelâ¯: «â¯dâune manière spécieuseâ¯Â», devant moi.
Verset 10
Paul se considère comme placé (grec se tenant debout) devant le tribunal de César, parce que tout magistrat romain rendait la justice au nom de lâempereur.
Là , ajoute-t-il (grec), il faut que je sois jugé. Et il donne les raisons de ce catégorique il faut.
Câest dâabord quâil est innocent à lâégard des Juifs et peut, par conséquent, récuser leur juridiction.
Les Juifs, je ne leur ai fait aucun tort.
Et ici il en appelle à la conscience de son juge lui-mêmeâ¯: comme toi aussi tu le reconnais très bienâ¯; Paul le conclut de la proposition que Festus vient de lui faire (verset 9), Festus ne laisserait pas libre de choisir ses juges un homme quâil croirait vraiment coupable.
Comparer aussi le récit de Festus, versets 17-19.
Verset 11
Les Juifs écartés, reste César à qui ils mâaccusent dâavoir manquéâ¯; sâil en est ainsi, si (grec) je suis dans lâinjustice, si jâai commis une action digne de mort, quâon me mette à mortâ¯; mais si cette seconde accusation est aussi fausse que la première, nul ne peut (selon les règles du droit) me livrer à eux (grec me livrer par grâce, par faveur, par complaisance pour eux).
Paroles qui devaient être toutes puissantes sur la conscience dâun magistrat romain.
Paul conclut en prononçant, selon le droit de tout citoyen romain, la parole décisiveâ¯: Jâen appelle à Césarâ¯! Sans aucun doute, lâapôtre parle avec tant dâassurance, parce quâil a dans la pensée la promesse de son Maître (Actes 23.11).
Verset 12
Chaque magistrat romain avait un conseil, dont les membres portaient le titre dâassesseurs, il devait prendre leur avis dans les cas graves.
Lâappel à lâempereur pouvait être écarté lorsque les motifs invoqués étaient manifestement insuffisants. Festus annonce à Paul que sa demande est accueillie et ainsi sâaccomplit la destinée de lâapôtre.
Verset 13
Festus expose à Agrippa le cas de Paul
Agrippa et Bérénice viennent à Césarée saluer Festus. Celui-ci parle au roi du prisonnier que Félix lui a laissé ; il raconte les sollicitations que lui adressèrent à Jérusalem les autorités juives, son refus de le leur livrer sans jugement, le procès ouvert à Césarée, où les Juifs présentèrent des griefs tout différents de ceux quâil attendait, des dissentiments dâordre religieux, relatifs à un certain Jésus, mort, que Paul prétendait être vivant ; il ajoute que Paul a rejeté sa proposition dâêtre jugé à Jérusalem et en a appelé à lâempereur. Agrippa exprime le désir dâentendre Paul. Festus lui dit quâil lâentendra le lendemain (13-22).
Paul comparaît en audience solennelle devant Agrippa et Bérénice
Le lendemain, se réunit une assemblée brillanteâ¯: Agrippa et Bérénice, des officiers, les principaux personnages de Césarée. Paul est amené. Festus le présente au roi, disant que les Juifs ont réclamé son supplice, mais quâil nâa trouvé en lui rien qui méritât la mort ; quâil a résolu de lâenvoyer à César, mais ne sait quâécrire à son sujet ; telle est la raison pour laquelle il le fait venir devant le roi, car il lui paraît absurde dâenvoyer un prisonnier sans indiquer les charges relevées contre lui (23-27).
Visite dâAgrippa et de Bérénice (13-27)
Saluer signifie rendre ses hommages, car Agrippa, malgré son titre de roi, devait cet acte de courtoisie au représentant de lâempereur dont il était le vassal.
Hérode Agrippa II était le fils de celui dont la mort a été racontée Actes 12.20 et suivants.
Lâempereur Claude, à la cour duquel il avait été élevé, lui avait donné, vers lâan 50 avec le titre de roi, la petite principauté de Chalkis dans le Liban avec le droit de faire la police du temple et de nommer le souverain sacrificateur.
En 53, il reçut, en échange de Chalkis, les tétrarchies de Philippe et de Lysanias, au nord-est de la Palestine (Luc 3.1). Ses domaines furent encore agrandis par Néron. Il vécut jusquâà la troisième année du règne de Trajan (98-117). Ce prince résidait ordinairement à Jérusalem.
Doué de quelques bonnes dispositions, mais faible, il reçut une vive impression des paroles de Paul (Actes 26.28).
Bérénice était la sÅur dâAgrippa II et vivait alors avec lui. Veuve dâun prince de Chalkis, son oncle, elle épousa en secondes noces Polémon, roi de Cilicieâ¯; mais bientôt elle se sépara de lui pour revenir vivre avec son frère. Plus tard, elle devint célèbre comme favorite de Titus (Suétone, 7). Racine lâa représentée, en lâidéalisant, dans sa tragédie de Bérénice.
