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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/revelation-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Nous arrivons maintenant à lâouverture des sceaux. Le chapitre 6 les présente tous, sauf le septième qui est lâintroduction aux trompettes, et se trouve au commencement du chapitre 8.
Les mots «et vois» qui, dans les v. 1, 3, 5, 7, se trouvent après le mot «viens», nâexistent pas dans les meilleurs manuscrits. La différence, qui nâest pas sans importance pour le sens, consiste en ce que lâexpression «viens et vois», sâadresserait à Jean, tandis que le mot «viens» est lâappel adressé par les animaux aux cavaliers. Cherchons quelle est maintenant la signification des diverses visions introduites par lâouverture de chacun des sceaux.
«Et je vis: et voici un cheval blanc, et celui qui était assis dessus ayant un arc; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre».
Telle est la réponse à lâappel. Le premier cavalier sâavance avec tous les traits qui indiquent la prospérité, la victoire, et les conquêtes lointaines. Voilà ce que lâEsprit de Dieu mentionne comme survenant dâabord dans le monde, après lâimmense changement que nous avons vu avoir lieu dans le ciel. Un puissant conquérant apparaît ici-bas. On a cherché à appliquer cette vision à un grand nombre de personnes et de choses; on y a vu le triomphe de lâÃvangile, le retour de Christ et, tout aussi souvent, les succès passagers de lâAntichrist. Mais ce que nous pouvons recueillir avec certitude de ce qui est dit ici, câest que Dieu se sert, comme instrument, dâun conquérant qui balaiera tout devant lui.
Ce nâest pas nécessairement en versant beaucoup de sang. Bien que le cheval indique toujours un pouvoir impérial qui subjugue, et que le cheval blanc en particulier soit le symbole de la victoire, il semble que, dans ce cas, ce soit sans grande effusion de sang. Les mesures sont si bien prises et ont un tel succès, le nom lui-même du vainqueur a un tel poids que sa carrière nâest de fait quâune succession de conquêtes, sans impliquer nécessairement le carnage des combats.
Il nâen est pas de même du cavalier quâamène lâouverture du second sceau. Celui-là est monté sur un cheval roux, couleur qui indique le carnage, le sang répandu dans les guerres. Le cavalier lui-même reçoit pour mission dâôter la paix de la terre, une grande épée lui est donnée, et le grand fait qui apparaît câest que les hommes sâentrâégorgent, ce qui semblerait indiquer même des guerres civiles.
à lâouverture du troisième sceau, apparaît un cheval noir, la couleur du deuil. Alors se fait entendre une voix disant: «Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures dâorge pour un denier». Quoiquâil soit difficile de déterminer quelle était la valeur des subsistances à lâépoque où Jean vivait, et que les opinions les plus diverses aient été émises à ce sujet, il me paraît évident que le prix indiqué marque la disette. Ce qui tranche dâailleurs pleinement la question, câest la couleur du cheval. Le deuil conviendrait étrangement à une époque dâabondance ou simplement ordinaire; combien au contraire nâest-il pas à propos quand les choses les plus indispensables à la vie viennent à manquer?1 Câest là ce que la parole de Dieu montre clairement à tout esprit simple et soumis. Les plus illettrés, qui nâont pas la moindre idée de ce que pouvait être le prix des denrées au temps de Jean, voient tout de suite ce quâa de significatif la couleur noire du troisième cheval, en contraste avec les couleurs des deux premiers, et par conséquent lient lâidée quâelle exprime avec tout ce qui est dit relativement à celui qui monte le cheval.
1 Dâautres détails pourront être bons à relever dans la vision. Le mot traduit par mesure (choinix) indiquait la ration dâun homme. Le denier était le salaire dâune journée. Il fallait donc pour la nourriture seule dâun homme tout le salaire dâun jour de travail. De plus la balance, dans ce cas, est aussi un symbole de disette (voyez Lévitique 26:26; Ãzéchiel 4:16); et enfin le fait quâil est dit: «Ne nuis pas à lâhuile, ni au vin», montrant que les autres produits de la terre avaient été frappés.
Quand le quatrième sceau est ouvert, Jean voit sâavancer un cheval livide; câest la couleur que la mort imprime sur ceux quâelle a frappés. Aussi celui qui le monte se nomme-t-il «la mort»; le hadès suivait avec lui. La signification du symbole est claire; les paroles qui suivent ne font que la présenter avec plus de force: «Il lui fut donné pouvoir sur le quart de la terre, pour tuer avec lâépée, et par la famine, et par la mort (la mortalité, la peste, peut-être), et par les bêtes sauvages de la terre». Ce sont les quatre plaies mortelles de lâÃternel (Ãzéchiel 14:21).
