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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-thessalonians-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Plan du commentaire biblique de 1 Thessaloniciens 2
Comment Paul exerça son apostolat à Thessalonique
Son arrivée ne fut pas sans fruits, mais il eut le courage dâannoncer lâÃvangile dans un grand combat, quoiquâil eût peu avant souffert la persécution à Philippes (1, 2).
Il nâavait en cela aucune intention mauvaise, mais comme câest Dieu qui lui avait confié son Ãvangile, il nâa cherché en lâannonçant ni lâapprobation des hommes, ni un avantage terrestre, ni aucune gloire humaine ; bien quâil eût pu user de son autorité apostolique, il a été doux comme une mère qui soigne tendrement ses enfants ; bien plus, tel était son amour des âmes, quâil aurait voulu leur donner, avec lâÃvangile, sa propre vie (3-8).
Ses lecteurs ont été témoins de ses labeurs, car il travaillait nuit et jour pour ne leur être point à charge ; ils savent aussi combien sa vie personnelle fut irréprochable et que, comme un père, il les exhortait, les consolait, les conjurait de répondre dignement à leur vocation céleste (9-12).
Verset 1
Comment Paul exerça son apostolat à Thessalonique (1-12)
Voir 1 Thessaloniciens 1.9, note.
Son entrée eût été vaine (grecâ¯: «â¯videâ¯Â»), si elle avait été sans fruits, sans résultats (comparez 1 Thessaloniciens 3.5â¯; Galates 2.2â¯; 1 Corinthiens 15.10)â¯; ou si sa prédication avait été en elle-même sans force, en paroles seulement (1 Thessaloniciens 1.5â¯; comparez 1 Corinthiens 15.14â¯; Ãphésiens 5.6).
Verset 2
Paul mentionne des faits de son ministère bien connus par le livre des Actes (Actes 16.22 et suivantsâ¯; Actes 17.1 et suivants).
Persécuté, maltraité dans une ville, il ne se rendait dans une autre que pour y annoncer encore cet Ãvangile qui lui suscitait de nouveaux adversaires. Aussi le courage dâun tel dévouement est-il exprimé ici trop faiblement par ces termesâ¯: Nous prîmes confiance en notre Dieu.
Le mot grec, que la traduction ne peut rendre quâimparfaitement, signifie plutôtâ¯: «â¯Nous usâmes hardiment de liberté en notre Dieuâ¯Â», langage qui montre, à la fois, lâénergie du sentiment qui le faisait agir et la source dâoù il tirait tant de force. Ce mot revient souvent dans le Nouveau Testamentâ¯; ainsi Actes 9.27â¯; Ãphésiens 6.20.
Sur ce terme lâÃvangile de Dieu, voir Romains 1.1, note.
Verset 3
Ou fraude. Tout dans les motifs (versets 5 et 6), dans les doctrines prêchées et dans la manière de les annoncer, a été conforme à la pureté, à la sincérité, à la droiture du caractère chrétien.
Entretenir cette conviction, cette confiance dans le cÅur de ses lecteurs était, de la part de lâapôtre, un moyen de les affermir dans la foi et avant tout de rendre compte (car) de la sainte hardiesse dont il vient de parler (verset 2).
Verset 4
Sur ce contraste plaire aux hommes, plaire à Dieu, voir Galates 1.10, note.
Plaire à Dieu seul est la conséquence nécessaire de ce double faitâ¯: avoir été éprouvé de Dieu et sentir constamment son cÅur éprouvé par ce même Dieu qui en connaît tous les replis.
Câest seulement à des hommes qui remplissent cette double condition que Dieu confie lâÃvangile (comparer Galates 2.7).
Nos versions ordinairesâ¯: «â¯approuvés de Dieuâ¯Â» ou «â¯jugés propresâ¯Â», sont grammaticalement inexactes, mais ne sâéloignent pas beaucoup de la pensée de lâapôtreâ¯; car ce qui a été éprouvé par Dieu et trouvé pur, est aussi approuvé de lui.
Verset 5
Jamais nous nâavons annoncé des doctrines qui flattent les penchants corrompus du cÅur de lâhomme, mais au contraire des vérités qui lâhumilient et crucifient ses convoitises. Câest la marque à laquelle on reconnaît surtout une vraie prédication de la Parole de Dieu.
