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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-thessalonians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Plan du commentaire biblique de 1 Thessaloniciens 4
Vie sainte ; amour fraternel ; ordre et travail
Paul prie ses frères, selon les commandements quâil leur a donnés et selon la volonté de Dieu, de sâappliquer à la sainteté de la vie et, pour cela, dâéviter avant tout les passions impures auxquelles se livrent les païens (1-5).
Que nul ne fasse tort à son frère, car Dieu punit lâinjustice et il appelle ses enfants à la sainteté ; agir autrement, câest rejeter, non un homme, mais Dieu lui-même (6-8).
Quant à lâamour fraternel, vous êtes enseignés de Dieu lui-même, vous le pratiquez ; il ne sâagit que dây faire des progrès (9,10).
Il faut encore sâappliquer à une vie paisible, laborieuse, honnête envers le monde, afin de se suffire à soi-même (11, 12).
Verset 1
Vie Sainteâ¯; amour fraternelâ¯; ordre et travail (1-12)
En son nom, dans sa communion et par son Esprit (2 Corinthiens 5.20).
Lâapôtre met une grande solennité dans son langage, afin de rendre dâautant plus impressives les exhortations suivantes au sujet de la sanctification. Il sait le danger quâil y a à connaître sans pratiquer et lâexpérience lui a appris que les nouveaux convertis ne tirent pas, dès lâabord, toutes les conséquences sanctifiantes de la vérité évangélique.
Ces motsâ¯: comme aussi vous le faites (grecâ¯: «â¯comme aussi vous marchezâ¯Â») ont été omis à tort dans le texte reçu. Câest, de la part de lâapôtre, une manière délicate dâencourager ses frères à pratiquer ses enseignements et à persévérer ou à abonder dans une conduite qui est déjà la leur.
Verset 2
On voit par ces mots que, dès son premier séjour à Thessalonique, lâapôtre avait joint des préceptes moraux à lâexposition de la doctrine.
Tout prédicateur doit à la fois expliquer et appliquer la vérité. Mais toujours par le Seigneur Jésus, en son autorité, selon sa Parole et son Esprit. Hors de lui, même un apôtre nâaurait pas le droit de donner des préceptes et ces préceptes resteraient lettre morte.
Verset 4
Grecâ¯: «â¯Son propre vaseâ¯Â», qui renferme lââme, qui est lâorgane de lââme, raison de le conserver pur (comparer 2 Corinthiens 4.7). Dâautres interprètes veulent voir dans ce vase la femme mariée (1 Pierre 3.7) avec laquelle chaque mari doit vivre dans la sainteté et lâhonneur, en ne cédant pas à «â¯lâimpudicitéâ¯Â» (verset 3) et à la «â¯passion de convoitiseâ¯Â» (verset 5).
Ce sens nâest pas impossible, le premier est plus probable. La plupart des commentateurs lâadoptent.
Le verbe employé par lâapôtre signifie proprement non pas «â¯posséderâ¯Â», mais, «â¯gagner, acquérirâ¯Â» (Luc 21.19, note).
Verset 5
Comparer sur ce premier point des recommandations de lâapôtre 1 Corinthiens 6.13-20, notes.
Les mots passion de convoitise poursuivent lâimpureté jusquâà sa racine et la font envisager comme une force agissant dans lâhomme naturel et qui doit être combattue pour que la convoitise ne devienne pas passion.
Dâautres traduisentâ¯: «â¯maladie de convoitiseâ¯Â», expression figurée et dâune grande vérité, qui indique tout ce quâil y a de moralement corrompu, dâinsatiable, de capricieux dans les péchés de la chair.
Verset 6
Grecâ¯: «â¯dans lâaffaireâ¯Â».
Plusieurs interprètes ont cru voir au verset 6 un développement du verset 5 et entendent ces mots du tort que lâon peut faire à un frère par le péché de lâadultère. Cette explication nâest point fondéeâ¯; les termes renferment évidemment lâidée dâune injustice faite dans les rapports ordinaires de la vie et en particulier dans les affaires du commerce. Thessalonique, avec son trafic si multiplié et étendu, pouvait offrir mainte tentation de cette nature. Les chrétiens devaient donner lâexemple de la plus scrupuleuse honnêteté.
