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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 25". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-25.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 25". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
Troisième partie â Chapitres 25 à 29
Dans tous ces chapitres nous pouvons nous dispenser dâun Résumé, les divers sujets étant assez caractérisés pour nous permettre de placer un titre à la tête de chaque subdivision.
Chapitre 25
Ce sont ici aussi des Proverbes de Salomon, que les gens dâÃzéchias, roi de Juda, ont transcrits (v. 1).
Câest ici que commence la troisième partie des Proverbes. Chaque partie a pour titre: «Proverbes de Salomon». 1:1; 10:1; 25:1. Nous nous sommes déjà expliqués sur lâappendice que nous limitons aux v. 23-34 du chap. 24.
Les chapitres dont nous allons nous occuper sont remarquables par lâordre des sujets, par la simplicité et la concision des sentences. Ils font moins appel à la réflexion par la richesse de chaque maxime, comme aussi à la recherche individuelle par le désordre apparent que nous avons constaté dans certaines séries des Proverbes précédents. Déjà les gens dâÃzéchias ont sondé ensemble ce quâils nous transcrivent et ont profité pour eux-mêmes de ces découvertes nouvelles; ils deviennent les intermédiaires pour transmettre ces vérités à dâautres selon lâordre voulu de Dieu. Ils sont «comme un maître de maison qui produit de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles». (Matt. 13:52).
Versets 2-7 â Le Roi.
La gloire de Dieu est de cacher une chose, et la gloire des rois est de sonder une chose (v. 2).
La gloire de Dieu est de cacher. Câest «la sagesse de Dieu en mystère, la sagesse cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant les siècles pour notre gloire» (1 Cor. 2:7). Lorsque Christ descend ici-bas, la gloire de Dieu, si lâon ose parler ainsi, est de cacher sa gloire. Quand lâÅuvre de la rédemption est accomplie, la gloire de Dieu est de faire asseoir Christ à sa droite dans le lieu caché de son sanctuaire et de cacher notre vie avec Christ en Lui. Le moment est encore à venir où la gloire de Christ sera publiquement manifestée.
La gloire des rois, auxquels Dieu a confié le gouvernement, est au contraire de sonder les choses, de sâappliquer à les connaître afin de récompenser les bons et de juger les méchants. Ce fut la gloire de Salomon dès le début de sa carrière.
Les cieux en hauteur, et la terre en profondeur, et le cÅur des rois, on ne peut les sonder (v. 3).
Les merveilles de la Création sont insondables, mais qui peut sonder le cÅur dâun roi enrichi par Dieu en toute sagesse comme Salomon? Mais quâest-ce que le cÅur de Salomon vis-à -vis de celui du Roi des siècles qui est Lui-même le Créateur?
Ãte de lâargent les scories, et il en sortira un vase pour lâorfèvre; ôte le méchant de devant le roi, et son trône sera affermi par la justice (v. 4-5).
Voyez 29:14.
Le méchant doit être retranché pour que le trône du roi soit affermi en justice (1 Rois 2:46). Câest ce quâa prouvé le début du règne de Salomon par le jugement dâAdonija, de Joab et de Shimhi. Combien plus le règne de Christ sera-t-il établi sur le jugement et affermi par la justice quand il retranchera chaque matin le méchant du pays (Ps. 101:8).
Ne fais pas le magnifique devant le roi, et ne te tiens pas à la place des grands; car il vaut mieux quâon te dise: Monte ici, que si lâon tâabaissait devant le prince que tes yeux voient (v. 6-7).
Voyez Luc 14:8-11.
Ce passage complète la série des pensées présentées dans ces versets, en parlant de lâhumilité qui convient en présence du roi, quand même ce roi serait humilié comme Ãzéchias ou volontairement abaissé comme Christ. Le moment venu, il dira aux humbles: «monte ici» et ils auront de la gloire devant tous ceux qui seront à table avec eux, «car quiconque sâélève sera abaissé et celui qui sâabaisse sera élevé» (Luc 14:10-11).
Versets 8-10 â Le prochain.
Ne sors pas en hâte pour contester, de peur que tu ne saches que faire à la fin, lorsque ton prochain tâaura rendu confus (v. 8).
La hâte de contester provient de la bonne opinion quâon a de soi; on est certain quâon aura le dessus dans la discussion. Or «qui méprise son prochain pèche» (14:21). Et Dieu permet que nous ne sachions que faire ou que répondre à la fin, lorsque le prochain que nous estimions si peu nous aura rendu confus par ses réponses.
Plaide ta cause avec ton prochain, et ne révèle pas le secret dâautrui, de peur que celui qui lâécoute ne te fasse honte, et que ton opprobre ne se retire pas (v. 9-10).
Mais si tu es appelé à plaider ta cause avec ton prochain, ne révèle pas pour ta défense ce que tu peux avoir appris de défavorable sur son compte, ou sur celui dâautrui, choses que personne ne connaît que toi. Celui qui tâécoute sâindignera et te fera honte de cet acte et il en restera sur toi une tache indélébile.