Motifs intéressés qui se dissimulent sous des apparences de dévouement à la vérité (comparer 1 Pierre 5.2).
Paul en appelle, pour les paroles et la conduite, au témoignage des hommes (comme vous le savez)â¯; pour les intentions du cÅur, au témoignage de Dieu (verset 10).
Verset 6
Grecâ¯: «â¯Ayant le pouvoir dâêtre en poidsâ¯Â», comme apôtre de Christ.
Ce mot peut signifier être à charge à lâÃglise, qui a le devoir de pourvoir à la subsistance des serviteurs de Dieu (Luc 10.7â¯; 1 Corinthiens 9.3-14â¯; 1 Timothée 5.17â¯; 1 Timothée 5.18).
Plusieurs interprètes adoptent ce sens à cause du verset 9, où se trouve le verbe être à charge, dérivé du même mot. Mais cette expression signifie aussi (comme notre tournure française avoir du poids) être en honneur, en autorité. Ce dernier sens est préférable à cause du contexte immédiatâ¯: Paul nâa point cherché la gloire qui vient des hommes, et, bien quâil eût eu le pouvoir dâuser dâautorité, parce quâil était apôtre de Christ, il a préféré «â¯Ãªtre doux comme une nourrice qui prend un tendre soin de ses enfantsâ¯Â» (verset 7).
Ainsi, lâidée dâautorité sâaccorde fort bien avec les paroles qui précèdent et lâimage qui suit, tandis que le droit de recevoir son entretien est une pensée étrangère à lâensemble. Paul ne la présente quâau verset 9.
Verset 7
Luther traduitâ¯: «â¯Nous avons été maternelâ¯Â», ce qui est bien en harmonie avec cette belle et touchante image, dont notre version ne rend pas même toute la portée.
Le mot que nous traduisons par prendre un tendre soin signifie proprement «â¯une nourrice qui réchauffe (sur son sein) ses propres enfantsâ¯Â».
Cette tendresse paraîtra plus frappante encore si lâon se souvient que lâhomme qui lâéprouve occupe la première place parmi les caractères forts et énergiques (comparer verset 8).
Verset 8
Pathétique développement et application de lâimage du verset 7.
Verset 9
Ainsi agissait lâapôtre envers les chrétiens de Corinthe (comparer 1 Corinthiens 4.12â¯; 1 Corinthiens 9.6-12â¯; 2 Corinthiens 11.9â¯; 2 Corinthiens 12.14).
Dâautres fois, cependant, il acceptait des Ãglises ce quâil lui fallait pour sa subsistance (2 Corinthiens 11.8â¯; Philippiens 4.10 et suivants). Dans lâune et lâautre manière dâagir, il était mû par des motifs de prudence chrétienne et par lâamour des âmes.
Verset 10
Saintement envers Dieu, justement envers les hommes, irréprochablement de toutes manières.
On a le droit de parler ainsi quand on peut en prendre à témoin Dieu et les hommes et câest là un puissant témoignage en faveur de la vérité quâon a prêchée. Et cela dâautant plus quâil sâagit de croyants avec lesquels Paul avait été en rapport personnel et qui avaient assez de discernement pour juger de sa vie.
Verset 12
Comparer Actes 20.31.
Avoir exhorté, consolé (ou encouragé), conjuré (grecâ¯: «â¯rendant témoignageâ¯Â», Ãphésiens 4.17) chacun (verset 11) avec la tendresse dâun père, câest le seul moyen de pouvoir dire à ceux qui périssentâ¯: «â¯Je suis net du sang de vous tousâ¯Â» (Actes 20.26). Et cependant lâapôtre invoque auprès de ses lecteurs un motif bien plus puissant encore, le devoir de se conduire dâune manière digne du Dieu saint et de la gloire à laquelle il les appelle par lâÃvangile.
Verset 13
Paul rend grâces à Dieu de ce quâils reçurent son message comme la Parole de Dieu même, ce quâil est en effet et de ce quâils surent souffrir pour leur foi à lâexemple des Ãglises de Judée, persécutées par les Juifs (13, 14).
Cette haine des Juifs est la même qui a fait mourir le Seigneur et les prophètes, qui persécute les disciples, qui met le comble aux péchés des Juifs, qui provoque sur eux la colère de Dieu (15, 16).