Comparer verset 2, note.
Verset 7
Paul revient au principe quâil a posé (verset 3), au grand motif qui, pour le chrétien, renferme et sanctionne tous les préceptes de la morale, la volonté de Dieu manifestée dans la vocation céleste adressée à ses enfants.
Ici le mot impureté est pris dans un sens général et signifie les injustices (verset 6) aussi bien que les péchés de la chair.
Verset 8
Grecâ¯: «â¯Celui qui rejetteâ¯Â», sans objet de ce verbe. On supplée ordinairementâ¯: ceci, ces préceptesâ¯; nous est préférable, puisque lâapôtre dit ensuiteâ¯: ne rejette pas un homme.
On ne peut exprimer en termes plus clairs lâautorité de la parole apostolique. Paul était fondé par le Seigneur lui-même à tenir ce langage (Luc 10.16).
Le texte reçu ditâ¯: «â¯qui nous a aussi donné lâEsprit Saintâ¯Â». Dâaprès les autorités décisives, il faut lire vous et ainsi lâapôtre nâinvoque pas seulement le témoignage du Saint-Esprit en lui et par lui, mais encore ce même témoignage dans le cÅur de ses lecteurs, ce qui est conforme à ce quâil leur a dit déjà (1 Thessaloniciens 2.13), que, pour eux, la parole de Paul était la Parole de Dieu attestée comme telle dans leur conscience (comparer aussi verset 9).
Ainsi, de toutes parts, se concentrent les rayons de la vérité et de lâautorité divines pour porter les âmes à lâobéissance.
Du reste, cette déclaration solennelle sâapplique en premier lieu aux préceptes moraux que lâapôtre vient de rappeler et il montre par là leur importance pour la vie chrétienne.
Verset 10
La Parole de lâÃvangile, vivante et efficace en eux, les a tellement liés les uns aux autres par lâamour, que des exhortations à cet égard leur sont devenues inutiles (comparer 1 Jean 2.20â¯; 1 Jean 2.27).
Magnifique témoignageâ¯! Toutefois, comme il faut quâil y ait progrès en toutes choses, Paul exhorte ses frères à abonder de plus en plus en cet amour qui est lââme de la vie chrétienne.
Le texte reçu porteâ¯: (verset 9) «â¯Vous nâavez pas besoin quâon vous en écriveâ¯Â». Cette leçon, qui est appuyée par un grand nombre de manuscrits et admise par Tischendorf, nous paraît renfermer une contradiction dans les termes et être une fausse imitation de 1 Thessaloniciens 5.1.
Verset 12
Comparer sur ce point important de la vie chrétienne, où il paraît que les disciples de Thessalonique étaient en défaut, 2 Thessaloniciens 3.6-12, note.
Au lieu de ce dernier motâ¯: besoin de personne, Calvin, suivi par nos versions ordinaires, traduitâ¯: besoin de rienâ¯; le grec permet les deux traductions. La première sâaccorde mieux avec le contexte.
Verset 13
Paul ne veut pas laisser ses frères dans lâignorance sur ce sujet important, afin quâils ne sâattristent pas au sujet de leurs morts ; le fondement certain de leur espérance, câest la résurrection de Jésus-Christ, garant de la leur (13, 14).
à la venue du Seigneur, ceux qui vivront encore nâauront aucun avantage sur les morts ; mais, au signal divin, ceux-ci ressusciteront dâabord, puis les vivants seront réunis au Seigneur et tous seront avec lui pour toujoursâ¯: telle est la grande consolation des chrétiens (15-18).
La résurrection des morts, la venue du Seigneur (13-18)
Grecâ¯: «â¯Que vous ignoriezâ¯Â». Il sâagit, non dâune négation de la résurrection des morts, comme Paul la trouvait à Corinthe et qui lâobligeait à prouver cette doctrine (1 Corinthiens 15), mais simplement dâun manque de lumières, bien naturel chez des chrétiens qui nâavaient joui que quelques semaines des instructions apostoliques (Introduction).
