Bible Commentaries
Proverbes 23

versets 1-35

Proverbes 23:1

(1-3)

Les avertissements que Dieu nous donne, quant à notre attrait démesuré pour la nourriture, signifient simplement : « tout excès est un défaut ».

(4, 5)

Ne soyons pas de ceux qui veulent être riches par tous les moyens. Les richesses de ce monde ne font pas le bonheur, elles ne peuvent rien offrir à l’âme : ceux qui néanmoins en détiennent, doivent savoir qu’ils ne pourront les conserver bien longtemps...

(6-8)

Ne soyons pas un fardeau pour quiconque, en particulier pour les hypocrites. Lorsque nous sommes appelés par Dieu à Son « festin spirituel », laissons nos âmes y prendre plaisir, Isa 25.6;55.2 ; nous pouvons prendre sans modération le « Pain de vie »  !

(9)

Il est de notre devoir de saisir chaque occasion pour témoigner de tout ce qui concerne Dieu ; mais si les paroles d’un homme sage ne parviennent pas à être entendues, il est préférable qu’il se taise et reste en paix.

(10, 11)

L’orphelin bénéficie d’une protection divine particulière. Christ est son Rédempteur, qui défendra sa cause car Il est puissant et omnipotent  !

Proverbes 23:12

(12-16)

Nous avons dans ce texte, l’exemple d’un père qui instruit son enfant, en vue de lui enseigner les Écritures. Ensuite, nous en voyons un autre, qui corrige son enfant : quand cette discipline s’accompagne de la prière, sous le regard de Dieu, c’est un excellent moyen d’empêcher la déchéance de cet enfant. Plus loin, nous voyons un père encourager son enfant, en lui disant tout ce qui concerne son bien.

Quel bonheur cela sera, si en retour, cet enfant répond à l’attente de son père !

(17, 18)

L’espérance du croyant n’est pas vaine : ses épreuves auront une fin, comme la prospérité « imméritée » du pécheur...

Proverbes 23:19

(19-28)

Le Dieu plein de Grâce, Celui qui a accordé en Son Fils, le pardon et la paix à Son peuple, avec toute l’affection que peut manifester un tendre Père, nous conseille de L’écouter avec diligence : Il est toujours prêt à guider notre cœur.

Nous avons dans ce texte un appel pressant, qui s’adresse aux jeunes : prendre en compte les conseils de leurs parents vivant dans la piété. Si le cœur est guidé, les pas le seront également. On doit acquérir la Vérité et ne pas s’en séparer ensuite : il faut être disposé, dans cette optique, à renoncer à tout. Il ne faut pas laisser cette Vérité au second plan, au profit des plaisirs, des honneurs, des richesses, ou quoi que ce soit en ce monde. Notre grand Dieu exige « tout » notre cœur. Nous ne devons pas nous imaginer pouvoir diviser celui-ci entre Dieu et le monde : Il le possèdera en entier ou pas du tout.

Considérons bien l’enseignement de la Parole de Dieu, Sa Providence, et le témoignage des Siens : tous donnent des avertissements solennels, à l’encontre des péchés les plus destructeurs, face à la Sagesse et la Grâce qui peuvent guider l’âme. Il est réellement honteux de transformer notre ventre en un « dieu ». L’ivresse abrutit l’homme, elle le mène ensuite à la ruine. Le libertinage égare le cœur, qui doit être réservé à Dieu... Il faut prendre garde à toute approche vers ce péché : il est très difficile ensuite, de s’en séparer. Cette pratique ensorcelle les hommes et les mène à la ruine.

Proverbes 23:29

(29-35)

Dans ce texte, Salomon nous met en garde contre l’ivrognerie. Ceux qui veulent être préservés de ce péché, doivent se garder de céder à ses prémices et le craindre, dans toute la diversité de ses attraits. En cas de chute, s’il n’y pas de repentance, il faut s’attendre à subir finalement le châtiment. L’ivrognerie conduit les hommes à se quereller. Les alcooliques courent délibérément vers leur malheur, ils vivent dans l’affliction. La boisson rend les hommes impurs et insolents ; ils ne maitrisent plus leur langue ; leur cœur profère des paroles contraires à la raison, à la religion, et à la civilité élémentaire. La boisson assoupit et asservit les hommes qui sont en danger de mort et s’exposent au châtiment : ils sont aussi exposés que s’ils dormaient sur le sommet d’un mât, s’imaginant cependant être en sûreté  !

Ils ne craignent aucun péril, alors qu’ils encourent les condamnations du Seigneur ; ils n’éprouvent aucun remord quand les Jugements divins les atteignent. L’ivrogne est éloigné de la vertu et de l’honneur, sa conscience est misérable, étouffée, de sorte qu’il n’éprouve aucune honte en disant : je rechercherai de nouveau cette sensation d’ivresse.

Nous ne pouvons qu’avoir de bonnes raisons de ne pas céder à ce genre de tentation. Quel homme équilibré, sombrerait dans une telle déchéance, ou céderait à un tel péché, le condamnant à une culpabilit éet une misère profondes, péché qui expose chaque jour celui qui y cède, au danger d’une mort lente qui le conduira en enfer ? La sagesse qui apparaît dans ces divers chapitres reprend les propos que l’on trouve au commencement des Proverbes : ils doivent être considérés comme les paroles que Christ adresse au pécheur.