Versets 11-15 â Les paroles.
Des pommes dâor incrustées (ou: dans des corbeilles) dâargent, câest la parole dite à propos (v. 11).
On voit, dâaprès les métaux qui la représentent, ce quâest cette parole dite à propos. Elle est comme un fruit de justice divine, lâor, présenté dans lâargent qui signifie la grâce de Dieu déployée dans lâhomme. Elle apporte à lâhomme, par Christ, la justice et la grâce pour le moment opportun.
Un anneau dâor et un joyau dâor fin, tel est pour lâoreille qui écoute, celui qui reprend sagement (v. 12).
Un cÅur docile est prêt à écouter. Même la répréhension du sage est à son oreille comme un anneau dâor, comme un ornement de justice divine dont il est enrichi et quâil lui est précieux de porter.
La fraîcheur de la neige au temps de la moisson, tel est le messager fidèle pour ceux qui lâenvoient: il restaure lââme de son maître (v. 13).
Sâacquitter fidèlement du message que Dieu nous a confié est non seulement un rafraîchissement pour ceux qui le reçoivent, mais une satisfaction pour le cÅur de Celui qui nous envoie. Y pensons-nous assez?
Les nuages et le vent, et point de pluie, tel est celui qui se glorifie faussement dâun présent (v. 14).
En contraste avec le v. 13, il en est tout autrement de celui qui se fait faussement passer pour avoir apporté un présent à dâautres; avant tout, je nâen doute pas, au sens spirituel. Il nâa rien apporté quâune apparence mensongère. Les âmes nâont reçu aucun rafraîchissement et il ne reste à cet homme que sa réputation de fausseté.
Par la lenteur à la colère un prince est gagné, et la langue douce brise les os (v. 15).
Nous trouvons ici lâeffet des paroles sur celui même qui est établi en autorité. Il peut avoir pris telle ou telle décision dont, à cause de son caractère, il sera difficile de le faire revenir, mais il est gagné par un esprit paisible qui se garde de se laisser emporter, et la douceur des paroles brise la plus ferme volonté.
Versets 16-17 â Les affections naturelles.
As-tu trouvé du miel, manges-en ce quâil tâen faut, de peur que tu nâen sois repu et que tu ne le vomisses (v. 16).
Le miel est souvent présenté dans la Parole comme une chose excellente. Ainsi la Sagesse, 24:13; les paroles agréables, 16:24; les sentences divines et la Parole de Dieu, Ps. 19:11; 119:103.
Mais, en général, il représente la douceur des affections naturelles, seulement, comme tel, il était défendu de lâoffrir avec les sacrifices. (Lév. 2:11). Ces affections, ordonnées de Dieu, sont précieuses quand elles restent dans certaines limites, mais quand elles les dépassent, lââme en est repue et cet aliment devient un objet de dégoût. La passion humaine sâen mêle et la lassitude ne tarde pas à se faire sentir. Le miel peut même être employé pour plonger dans le vice un fils de la Sagesse (5:3)!
Mets rarement ton pied dans la maison de ton prochain, de peur quâil ne soit rassasié de toi et quâil ne te haïsse (v. 17).
Il y a aussi une retenue à observer dans les relations dâamitié. Quoi de plus précieux que cette dernière? Mais lâintimité peut engendrer la tentation de sâoccuper des détails du ménage de lâami. Alors ce dernier passera de la satiété à la haine, et ces précieux liens se trouveront définitivement rompus.
Versets 18-24 â Conduite envers les hommes.
Lâhomme qui rend un faux témoignage contre son prochain est un marteau et une épée et une flèche aiguë (v. 18).
Ãtre un faux témoin contre quelquâun, câest posséder contre lui toutes les armes dâattaque, tandis quâil nâa rien pour se défendre.
La confiance en un perfide, au jour de la détresse, est une dent cassée et un pied chancelant (v. 19).
Se confier en un perfide au jour de la détresse, câest se priver de ressources, soit pour vivre, soit pour échapper à la calamité. Ce sera, dâune manière particulière, lâexpérience des fidèles dans la grande tribulation (voyez Ps. 109).
Celui qui ôte son vêtement en un jour de froid, â du vinaigre sur le nitre, tel est celui qui chante des chansons à un cÅur affligé (v. 20).
Apporter le bruit de sa gaieté à celui qui est accablé de chagrin, câest dépouiller encore de son habit celui qui est déjà envahi par le froid, câest augmenter le mal en lâirritant comme lorsquâon verse du vinaigre sur du nitre; en un mot, câest ajouter au deuil et à la douleur du malheureux. Cela prouve la sécheresse dâun cÅur qui ne sait pas pleurer avec ceux qui pleurent.
Si celui qui te hait a faim, donne-lui du pain à manger, et, sâil a soif, donne-lui de lâeau à boire, car tu entasseras des charbons ardents sur sa tête, et lâÃternel te le rendra (v. 21-22).
Voyez Rom. 12:20.