Leurs vues sur la résurrection étaient obscuresâ¯; leur foi, sur ce point, chancelanteâ¯; ils rattachaient toutes leurs espérances dâavenir au retour de Christ, au rétablissement de son règneâ¯; mais ils ne savaient pas bien comment y auraient part ceux quâils voyaient mourir avant cette grande consommation de toutes choses. De là , pour eux, une tristesse très naturelle (verset 13), et le but de lâapôtre, dans lâinstruction qui suit, est de leur offrir une vraie consolation (verset 18).
Câest-à -dire les morts. Câest bien à tort que la version dâOstervald et dâautres ne conservent pas cette douce image. Pour le chrétien la mort est un sommeil qui sera suivi du réveil et sera comme un repos après le travail et la fatigue du jour (1 Thessaloniciens 4.15â¯; Matthieu 9.24â¯; Jean 11.11â¯; Actes 7.60â¯; 1 Corinthiens 15.20).
Point dâespérance de la vie éternelle. Ces autres sont les païens et tous ceux qui sont dans lâignorance ou le doute au sujet de la résurrection (verset 18, note).
Verset 14
Quel est le fondement de notre foi en la résurrection� Voilà ce que les Thessaloniciens, ce que tous les croyants doivent clairement connaître.
Ce fondement, câest la mort et la résurrection de Jésus, par lesquelles il a vaincu le péché et la mort (1 Corinthiens 15.3 et suivants). Pour être consolés et pour pouvoir espérer au sujet de leurs morts, les Thessaloniciens devaient seulement être bien fondés dans la foi (si nous croyons) en Christ, comme en leur Sauveur et avoir la certitude que, quoi quâil arriverait, il était leur vie.
Ceux qui, par cette foi, sont devenus un avec Christ, Dieu les ramènera aussi par Jésus avec lui (Romains 8.11), mot qui renferme non seulement la certitude de la résurrection, mais encore de la réunion éternelle avec lui et avec tous ses rachetés.
Quelques interprètes ont prétendu quâil fallait traduireâ¯: «â¯ceux qui sont endormis en Jésusâ¯Â», ou par Jésus, pour lui, comme les martyrs, au lieu de rapporter «â¯par Jésusâ¯Â» au verbeâ¯: «â¯ramèneraâ¯Â». La phrase grecque ne se prête pas à cette construction. Sans doute lâapôtre ne suppose une résurrection bienheureuse que pour ceux qui sont morts dans la foi en Jésus (verset 16)â¯; mais ici, il ne sâoccupe que de lâacte tout-puissant de la résurrection, quâil attribue, ainsi que le fait toute lâÃcriture, au Fils de Dieu (Jean 5.21-28â¯; Jean 6.39â¯; Jean 6.54â¯; 2 Corinthiens 4.14â¯; Philippiens 3.21).
Verset 15
Quelle est cette parole du Seigneur, sur laquelle Paul fonde lâinstruction qui va suivreâ¯? Est-ce Matthieu 24.31â¯? Ou une autre parole de Jésus, qui lui était parvenue par tradition, comme le pense Calvin (comparez, par exemple, Actes 20.35)â¯? Ou lâune des révélations que Paul avait reçues directement du Seigneur (comparez 1 Corinthiens 7.10-12, 1 Corinthiens 7.25â¯; 1 Corinthiens 11.23â¯; Galates 1.12)â¯? ou enfin simplement la Parole du Seigneur que Paul annonçait en ceci, comme dans tout son enseignementâ¯?
Les opinions peuvent varier sur ces suppositionsâ¯; mais, au fond, la déclaration de lâapôtre reste la mêmeâ¯: ce quâil va nous apprendre sur les scènes futures du jour de Christ est la Parole du Seigneur.
Nous les vivants qui sommes laissés pour la venue du Seigneur,â¦Ã prendre ces paroles dans leur sens le plus simple, elles signifient que Paul attendait la venue du Seigneur comme imminente et supposait quâelle le trouverait encore au nombre des vivants. Lâévénement nâa point confirmé cette prévision.
