Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-16.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Matthieu 16:1
Les pharisiens et les sadducéens demandent un signe. (1-4)
Jésus donne une mise en garde contre la doctrine des pharisiens. (5-12)
Pierre témoigne que Jésus est le Christ. (13-20)
Christ prédit Sa souffrance, et réprimande Pierre. (21-23)
La nécessité du désintéressement. (24-28)
(1-4)
Les Pharisiens et les Sadducéens étaient opposés quant à leurs principes et leur conduite ; ils sâunirent cependant, pour sâopposer à Christ. Ils désiraient quâIl leur montre un signe, de leur propre choix : ils méprisaient en effet les miracles de Jésus, guérissant malades et affligés ; ils réclamaient dâautres prodiges, qui puissent satisfaire leur curiosité et leur vanité.
Nous sommes dans une grande hypocrisie, quand nous négligeons les signes venant de Dieu, en recherchant plutôt ceux que peut produire notre propre imagination...
Matthieu 16:5
(5-12)
Christ sâexprimait sur des sujets spirituels par le biais de métaphores ; mais les disciples interprétaient ces paroles littéralement, sur le plan matériel : ainsi, ils étaient étonnés de voir le Seigneur se soucier pour le pain ; Jésus en était attristé. Les disciples nâétaient vraiment pas accoutumés à lâusage de paroles imagées en ce qui concerne la prédication. Ils comprirent alors ce que Jésus voulait dire.
Christ enseigne à notre cÅur lâEsprit de sagesse ; Il « ouvre » notre compréhension, à lâEsprit de révélation, par Sa Parole.
Matthieu 16:13
(13-20)
Pierre et ses frères, dirent au Seigneur quâils étaient certains quâIl était bien le Messie promis, le Fils du Dieu vivant. Cette parole montrait quâils croyaient que Jésus était bien plus quâun homme !
Notre Seigneur déclara alors à Pierre quâil était béni : lâenseignement divin le rendait différent de ses concitoyens incrédules.
Christ ajouta quâIl le nommait Pierre, faisant ainsi allusion à sa constance et sa fermeté, à professer la Vérité. Le terme traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions *), nâest pas le même mot que Pierre, mais il a une signification semblable. Il est complètement faux de supposer que Christ signifiait par là , que la personne de Pierre était « le » roc. Sans aucun doute, Christ Lui-même est ce Roc, le seul, le véritable Fondement de lâéglise ; et malheur à celui qui tente dâen imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en tant que doctrine. Si certains prétendent que Jésus nâest pas le Christ, ils tentent dâaffirmer par là , que celui qui Le possède nâest alors aucunement participant de la véritable église : ils ne cherchent quâà fourvoyer les autres.
Notre Seigneur annonça ensuite lâautorité dont Pierre allait être investi. Jésus indiqua que lâapôtre allait être le premier « élément » qui allait constituer lâéglise, avec toute la fraternité qui allait ensuite en découler, parmi ses membres. Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude à discerner le « fond » du cÅur humain, risquant de ce fait, par leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire certains péchés ; ils furent cependant gardés de tout égarement dans lâannonce de la voie qui mène au salut, à lâobéissance, au comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur compétence sur de tels sujets étaient correctes, en accord avec lâenseignement céleste.
Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prétendre un homme, quel quâil soit, pour absoudre ou pour prévenir les péchés des hommes, ne sont que blasphèmes et absurdités. Nul autre que Dieu ne peut pardonner lâiniquité.
Les verbes « lier et délier », (verset 19 *) dans le langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou enseigner ce qui était légal ou illicite.
* Parenthèses ajoutées par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Matthieu 16:21
(21-23)
Christ révèle graduellement à Ses disciples, ce quâIl allait subir. Dès le moment où les apôtres furent pleinement convaincus que Christ était vraiment le Fils de Dieu, Jésus commença à leur parler de Ses souffrances à venir : Il sâexprima ainsi pour éviter à Ses disciples de se méprendre quant aux manifestations de Sa Puissance de Son Royaume.
Ceux qui suivent Christ ne doivent pas sâattendre à découvrir des « signes extraordinaires » en ce monde. Pierre appréhendait de savoir que Jésus allait souffrir : en fait, nous nous trompons si, comme lâapôtre, nous évaluons lâAmour et la Patience de Christ selon nos propres critères.
Mis à part le contenu des versets 22 et 23, on ne trouve nulle part ailleurs, dans lâÃcriture, une parole ou un acte commis par les disciples, qui ait à ce point contrarié Christ.
Quiconque considère que tout ce qui émane de notre personne est bon et qui est convaincu de trop agir pour Dieu, parle en fait le « langage de Satan ». Tout ce qui nous paraît être une tentation menant au péché, doit être repoussé avec horreur, et ne doit pas être suivi. Ceux qui refusent de souffrir pour Christ, sont plus près des hommes que de Dieu...
Matthieu 16:24
(24-28)
Le véritable disciple de Christ est celui qui Le suit, dans lâexercice de son devoir, pour Lâaccompagner, plus tard, dans toute Sa Gloire. Un tel disciple, conduit par lâEsprit, emprunte le même chemin que son Maître, et Le suit, dans Ses pas, où quâIl aille.
« Quâil renonce à lui-même » : si ce renoncement est en soi une dure leçon, celle-ci est plus supportable que ce que notre Maître a subi, pour nous racheter, et nous enseigner.
« Quâil se charge de sa croix » : la croix mentionnée dans ce texte représente toutes les épreuves que nous sommes susceptibles de subir. Nous estimons souvent quâil serait plus facile de porter une autre « croix » que celle dont nous sommes chargés : en fait celle que nous portons est la meilleure qui puisse nous convenir et nous devons en tirer le plus de bénéfice possible. Il ne faut pas, par notre folie et notre précipitation, nous charger de jougs étrangers, nous devons « porter notre croix bien haut », quand elle se présente sur notre chemin.
Si un homme veut avoir le titre de disciple, quâil suive dâabord Christ, se consacrant à sa tâche et son devoir spécifiques. Si toutes les valeurs ici-bas nâont que peu dâattrait, comparées à la vie que nous possédons, que sont-elles, à plus forte raison, devant la destinée de notre âme : le bonheur ou la misère éternelle !
Des milliers de personnes perdent leur âme pour un gain vraiment insignifiant, pour bénéficier dâune indulgence sans grande valeur, souvent dâailleurs, par paresse et par négligence. Quelle que soit la raison qui pousse les hommes à abandonner Christ, câest la rançon de Satan pour leur âme. En fait, une âme vaut plus que tout lâor du monde ! Voila ce que pense Christ à ce sujet ; avant lâépreuve de la croix, Il connaissait déjà le prix des âmes, et Il les a rachetées ; Il ne sous-estimait pas les dangers de ce monde puisque câest Lui qui lâa créé.
Un pécheur mourant ne peut « acheter » une seule heure supplémentaire de répit, afin de pouvoir bénéficier, de manière ultime, de la Miséricorde divine. Apprenons à « évaluer » correctement notre âme : proclamons Christ, lâunique Sauveur du monde !