Verset 15
Le texte reçu porteâ¯: demandant son jugement.
La variante de Codex Sinaiticus, B, A, Câ¯: sa condamnation, est admise par tous les critiques. Elle exprime mieux la haine des Juifs.
Verset 16
Le terme livrer un homme par grâce, par faveur marque la réprobation que soulève chez ce Romain une demande aussi contraire au droit.
Le texte reçu porteâ¯: livrer un homme à la mort ou à la ruine, contre Codex Sinaiticus, B, A, C, versions.
Verset 19
Festus, par égard pour Hérode, désigne les croyances des Juifs par un terme qui ne se prenait pas nécessairement en mauvaise part et signifiait, selon lâétymologie, crainte des dieux (comparer Actes 17.22, 2e note). Par lâemploi de ce terme, il évitait de formuler sa propre appréciation de ces croyances, quâil tenait sans doute pour des superstitions.
Le gouverneur romain parle dâun certain Jésus avec une superbe indifférence, que son ignorance excuse et qui est bien moins coupable que la haine des Juifs. Lâopinion de Paul que Jésus vit, câest-à -dire quâil est ressuscité, ne trouve guère de crédit chez Festusâ¯; il le marque en employant un mot méprisant qui revient à direâ¯: Paul prétend avec une certaine vanterie (comparer Romains 1.22).
Verset 21
Grecâ¯: En ayant appelé (demandant) à être réservé (ou gardé en prison) pour la connaissance de Sébastos.
Sébastos signifieâ¯: Celui qui doit être vénéré.
Augustus avait pour les Romains le même sens et tous les empereurs ont porté ce titre depuis Octave.
Verset 22
Comme Juif, Agrippa dut éprouver quelque intérêt pour dâhomme dont Festus venait de lui parlerâ¯; de là son désir de lâentendre lui-même.
Grecâ¯: Je voulais lâentendreâ¯; lâimparfait nâindique pas que son désir fût déjà ancien, mais quâil en subordonne la réalisation au bon plaisir de Festus.
Le gouverneur, de son côté, ne demandait pas mieux, espérant que lâopinion du prince Juif pourrait lâaider à sortir de lâembarras où il était (versets 20 et 26). Câest ce que donne à entendre sa prompte réponseâ¯: Demain tu lâentendras.
Verset 23
Il faut bien se rendre compte de la nature de cette assemblée et du but du discours que Paul y prononcera (Actes 26).
Lâapôtre en a appelé à Césarâ¯; le gouverneur a prononcé que cet appel aura son effet (verset 12). Il ne sâagit donc plus ici dâun jugement.
Si Festus a choisi la salle dâaudience, câest que câétait sans doute le local le mieux approprié à une telle assembléeâ¯; sâil y invite les chefs des cohortes (il y en avait cinq à Césarée, Josèphe, Guerre des Juifs, III, 4, 2) et les principaux personnages de la ville, câétait pour faire honneur au roi Agrippa.
Il désirait connaître lâopinion de celui-ci sur ce singulier prisonnier, dont il ne savait que penser. Il le croyait innocent (verset 25)â¯; mais en présence de lâinsistance des Juifs à lâaccuser, il était bien aise de pouvoir sâappuyer de lâavis dâun prince de leur nation.
Lâassemblée ainsi formée, lâapôtre fut amené, chargé de chaînes (Actes 26.29).
Verset 24
Les paroles de Festus nous montrent quâaux chefs du peuple juif sâétait jointe toute une multitude fanatisée qui demandait à grands cris la mort de lâapôtre (comparer Actes 22.22).
Luc nâavait pas rapporté ce détail dans son récit de la visite de Festus à Jérusalem (verset 7).
Verset 25
Telle est la traduction la plus autorisée du texte de Codex Sinaiticus, B, A, C.
Le texte reçu porteâ¯: «â¯ayant reconnu quâil nâa rien faitâ¦et lui-même en ayant appeléâ¦jâai résoluâ¯Â».
Mais lâinnocence reconnue de Paul nâétait pas un motif de lâenvoyer à Césarâ¯; tout au contraireâ¯! (Actes 26.32)
Verset 27
Lâenquête ou plutôt le simple examen du cas de Paul ne devait pas être suivi dâune sentence, puisque son sort était déjà officiellement réglé (verset 12).
Mais le gouverneur, en envoyant Paul à Rome, devait écrire au maître (grec au seigneur, titre adopté par les successeurs de Tibère), câest-à -dire faire un rapport.
Or, ne trouvant en Paul aucun délit politique et nâajoutant pas foi aux accusations religieuses des Juifs, quâil ne comprenait même pas, on conçoit quâil nâeût rien de certain à écrire. Et comme un tel procédé serait déraisonnable, il espérait que le résultat de lâentrevue avec Paul et lâavis dâAgrippa pourraient le tirer de cette position embarrassée.