Le cinquième sceau étant ouvert, nous voyons sous lâautel «les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage quâils avaient rendu». Elles criaient à haute voix, demandant vengeance au maître souverain. Leur droit, la justice de leur cause, est reconnue devant Dieu, câest ce quâindique la robe blanche qui leur est donnée; mais il faut quâelles attendent: il en est dâautres, leurs compagnons de service et leurs frères, qui devaient aussi être mis à mort avant que ne vînt le jour de la rétribution.
Lâimmense convulsion qui ébranle le monde après lâouverture du sixième sceau, est, à mon avis, une réponse partielle au cri des âmes qui étaient sous lâautel. Plusieurs pensent quâil sâagit là de chrétiens, mais si nous regardons de plus près ce passage, nous verrons quâil confirme, au contraire le fait que lâÃglise a été enlevée au ciel avant ces événements. «Jusques à quand, ô Souverain, saint et véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre?» Voilà le cri de ces âmes. Est-ce la un désir, est-ce là une prière en harmonie avec la grâce qui nous est révélée par lâévangile? à moins dâêtre sous lâempire de quelque prévention, aucun de ceux qui ont saisi la portée générale du Nouveau Testament, et compris les prières spéciales qui nous y sont rapportées par le Saint Esprit pour notre instruction, nâaura de peine à répondre. Que lâon se rappelle seulement la prière dâEtienne et celle de notre bien-aimé Seigneur, le modèle de tout ce qui est parfait. Il est vrai que nous trouvons dans dâautres parties des Ãcritures des prières analogues à celles des âmes sous lâautel, mais câest dans les Psaumes. Tout devient ainsi parfaitement clair. Le Nouveau Testament nous fait voir que telles étaient précisément les supplications de personnes dont les sentiments, les expériences et les désirs se fondaient sur des espérances israélites.
Cela ne sâaccorde-t-il pas exactement avec ce qui a déjà été prouvé, savoir, que les saints célestes1, ayant été glorifiés, auront passé en dehors de la scène de ce monde? Alors Dieu agira pour former un nouveau témoignage, qui aura naturellement son caractère particulier; non en ce quâil annulera les faits du Nouveau Testament, mais en ce quâil conduira les âmes des saints plus particulièrement dans ce qui a été révélé autrefois, parce que Dieu sera alors sur le point de lâaccomplir. Le grand thème de lâAncien Testament quant aux temps à venir, câest la terre bénie sous le gouvernement des cieux, Christ étant le Chef ou la Tête, tant des choses qui sont dans les cieux, que de celles qui sont sur la terre. Le temps approche où Dieu interviendra à cet effet. La terre, et Israël, le peuple terrestre, ainsi que les nations, jouiront alors ici-bas des joies du ciel. Voilà ce quâattendent ces âmes, et leur prière nous montre à la foi leur condition et leurs espérances. Elles demandent, non la conversion de leurs ennemis, mais que les jugements viennent sur la terre, et que la vengeance tombe sur ceux qui ont versé leur sang. Rien de plus simple et de plus sûr que la conclusion que nous pouvons tirer de ces paroles.
1 Remarquons que, par cette expression, il ne faut pas entendre ceux qui sont dans le ciel, mais les saints dont lâappel et le but sont célestes, câest-à -dire les chrétiens en contraste avec les saints juifs.
«Et il leur fut dit quâils se reposassent encore un peu de temps, jusquâà ce que, et leurs compagnons dâesclavage et leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux, fussent au complet». Nous avons dans ces dernières paroles une indication importante de ce qui aura lieu dans la suite, comme nous le verrons. Ils ne sont pas les seuls fidèles qui souffriront une fin violente; dâautres les suivront plus tard, lorsque éclatera une persécution encore plus furieuse que celle dans laquelle eux-mêmes ont péri. Jusque-là Dieu nâexécutera pas le jugement que leurs cris appellent. Ils doivent attendre et sont vus sous lâautel comme un sacrifice offert, dans le même sens que Paul parle de lui-même comme servant déjà de libation (2 Timothée 4:6).
Dans cette vision, pleine pour nous dâinstructions claires et importantes, nous voyons donc la dernière aussi bien que la première des persécutions de la période apocalyptique. Ceux qui souffriront dans celle-ci, nous sont montrés comme des enfants de Dieu qui ont lâintelligence de ce qui convient à Israël, mais qui ne se trouvent évidemment pas sur le terrain de lâintelligence et de la foi chrétiennes. Ils ont lâesprit de prophétie qui rend témoignage de Jésus. Le jugement quâils demandent tarde encore à venir, mais seulement jusquâà ce que, la dernière manifestation de la rage de lâhomme apostat ayant eu lieu, le Seigneur apparaisse et abatte tous ses ennemis.