Comment les Thessaloniciens reçurent lâÃvangile (13-16)
Pour cela, pourquoiâ¯? à cause de la manière sérieuse, sainte, pleine dâamour et de dévouement dont il avait annoncé lâÃvangile (versets 1-12), câest pour cela quâil en vient à rendre grâce de ce que, de leur côté, les Thessaloniciens avaient reçu cette parole comme celle de Dieu même.
Dâautres rapportent câest pour cela aux derniers mots du verset 12 «â¯qui vous appelle à son royaume et à sa gloireâ¯Â». Paul voudrait direâ¯: «â¯Eu égard à ce but glorieux de votre vocation, nous rendons grâces à Dieu de ce que vous avez reçu lâappel qui vous était adresséâ¯Â».
Grecâ¯: «â¯De ce que, recevant de nous la parole de lâouïe de Dieuâ¦â¯Â» La parole de lâouïe, ou parole entendue, câest la prédication de lâapôtre (ainsi Romains 10.16 suivantsâ¯; Hébreux 4.2)â¯; mais cette prédication nâest pas de lui, elle est de Dieu, en lâautorité et par lâEsprit duquel Paul lâa prêchée. Et câest ainsi que les Thessaloniciens lâont reçue (voir les paroles qui suivent).
Paul déclare que sa parole est véritablement la Parole de Dieuâ¯; câest pourquoi il peut ajouter que celui qui le rejette rejette Dieu et non pas un homme (1 Thessaloniciens 4.8). Mais comment les chrétiens de Thessalonique ont-ils reconnu en cette parole la Parole de Dieu et pourquoi lâontils reçue comme telleâ¯? Parce quâelle a agi avec efficace en eux qui ont cru. Ainsi la parole porte avec elle son propre témoignage, comme la lumière, comme la chaleur, comme la vie, comme toute autre force (comparer Actes 14.3).
Or, une force qui a atteint le cÅur, qui lâa converti à Dieu, qui a réveillé et purifié la conscience, en un mot, qui a transformé tout lâêtre en une nouvelle créature, cette force ne peut pas être attribuée à lâhommeâ¯; elle vient de Dieu.
Aussi lâapôtre rend encore une fois grâces à Dieu (comparer 1.2) de cet effet de sa parole sur les Thessaloniciens et montre ainsi quâil ne considère point leur conversion comme leur propre Åuvre, mais comme une Åuvre de Dieu. Paul en appelle souvent à lâexpérience des chrétiens pour les affermir dans la foi ou les y ramener lorsque lâerreur les en a détournés, leur montrant quâils portent en eux-mêmes le témoignage de Dieu (1 Thessaloniciens 4.9â¯; 1 Corinthiens 2.4-5â¯; 1 Corinthiens 9.1-3â¯; Galates 3.1-5â¯; 2 Corinthiens 1.21â¯; 2 Corinthiens 1.22â¯; Romains 8.16).
Verset 14
Voir 1 Thessaloniciens 1.1, seconde note.
Verset 16
Grecâ¯: «â¯Jusquâà la finâ¯Â», jusquâà lâextrémité.
Paul voit encore un sceau de lâÅuvre de Dieu dans le fait que les Thessaloniciens ont souffert pour Jésus-Christ et sont par là devenus semblables aux Ãglises de Judée.
En effet, câest au milieu de persécutions exécutées par les autorités païennes, par leurs propres compatriotes, agissant à lâinstigation des juifs, quâils ont reçu lâÃvangile (Actes 17.5 suivants), et lâon peut croire que ces persécutions ne cessèrent point avec le départ de lâapôtre (1 Thessaloniciens 3.3).
Celui-ci, ému de ce douloureux souvenir, condamne sévèrement lâendurcissement de ces Juifs incrédules, pour que les Thessaloniciens ne sâétonnent pas dâêtre les objets de leur haine. Il veut peut-être aussi les prémunir contre les tentatives futures des chrétiens judaïsants qui voulaient incorporer les païens convertis au peuple juif et troublaient les Ãglises par des doctrines contraires au pur Ãvangile de la grâce de Dieu.
