Bible Commentaries
Proverbes 25

versets 1-28

Proverbes 25:1

(1-3)

Dieu n’a pas besoin de s’enquérir de quoi que ce soit : rien ne Lui est caché. Par contre, les souverains, par égard à leur honneur, doivent sonder toutes choses, afin de mettre en lumière les œuvres cachées des ténèbres.

(4, 5)

Supprimer le vice et réformer le peuple sont les meilleurs moyens pour un prince, de prendre en charge son gouvernement.

(6, 7)

La religion nous enseigne l’humilité et le désintéressement. Celui qui a discerné la Gloire du Seigneur, en la personne de Jésus-Christ, ressentira sa propre indignité.

(8-10)

Se précipiter pour participer à un conflit, ne pourra qu’apporter des difficultés. Toute guerre connaîtra sa fin : mieux vaut l’empêcher. Il en est ainsi dans les querelles privées : faisons tout ce que nous pouvons pour solutionner le problème dans la paix  !

(11, 12)

Un conseil ou un reproche pertinents sont admirables : ils ressemblent à un fruit mis en valeur dans une corbeille d’argent.

(13)

Nous voyons dans ce verset, quel doit être le but de celui à qui est confiée une mission : la loyauté. Un fidèle serviteur de Dieu, le « messager de Christ », doit ainsi, par ses paroles sages, être accepté de tous.

(14)

Celui qui prétend avoir reçu ou avoir donné ce qu’il n’a jamais possédé, ressemble à un nuage du matin, qui déçoit, par son manque de pluie.

(15)

La patience permet de supporter une blessure. Il faut savoir garder son calme, afin de pouvoir s’exprimer sans passion excessive : un langage persuasif est ce qu’il y a de plus efficace pour prédominer sur un esprit endurci.

(16)

Dieu nous a permis de consommer ce qui est succulent, mais Il nous met en garde contre tout excès  !

(17)

Nous ne pouvons pas être en bons termes avec notre prochain, si nous n’avons aucune retenue ni sincérité à son égard. Combien Dieu est pour nous un bien meilleur Ami que quiconque ! Plus nous venons à Lui souvent, plus nous sommes les bienvenus  !

(18)

Un faux témoignage est dangereux à tout point de vue.

(19)

Se confier à un hypocrite est source de problèmes et de vexations : lorsque nous voulons lui exposer le moindre de nos soucis, non seulement il se dérobe, mais il nous adresse également des reproches.

(20)

Nous faisons fausse route, si nous pensons soulager ceux qui sont dans la peine, en nous efforçant de les rendre joyeux.

(21, 22)

Le précepte qui conseille d’aimer, même nos ennemis, est un commandement de l’Ancien Testament. Notre Sauveur nous a montré un grand exemple,  en nous aimant, alors que nous étions Ses ennemis.

(23)

Les calomnies ne seraient pas prononcées avec tant de précipitation, si elles n’étaient pas écoutées avec tant d’avidité. Tout recevoir sans contrôle, c’est pécher, c’est même une lâcheté.

(24)

Il vaut mieux rester seul plutôt que d’être marié à quelqu’un qui nuit au confort de la vie.

(25)

Le ciel est une « contrée » lointaine : qu’elles sont rafraîchissantes les bonnes nouvelles qui nous en parviennent ! Dans l’évangile éternel, la « bonne nouvelle », c’est quand l’Esprit témoigne à notre âme que nous sommes des enfants de Dieu  !

(26)

Il est aussi nocif de voir des hommes pieux conduits dans les voies du péché, que des fontaines publiques empoisonnées.

(27)

Nous devons être, au moyen de la Grâce, « insensibles » aux plaisirs des sens, comme aux louanges des hommes.

(28)

L’homme qui ne maîtrise pas sa colère est facilement dépossédé de toute paix. Puissions-nous nous abandonner au Seigneur, et prier qu’Il place son Esprit en nous, afin que nous marchions selon Ses ordonnances  !