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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Revelation 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/revelation-6.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Revelation 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Apocalypse 6:1
* L’ouverture des sceaux : le premier, deuxième, troisième, et quatrième. (1-8)
Le cinquième. (9-11)
Le sixième. (12-17)
(1-8)
Christ, l’Agneau, ouvre le premier sceau. Analysons ce qui apparut :
- Un cavalier sur un cheval blanc. L’allure de ce cheval blanc semble indiquer un temps de paix, ou de premier progrès de la religion chrétienne ; ce cheminement s’effectue dans la pureté, au temps où son Fondateur céleste, envoyant les apôtres enseigner toutes les nations, annonçait : « voici ! Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». La « Religion divine » est couronnée, étant parée de la faveur céleste, et armée spirituellement contre Ses ennemis ; son destin final est la victoire !
- À l’ouverture du deuxième sceau, un cheval roux apparaît ; il représente les jugements et la désolation. L’épée pour faire la guerre et la persécution, est un jugement épouvantable ; elle ôte la paix de la terre, une des plus grandes bénédictions ; les hommes, qui auraient dû s’aimer les uns les autres et s’aider mutuellement, sont poussés à s’entretuer. De telles scènes se déroulèrent déjà, dans la période qui suivit la naissance du Christianisme, lorsque négligeant la charité et les liens de la paix, les responsables chrétiens, divisés entre eux, ont tir él’épée, s’enlisant ainsi dans leur culpabilité.
- À l’ouverture du troisième sceau, un cheval noir apparut ; cette couleur dénote le deuil et le malheur, les ténèbres et l’ignorance. Le cavalier avait une balance en sa main. Des tentatives ont été faites pour porter atteinte à la réputation des disciples, les accusant de pratiquer des coutumes superstitieuses. à mesure que le « ruisseau » du Christianisme s’est éloigné de sa source de pureté, il s’est de plus en plus corrompu. Durant la progression de ce cheval noir, la nourriture de base est hors de prix, alors que les denrées les plus onéreuses ne sont pas touchées... Selon le langage prophétique, symboliquement, ces paroles peuvent signifier la « nourriture » de la connaissance religieuse, avec laquelle les âmes des hommes sont alimentées, jusqu’à leur entrée dans la vie éternelle ; c’est cette nourriture que nous sommes invités à acheter, dans Ésaïe 55:1. Mais lorsque les « sombres nuages » de l’ignorance et de la superstition, imagés par ce cheval noir, se sont étendus sur le monde chrétien, la connaissance et la pratique de la véritable piété se sont raréfiées. Quand un peuple rejette sa nourriture spirituelle, Dieu peut le priver, en toute justice, de son pain quotidien. La privation de pain est un jugement terrible ; mais celle de la Parole de Dieu l’est encore plus...
- À l’ouverture du quatrième sceau, un autre cheval parut, de couleur livide. Son cavalier était « la Mort », inspirant toutes les terreurs possibles. Les serviteurs, ou partisans de ce cavalier, étaient les habitants du « séjour des morts », un lieu de misère éternelle pour tous ceux qui meurent dans leurs péchés ; dans les périodes de tuerie générale, des multitudes descendent dans cet abîme, sans y être préparées... La période du quatrième sceau est une période de destruction et de dévastation, détruisant tout ce qui peut rendre une existence heureuse, faisant des ravages dans la vie spirituelle des hommes.
Le « mystère de l’iniquité » était ainsi révélé, et son pouvoir étendu à la fois, sur les vies et sur les consciences des hommes. Les périodes de déroulement de ces quatre époques ne peuvent être déterminées avec précision, car les changements opérés sont relativement progressifs. Dieu a donné à ces cavaliers un certain pouvoir : ils sont les instruments de Sa Colère, ou ceux de Ses Jugements ; toutes les calamités ici-bas arrivent selon Son Commandement ; elles ne surgissent que lorsque Dieu les envoie, et pas au-delà de ce qu’Il permet.
Apocalypse 6:9
(9-11)
La vision de l’apôtre, à l’ouverture du cinquième sceau est très émouvante : il voit en effet sous l’autel, les âmes des martyrs ; elles se tiennent au pied de l’autel, dans les cieux, aux pieds de Christ.
Les persécuteurs ne peuvent tuer que le corps ; ils ne peuvent rien faire de plus : l’âme vit toujours ! Dieu a réservé une bonne place, dans un monde meilleur, pour ceux qui sont fidèles jusqu’à la mort. Ce n’est pas leur propre mort, mais le sacrifice de Christ qui leur assure leur entrée dans le ciel. Ces âmes ont souffert à cause de la Parole de Dieu. Le meilleur des hommes peut donner sa vie pour cette cause : la foi dans la Parole de Dieu, ainsi qu’une confession inaltérable de cette ferme espérance. Les âmes sous l’autel, soumettent leur cause à Celui à qui appartient la vengeance.
Le Seigneur est le « consolateur » de ses serviteurs affligés, et leur sang est précieux à Sa vue. Alors que la mesure du péché des persécuteurs augmente, il en est de même du nombre des serviteurs de Christ, persécutés et martyrisés. Quand cette mesure sera à son comble, Dieu enverra la tribulation à ceux qui les auront tourmentés, ainsi qu’une félicité et un repos sans faille, à ceux qui auront connu le martyr pour Christ.
Apocalypse 6:12
(12-17)
Quand le sixième sceau fut ouvert, il y eut un grand tremblement de terre, à tel point, que les fondations des églises et des différents états furent terriblement ébranlées.
On trouve en abondance, dans les prophéties de l’Écriture, des descriptions aussi claires des changements futurs ; ces événements sont des figures symboliques qui annoncent la fin du monde et le jour du Jugement. La crainte et la terreur saisiront les hommes de tous rangs. Ni la grandeur, ni la richesse, ni la valeur, ni la force, ne pourront protéger les hommes en ce temps. Ils désireront que personne ne puisse les voir dans leur terreur ; ils chercheront même à ne plus exister !
Bien que Christ soit « l’Agneau », Il peut néanmoins se fâcher, et Sa colère peut être extrêmement virulente ; car si le Rédempteur en personne, Celui qui apaise le courroux de Dieu, est notre Ennemi, où pourrons-nous alors trouver un ami pour plaider notre cause ?
De même que les hommes ont « leur » jour d’opportunité, et leurs saisons de grâce, Dieu a aussi, en toute justice, « Son » jour, pour manifester Sa Colère.
Il semble que le renversement du paganisme de l’empire Romain soit ici annoncé. Ce texte décrit les idolâtres cherchant à se dissimuler dans leurs repaires et dans leurs cavernes secrètes, tentant vainement d’échapper à la ruine. Dans la perspective de ce jour particulier, alors les signes des temps démontrent à ceux qui croient en la Parole de Dieu, que le Roi des rois approche, les chrétiens sont appelés à un « parcours » précis, à une confession totale de Christ et de Sa Vérité, à ceux qui les entourent.
Quelles que soient les épreuves que ces fidèles devront endurer, il leur sera préférable de supporter le mépris momentané de l’homme, plutôt que la honte éternelle...