Câest pourquoi il rappelle que, toujours opposés à la vérité, les Juifs ont mis à mort le Seigneur, aussi bien que les prophètes (Matthieu 23.30-34), et que, partout adversaires de Dieu (grecâ¯: «â¯ne plaisant point à Dieuâ¯Â») et ennemis des hommes, ils voudraient empêcher les messagers du salut de parler aux païens dont ils sont jaloux, parce que leur conversion renverse les barrières du nationalisme égoïste et orgueilleux auquel ils ne veulent pas renoncer.
Aussi lâapôtre peut dire que cet endurcissement obstiné comble la mesure de leurs péchés, et, dans le pressentiment douloureux de la ruine qui va fondre sur cette nation, il déclare que la colère (de Dieu) a atteint son dernier terme à son égard (comparer une expression semblable dans Marc 3.26).
Quand on se souvient du profond attachement de lâapôtre pour son peuple (Romains 9.1 et suivantsâ¯; Romains 10.1 et suivants), on conçoit ce que ces déclarations devaient lui coûterâ¯; mais il faut que la vérité de Dieu lâemporte sur tous les sentiments humains.
Verset 17
Paul a voulu par deux fois retourner auprès des Thessaloniciens (17, 18).
Ils sont, en effet, sa joie et sa couronne de gloire pour lâavènement du Seigneur (19, 20).
Désir de lâapôtre de revoir les Thessaloniciens (17-20)
Il y a dans le grec un terme plus fort et plus tendre qui montre combien cette séparation lui est douloureuseâ¯: «â¯Ã©tant devenu orphelin loin de vousâ¯Â». Aussi ajoute-t-il que cette séparation nâest quâextérieure et que, par le cÅur, il est auprès dâeux.
Câest avec ce verset quâaurait dû commencer le troisième chapitre, tout entier rempli de ces rapports personnels dont Timothée fut lâintermédiaire et quâil aborde maintenant.
Verset 18
Paul restreint sa première affirmationâ¯: lui seul a fait cette double tentative de retourner à Thessalonique.
Paul voulut probablement retourner à Thessalonique déjà pendant son séjour à Bérée et nous savons quâalors il dut poursuivre son voyage vers Athènes, à cause de la persécution qui sâacharnait sur ses pas (Actes 17.13).
La même cause dâempêchement put se renouveler plus tard. Or, câest à Satan que Paul attribue cet empêchement et à bon droit. Ne venait-elle pas du prince des ténèbres, cette haine qui partout poursuivait lâenvoyé de Dieu, sâefforçant dâanéantir son Åuvreâ¯?
Paul pouvait, en dernier résultat, voir dans ces événements de sa vie la volonté de Dieu qui domine sur tout, même sur lâenferâ¯; mais la cause prochaine nâen restait pas moins réelle à ses yeux et ce quâil dit en cette occasion renferme un sérieux enseignement pour tous les serviteurs de Dieu qui sont entravés dans leur Åuvre.
Il nây a, du reste, aucun rapprochement à faire entre cette parole de lâapôtre et des passages tels que Actes 16.7.
Verset 20
Cette effusion dâaffection et de joyeuse espérance devait faire sentir aux disciples de Thessalonique combien était ardent le désir de lâapôtre de les revoir (verset 18) et de les affermir dans la foi.
Sans doute le chrétien ne doit chercher son espérance, son bonheur, sa couronne de gloire que dans son Seigneur et son Dieu et Paul le savait bien (1 Corinthiens 1.31â¯; 1 Corinthiens 3.21)â¯; mais plus le fidèle possède ainsi toutes choses en son Sauveur, plus il peut jouir abondamment et purement des grâces que Dieu lui accorde.
Or, quelle joie plus pure, quelle gloire plus grande pour un pauvre mortel, que de retrouver au dernier jour des âmes amenées par son moyen à la félicité des cieuxâ¯!
Selon la version dâOstervald, à laquelle il coûte si peu dâomettre une particule souvent importante, Paul dirait aux Thessaloniciens seuls quâils seront sa joie et sa couronne, et cela, aurait pu affliger dâautres Ãglises. Mais nonâ¯; il ditâ¯: vous aussi, indiquant par là quâil attend la même récompense dâautres de ses enfants en la foi (2 Corinthiens 1.14â¯; Philippiens 4.1).