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Bible Commentaries
Nombres 6

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-27

Nombres 6:1

La loi concernant le Naziréat. (1-21)
La bénédiction particulière du peuple. (22-27)

(1-21)

Le mot Naziréat signifie « séparation ». Certaines personnes étaient par avance consacrées à Dieu, avant leur naissance, pour être dans le Naziréat ; Samson et Jean-Baptiste en sont deux exemples. Mais d’ordinaire, il s’agissait d’un vœu, en vue de se séparer du monde, en se consacrant au service de la religion, pour un temps donné et sous l’autorité de certaines règles, sans aucune contrainte. Cette personne consacrée devait être connue de tous ; ce vœu matérialisait avec certitude le désir préalable de s’engager pour Dieu. Afin que les « inventions » humaines rituelles ne puissent entourer le Naziréat et le détourner de son but, Dieu établit des règles bien définies. Celui qui faisait ce vœu, ne devait boire ni vin ni boisson forte, ni manger de raisin.

Ceux qui veulent se consacrer à Dieu, ne doivent pas en effet chercher à satisfaire leurs désirs charnels, ils doivent au contraire tout faire, en vue de les maîtriser. Tous les chrétiens doivent user de modération quant à leur consommation de vin ou de boissons fortes ; car si l’amour de ce genre de choses prend le dessus, cette personne deviendra une proie aisée pour Satan.

Les naziréens ne devaient rien consommer de ce qui provenait de la vigne ; cela peut être pour nous un enseignement : nous devons être extrêmement vigilants pour éviter le péché, tout ce qui l’entoure et mène à lui par le biais de la tentation. Les naziréens ne devaient pas couper leurs cheveux, ni se raser la tête ; c’était exactement le cas de Samson ; cela signifiait qu’ils ne devaient pas attacher d’importance à leur corps et ne pas chercher à se parer d’ornements en tous genres. Ceux qui se séparaient du monde, pour se consacrer à Dieu, devaient garder leur conscience pure, loin des œuvres mortes, ils ne devaient pas toucher ce qui était souillé. Pendant tous les jours consacrés à cette « séparation », ils devaient être saints, consacrés à l’Éternel. C’était un témoignage indispensable, vis-à-vis de leur entourage : ils montraient ainsi leur vœu de Naziréat. Aucune peine ni sacrifice n’étaient infligés à ceux qui délibérément, voulaient rompre ce vœu ; ils avaient alors la possibilité de différer leur consécration à l’Éternel, leur Dieu ; ils devaient néanmoins éviter toute souillure volontaire avec le péché. Rien dans l’Écriture ne ressemble plus à ce vœu de Naziréat, que l’engagement religieux dans l’église catholique romaine. Par contre, entre ces deux consécrations, bon nombre de points diffèrent et sont même fondamentalement opposés ! Par exemple, les religieux l’église catholique ne doivent pas se marier ; aucune restriction de la sorte n’entravait les naziréens. L’église romaine commande de s’abstenir de certaines viandes, alors que les naziréens pouvaient manger n’importe quelle nourriture permise aux Israélites. Il n’est pas interdit aux religieux catholiques de boire du vin, même lors des jours de fête, alors que les naziréens ne devaient pas en boire une goutte, quel que soit le moment. Les prêtres de l’église romaine s’engagent pour toute leur vie, parfois même, sous la pression de certains parents, à l’inverse des naziréens qui ne faisaient un vœu que pour un temps limité, selon leur propre volonté ; de telles dissemblances fondamentales révèlent bien la différence qu’il y a entre les « inventions humaines » et les règles dictées par l’Écriture.

N’oublions pas que le Seigneur Jésus est non seulement notre « Rocher » inébranlable, mais qu’Il est aussi notre Exemple. Pour Lui, nous devons renoncer à certains plaisirs du monde, nous abstenir des convoitises charnelles, nous séparer de la compagnie des pécheurs, professer notre foi, avoir de la modération dans nos affections naturelles, être tournés vers les choses spirituelles et consacrées au service de Dieu, étant désireux d’être des exemples pour notre entourage.

Nombres 6:22

(22-27)

Les sacrificateurs devaient solennellement bénir le peuple, au nom de l’Éternel. Israël, comme nous aujourd’hui, devait être en effet placé sous la protection du Dieu Tout Puissant, notre Sauveur ; Sa Bienveillance est comme le sourire d’un père vis-à-vis de son enfant, comme la chaleur émise par un rayon de soleil ; ce Père, dans Sa miséricorde, pardonne nos péchés, accorde les requêtes de nos prières, console nos cœurs, et nous prépare, dans Sa grâce, à connaître la gloire éternelle ; tout cela constitue la nature et l’ensemble de Ses bénédictions. Nous pouvons ajouter, de plus, une somme considérable de bienfaits accordés ici-bas, qu’il est impossible d’énumérer, tant ils sont nombreux.

Ce texte est en quelque sorte, une prière. Le nom de l’Éternel est répété trois fois. Les Juifs pensaient que cette bénédiction était en fait entourée d’un mystère ; ce mystère, nous le connaissons : le Nouveau Testament nous l’explique aujourd’hui : nous pouvons maintenant bénéficier des bénédictions de la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, de l’Amour du Père et de la communion avec le Saint-Esprit, 2 Corinthiens 13:13; en chacune de ces Personnes, nous rencontrons l’Éternel ; elles ne sont pas séparées et forment un seul Être, notre Seigneur !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-6.html. 1706.
 
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