En même temps, ainsi que nous lâavons dit en passant, ce qui arrive quand le sixième sceau est ouvert, montre que Dieu ne reste pas indifférent. Ce que le prophète voit alors est comme une réponse immédiate au cri des âmes de ceux qui avaient souffert. Une vaste secousse a lieu, un ébranlement complet de tout ce qui est ici-bas et au-dessus; mais, de même que dans les sceaux précédents, il faut lâentendre symboliquement: «Le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune devint tout entière comme du sang; et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier agité par un grand vent jette loin ses figues tardives. Et le ciel se retira comme un livre qui sâenroule, et toute montagne et toute île furent transportées de leur place». Nous avons là simplement ce qui apparaît devant le voyant dans la vision, mais nous nâavons pas à supposer que, lors de lâaccomplissement de la prédiction, le ciel et la terre seront physiquement jetés dans un état de confusion. Ce sont des figures, et nous avons à examiner, par lâusage symbolique qui en est fait ailleurs, ce quâil faut entendre ici par ces changements qui, dans la vision, ont lieu dans le soleil, la lune et les étoiles, et sur la terre. Le résultat auquel nous arriverons dépendra de lâapplication exacte que nous ferons des Ãcritures, sous lâenseignement du Saint Esprit.
Remarquons dâabord les paroles qui suivent. Il nous y est clairement dit et non en figures que «les rois de la terre, et les grands, et les chiliarques, et les riches, et les forts, et tout esclave, et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes»; il est évident que, si littéralement le ciel a disparu et sâest retiré comme un livre qui sâenroule, si toute montagne et toute île ont été transportées de leur place, les diverses classes dâhommes terrifiés ne peuvent pas chercher dâabri dans les cavernes et les rochers, et dire aux montagnes: «Tombez sur nous». Ainsi, prendre ces termes autrement que symboliquement, ce serait contredire la fin du passage par le commencement. Le prophète, il est vrai, voit les astres obscurcis et ébranlés dans le ciel, il voit, sur la terre, la confusion et le désordre; mais la signification de ce quâil voit, doit être cherchée suivant les principes ordinaires de lâinterprétation. à mon sens, on a ici la représentation dâun complet bouleversement de toute autorité, supérieure ou subordonnée; une convulsion sans exemple dans toutes les classes de lâhumanité, convulsion dont lâeffet est de renverser tous les fondements du pouvoir et de lâautorité dans le monde, et de remplir lâesprit des hommes de la crainte que le jour du jugement ne soit arrivé.
à la vérité, ce nâest pas la première fois que cette crainte aura saisi le monde; mais, cette fois, elle sera plus forte que jamais. Après la meurtrière persécution exercée contre les saints qui viendront après nous sur la terre, les pouvoirs persécuteurs et ceux qui leur sont soumis, seront visités judiciairement, et il sâensuivra une rupture complète de lâautorité dans toutes les sphères où elle sâexerce sur la terre. Les gouvernants ayant mal usé de la puissance placée entre leurs mains, on verra éclater une révolution sur une vaste échelle, et les hommes, saisis de terreur en voyant le renversement total de tout ce qui est établi pour maintenir lâordre ici-bas, penseront que le jour du Seigneur est venu. Ils diront aux montagnes et aux rochers: «Tombez sur nous, et tenez-nous cachés de devant la face de celui qui est assis sur le trône et de devant la colère de lâAgneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?» mais rien ne peut justifier la méprise qui consiste à prendre pour une déclaration de Dieu, ce qui nâest autre chose que lâexpression de la frayeur des hommes. Ce sont eux qui sâécrient que le grand jour de sa colère est venu; câest lâexclamation que poussent ces multitudes alarmées; mais le fait est que le grand jour de la colère de Dieu nâarrive que très longtemps après, comme le prouve lâApocalypse elle-même, lorsquâelle le décrit dans les chapitres 14, 17, et surtout 19. Alors, au contraire, au lieu dâêtre remplis dâépouvante, les hommes de ce monde seront si aveuglés et remplis dâun si épouvantable orgueil, quâils combattront ouvertement contre lâAgneau; mais lâAgneau les vaincra. Satan aura réussi à détruire leurs craintes, alors quâils auront le plus sujet de redouter le jugement.