Certains exégètes modernes font grand état de lâerreur que lâapôtre aurait commise en ceci. Pour éluder la difficulté et sauvegarder lâautorité de la parole apostolique, faut-il admettre avec plusieurs commentateurs que, quand lâapôtre dit nous, il parle dans un sens communicatif, comme sâil disaitâ¯: les hommes, ceux qui vivrontâ¯? Non, cela est forcé et lâexégèse ne doit jamais recourir à des expédients.
Il faut encore moins supposer, avec Calvin, que Paul, tout en sachant par quelque révélation spéciale que Christ ne viendrait pas de si tôt, enseignait cependant son retour prochain pour que les fidèles fussent prêts à toute heure. Non, il faut simplement tenir compte de lâétat dâesprit des premiers disciples et des conditions dans lesquelles se posait à eux la question du retour de Christâ¯? Leur Maître avait positivement refusé de répondre à leurs demandes sur lâépoque de sa venue et avait voulu les laisser dans une complète incertitude (Marc 13.32â¯; Actes 1.7).
Ce nâétait quâà cette condition que lâesprit dâattente, de vigilance, de prière, si nécessaire à la vie des fidèles ici-bas, pouvait exercer sur eux, dès lâorigine, sa puissante et salutaire influence morale (Luc 12.35-40â¯; Matthieu 24.42-51â¯; Matthieu 25.13).
Après ce refus de toute révélation, dâune part et ces solennels avertissements, de lâautre, les disciples devaient, pour obéir à Jésus, lâattendre chaque jour et nous le devons comme eux, au lieu dâimiter tant de chrétiens légers qui disent avec le mauvais serviteurâ¯: «â¯Mon maître tarde à venirâ¯Â» (Matthieu 24.48), et en prennent occasion dâoublier la vigilance et de négliger leur devoir. Aussi, est-ce dans cette disposition dâesprit que nous trouvons tous les serviteurs de Christ (1 Corinthiens 15.51, noteâ¯; 1 Pierre 4.7â¯; 1 Jean 2.18â¯; Jacques 5.8).
Il faut même reconnaître franchement que toute lâÃglise primitive attendait le retour imminent du Seigneur, selon ses enseignementsâ¯: «â¯Veillez, car vous ne savez ni le jour, ni lâheureâ¯Â».
Le langage de Paul dans notre passage ne dit pas autre chose. Il nâenseigne pas que lui et ses lecteurs vivront au retour de Christâ¯; il en suppose la possibilité et il le devait. Ce qui vient dâêtre indiqué était tellement sa pensée, quâil prend le plus grand soin, ici même (1 Thessaloniciens 5.1 suivants), de proclamer, dans les termes exprès dont sâétait servi Jésus-Christ, la complète incertitude, le redoutable inattendu de lâapparition du Souverain Juge (comparer 2 Thessaloniciens 2.1 suivants).
Au reste, le but de lâapôtre est de rassurer ses lecteurs au sujet de ceux qui dorment, en leur déclarant quâils nâauront aucun désavantage relativement aux vivants, puisque, par une glorieuse résurrection, le Seigneur les ramènera avec lui et tous ses rachetés (versets 16 et 17), sans que les uns «â¯devancentâ¯Â» les autres.
Verset 16
Ou cri de commandement, image empruntée au commandement dâune armée, ou au signal donné à des matelots de lever lâancre pour la manÅuvre. Comme au signal et au commandement dâun général toute son armée sâébranle et obéit, ainsi lâinnombrable armée des rachetés se lèvera à la voix toute-puissante de son Chef (comparer Matthieu 24.30â¯; Matthieu 24.31).
La voix dâun archange, la trompette de Dieu, désignent ce que lâapôtre a appelé le signal du commandement.
Lâarchange suppose la présence et lâaction de lâarmée céleste, de ces «â¯esprits administrateursâ¯Â» (Hébreux 1.14) qui prennent part à lâaccomplissement glorieux du règne du Sauveur, comme ils ont pris part à tous les événements importants de sa vie sur la terre (Luc 1.11â¯; Luc 2.9-15â¯; Luc 22.43â¯; Luc 24.4â¯; Actes 1.10).
