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Bible Commentaries
Lévitique 25

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-55

Lévitique 25:1

Le sabbat du pays, tous les sept ans. (1-7)
Le jubilé tous les cinquante ans, l’oppression interdite. (8-22)
Le droit de rachat de la terre et des maisons. (23-34)
Compassion envers les pauvres. (35-38)
Lois au sujet des hommes à gages, l’oppression interdite. (39-55)

(1-7)

Le travail devait cesser tous les sept ans, comme aussi, le septième jour de la semaine. Ces ordonnances nous avertissent de ne pas être avides de gain : le but de la vie de l’homme ne consiste pas à rechercher systématiquement l’abondance. Dans tous nos besoins ici-bas, nous devons nous soumettre à la volonté et à la Providence divines ; nous devons nous considérer comme les « intendants » des affaires du Seigneur et gérer nos biens en conséquence.

Cette année de répit, que le peuple devait respecter, est une image du repos spirituel que chaque croyant trouve en Christ. En Lui, nous sommes soulagés du fardeau que représente le travail quotidien de ce monde : nos tâches sont ainsi sanctifiées et la peine résultante en est adoucie ; nous sommes encouragés de vivre alors par la foi !

Lévitique 25:8

(8-22)

Le mot « Jubilé » représente une sonnerie particulière, émise par des trompettes en argent. Il avait lieu le soir du grand jour de l’expiation ; la proclamation de la liberté et du salut, par l’évangile, résulte du sacrifice de notre Rédempteur. Il était bien spécifié qu’à cette époque, les terres pouvaient être vendues, mais sans léser son prochain. Le peuple ne pouvait pas vendre ni acheter du terrain sans se référer au jubilé : il devait « caler » toute transaction sur ces dates. Cette ordonnance tendait à faire respecter l’intégrité des tribus et des familles et ce, jusqu’à l’arrivée du Messie.

La liberté de chaque homme engagé et sous contrat, ne pouvait être retrouvée qu’en cette année spécifique. Il en est ainsi de la rédemption par Christ, de l’esclavage du péché et de Satan : Il peut nous faire recouvrer la liberté, en tant qu’enfant de Dieu. Il est bien mentionné dans le texte, que toute transaction devait être faite selon cette règle : « Et nul de vous ne fera tort à son prochain » ; nul ne devait tirer avantage sur son frère, dans un contexte d’ignorance ou de nécessité : « Tu craindras ton Dieu ».

La crainte de Dieu qui règne dans le cœur, empêche de commettre le mal envers son prochain, que ce soit en paroles ou en actes. L’Éternel a promis au peuple de le faire prospérer, si ce dernier respectait toutefois ces années de repos.

Si nous accomplissons sérieusement notre devoir, nous pouvons être certains que Dieu veillera à notre bien-être. Les Israélites ne devaient pas réclamer de nourriture en cette année du Jubilé, où ils n’avaient ni semé, ni moissonné. Un miracle s’accomplissait alors envers le peuple de Dieu, l’encourageant ainsi à pratiquer son devoir.

On ne perd absolument rien en obéissant à Dieu, par la foi. Certains pouvaient se demander à cette époque : « Que mangerons-nous en cette septième année » ?

Il en est ainsi pour beaucoup de chrétiens : ils veulent anticiper et traiter eux-mêmes les problèmes qu’ils rencontrent, en se demandant quelle procédure ils peuvent entreprendre, alors qu’ils peuvent simplement demander de l’aide à Dieu pour accomplir leur devoir.

Nous n’avons aucune excuse pour suivre la voie du « méchant », nous ne pouvons que déplorer son état. Aux yeux de ce type de personne, notre conduite peut paraître absurde, mais le sentier du devoir est toujours celui de la sûreté !

Lévitique 25:23

(23-34)

Si une terre n’avait pas été rachetée avant l’année du Jubilé, elle devait retourner à celui qui l’avait vendue ou qui l’avait hypothéquée. C’est une image de la Grâce de Dieu, en Christ ; par Lui et non par notre valeur ou un quelconque mérite, nous sommes réconciliés avec Dieu. Les maisons des villes fortifiées avaient plus de valeur que celles qui se trouvaient dans les champs, elles représentaient vraiment la bénédiction divine ; « et si quelqu’un a vendu une maison d’habitation dans une ville murée, il aura son droit de rachat jusqu’à la fin de l’année de sa vente ». Cette disposition encourageait les étrangers et les prosélytes à venir habiter parmi le peuple d’Israël.

Lévitique 25:35

(35-38)

La pauvreté et la décadence sont des choses, qui bien que fréquentes, sont hélas regrettables ; l’Éternel sera toujours avec le pauvre. Il le soulagera et lui témoignera Sa Miséricorde ; Il agira en sa faveur, pour lui donner le nécessaire et même de la compétence dans ses tâches. On ne doit pas oppresser les pauvres pour qu’ils remboursent leurs dettes.

Remarquez, dans ce passage, quelles sont les ordonnances données à leur égard : « tu craindras ton Dieu », « ton frère vivra avec toi » ; on a tout à gagner en utilisant la collaboration des personnes moins aisées. Le riche peut utiliser les aptitudes du pauvre et vice-versa.

Ceux qui jouissent de bénédictions ici-bas, doivent savoir les redistribuer à leur tour !

Lévitique 25:39

(39-55)

Si un Israélite de naissance était vendu, pour rembourser un crime ou une dette, il devait servir six ans, pour être ensuite libéré la septième année. S’il se vendait de sa propre volonté, pour cause de pauvreté, tout son travail devait être en rapport avec son statut, en tant que « fils d’Abraham ». Il est demandé aux maîtres de traiter leurs serviteurs avec justice et équité, Colossiens 4:1. L’année du « Jubilé », le serviteur devait être libéré, lui et ses enfants : il devait alors retourner dans sa famille. Ceci est une image de la rédemption de la servitude du péché et de Satan, par la grâce de Dieu, en Christ, la Vérité qui nous affranchit, Jean 8:32. Il nous est impossible de racheter nos compagnons qui vivent dans le péché, par contre nous pouvons les amener à Christ. Que par la Grâce, nos vies puissent honorer l’évangile de Jésus-Christ et Son Amour, qu’elles puissent exprimer notre gratitude envers Lui et glorifier Son Saint Nom !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Leviticus 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/leviticus-25.html. 1706.
 
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