Nous avons ici la contrepartie des v. 18-20. Surmonter le mal par le bien, tel est le caractère de lâamour vis-à -vis du monde, en contraste absolu avec le caractère dâun monde ennemi vis-à -vis du croyant. Au lieu du mensonge, de la perfidie, de la dureté de cÅur, de lâinsensibilité à la souffrance dâautrui, le chrétien voit son ennemi souffrir et lui vient en aide: Câest lâamour. En outre il regarde à la rémunération: câest la confiance dans le Dieu quâil sert. Il entasse des charbons de feu sur la tête de son ennemi: câest un appel à la conscience de celui-ci et au jugement de lui-même. Lâamour pourvoit non seulement à la misère de lâennemi, mais sâintéresse à son âme. Cette maxime dépasse de beaucoup les limites morales dâIsraël, de lâhomme sous la loi. Cependant elle est appliquée merveilleusement dans le cas dâÃlisée, le prophète de la grâce, en 2 Rois 6:21-23.
Le vent du nord enfante les averses, et les visages indignés, une langue qui médit en secret (v. 23).
Ce verset a été interprété de diverses manières. Notre version préfère le sens en apparence le moins clair, mais qui semble concorder davantage avec lâesprit de tout ce morceau.
Les visages indignés sont comparés au vent du nord. Comme ce dernier provoque des averses, lâindignation que lâon ne cache pas, puisquâelle se montre sur le visage, a pour effet, chez lâobjet de cette indignation, des paroles médisantes murmurées en secret, car il ne tient pas à tenir tête à la colère. Ainsi il se venge par derrière et a le dessus en ajoutant la médisance à ses paroles de blâme. Par cette sentence, le fils sage est exhorté à tenir en bride ses passions. Rien quâà les montrer, il sâattirera les calomnies haineuses et cachées du monde. Dans les versets précédents le sage souffrait sans cause en faisant le bien, ici, il donne occasion, par la colère, aux mauvais propos.
Mieux vaut habiter sur le coin dâun toit, quâune femme querelleuse et une maison en commun (v. 24).
Voyez 21:9; voyez aussi 21:19; 27:15.
Ce passage déjà cité mot pour mot plus haut, est bien à sa place ici pour compléter le sujet des pièges tendus au sage, des dangers qui le menacent dans ses relations avec le monde, soit hommes soit femmes, et des choses quâil doit éviter.
Versets 25-28 â Conduite envers soi-même.
Les bonnes nouvelles dâun pays éloigné sont de lâeau fraîche pour une âme altérée (v. 25).
Cette sentence sâappliquera facilement aux circonstances du Résidu juif des derniers jours, mais comme elle sâapplique bien aussi à nos circonstances chrétiennes! Une âme qui a soif, qui nâa rien trouvé autour dâelle quâune terre déserte, altérée, sans eau, est rafraîchie par une parole du ciel. Son état la dispose à recevoir ce qui vient de loin, lâÃvangile.
Le juste qui chancelle devant le méchant est une fontaine trouble et une source corrompue (v. 26).
En contraste avec lâeau fraîche du v. 25 où lââme est rafraîchie par les bonnes nouvelles, nous avons ici le juste se laissant influencer par le méchant et perdant son équilibre moral devant lui, au lieu de tenir ferme après avoir tout surmonté. Il devient, par cette lâcheté, une fontaine trouble et une source corrompue, objet de répulsion pour ceux qui ont soif.
Manger beaucoup de miel nâest pas bon, et sâoccuper de sa propre gloire nâest pas la gloire (v. 27).
Voyez 24:13; 25:16.
Ce passage ayant été diversement interprété, peut-être par erreur de copiste, nous nous en tiendrons à notre texte, en apparence le plus difficile. La pensée exprimée dans la première moitié du verset a déjà paru ailleurs. Il nâest pas bon de se nourrir trop des affections naturelles. Quelque précieuses quâelles soient, elles ont leurs dangers, car il y a des affections plus élevées dont elles pourraient nous détourner: elles peuvent conduire à la satiété et au dégoût, ce que ne font jamais les affections spirituelles. Outre cela, les affections naturelles sont facilement égoïstes. Il en est de même si nous nous occupons de notre propre gloire, des privilèges dont nous sommes parés ou entourés. Ãtre occupés de nos privilèges, même au point de vue spirituel, nâest pas la gloire. La gloire est celle du roi; pour nous, chrétiens, celle de Christ. Rien ne nous détache plus de nous-mêmes que dâêtre occupés de Lui.
Lâhomme qui ne gouverne pas son esprit est une ville en ruines, sans murailles (v. 28).
Cet avertissement se lie à la maxime précédente. Il faut que le sage exerce un contrôle habituel sur lui-même, ne se nourrisse pas beaucoup des affections naturelles et légitimes, ne fasse pas, même de ses bénédictions personnelles, le centre de ses pensées; agir ainsi câest se livrer, comme une ville sans murailles, aux assauts victorieux de lâennemi.