Jésus lui-même fait constamment intervenir les anges dans les grandes scènes de sa venue (Matthieu 13.39-41â¯; Matthieu 13.49â¯; Matthieu 16.27â¯; Matthieu 25.31â¯; comparez 2 Thessaloniciens 1.7).
Au-dessus de ce monde visible et de notre humanité déchue, la pensée sâarrête avec bonheur sur ce royaume de la lumière habité par des esprits purs et bienheureux, qui ne sont point indifférents à nos intérêts éternels, mais prennent au contraire une vive part au salut dâun monde pécheur (Luc 15.10).
Le rétablissement de lâharmonie et de la sainteté dans notre humanité sauvée est pour toute la création intelligente et douée dâamour, comme une fête par laquelle Dieu est glorifié à ses yeux (Ãphésiens 3.10, note). Aussi, bien que ces descriptions des scènes du jour de Christ ne puissent nous en donner quâune idée très faible et incomplète, il faut se garder de nây voir que des images sans réalité.
Voir 1 Corinthiens 15.51-53, note.
Il ne sâagit point ici dâune première résurrection qui serait suivie dâune secondeâ¯; le contraste établi par lâapôtre nâest pas entre ceux qui sont morts en Christ et les infidèles, mais bien entre ces morts en Christ et ceux qui vivront à sa venue (verset 17). Paul veut dire, pour la consolation de ses lecteursâ¯: «â¯nous ne devancerons point ceux qui dormentâ¯Â» (verset 15), mais avant la réunion de tous pour aller au-devant du Seigneur, Christ aura brisé les liens de la mort pour ses rachetés qui y étaient retenus.
Verset 17
Cette ascension des rachetés vivant encore sur la terre au retour du Seigneur, suppose la transmutation de leurs corps, déjà glorifiés (1 Corinthiens 15.51â¯; 1 Corinthiens 15.52), et affranchis par là même des lois physiques de la pesanteur, tel quâétait le corps de Christ lors de son ascension (comparer Philippiens 3.21).
Cette transformation, par laquelle le corps mortel et corruptible sera revêtu dâimmortalité et dâincorruptibilité, sera, pour les vivants, de même nature que la résurrection glorieuse pour les morts en Christ (comparer 2 Corinthiens 5.4).
Quand lâapôtre ditâ¯: «â¯au-devant du Seigneur, en lâairâ¯Â», il ne veut point dire que là sera le lieu où ils resteront avec le Seigneur, mais seulement quâils sâélèveront au-devant de lui, sâuniront à lui, dâune manière visible, pour se rendre avec lui dans le séjour de sa gloire (verset 18, note).
Verset 18
Ces paroles, câest toute lâinstruction qui précède sur notre dernière fin, mais particulièrement ces motsâ¯: ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Câest là , pour quiconque aime le Seigneur Jésus, la souveraine consolation, lâespérance ineffable par laquelle le Sauveur encourageait déjà ses disciples quâil laissait attristes de son départ. Jean 14.3â¯; Jean 17.24â¯; comparez 1 Jean 3.2.
Quelles que soient les obscurités qui subsistent encore pour nous sur le monde invisible et sur le rétablissement final du règne du Sauveur, ce seul fait, être avec le Seigneur, suffit parfaitement à la foi, à lâespérance, à la consolation, soit pour nous-mêmes, soit au sujet de ceux qui nous ont devancés, nous étant enlevés par la mort (verset 13).
En effet, là où est le Seigneur, là il nây a plus ni péché, ni mort, ni souffrance, mais plénitude de la vie, de la paix, de la gloireâ¯; la présence du Sauveur, la communion parfaite avec Dieu, câest le ciel. Une telle espérance détache le cÅur de la terre et des choses visibles pour lâélever, avec toute la puissance de ses affections, vers Celui que nous attendons des cieux (Philippiens 3.20â¯; Philippiens 3.21).