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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-6.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-30
Job 6:1
Job justifie ses plaintes. (1-7)
Il désire mourir. (8-13)
Job reproche à ses amis leur dureté. (14-30)
(1-7)
Job continue à essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoquée par ses épreuves, la colère divine a anéanti tout ce qui lui restait comme courage et résolution. Il est plus difficile de supporter la colère de Dieu que toutes les afflictions extérieures. Songez à ce qu’a supporté le Sauveur, dans le jardin de Gethsémané et sur la croix, quand Il a porté nos péchés, et quand son âme a été sacrifiée pour nous justifier ! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait à nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre à Lui aussi longtemps qu’Il se révèle à notre raison et à notre conscience, par Sa paix ; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n’avoir reçu aucun soulagement de leurs jugements, malgré son état de désarroi, de répugnance et d’accablement.
Job 6:8
(8-13)
Job avait désiré la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse à ses malheurs. Éliphaz l’avait réprimandé à cause de cette pensée, mais il le critique encore, avec plus de véhémence. L’ulcère de Job devait être vraiment pénible à supporter pour qu’il puisse dire que Dieu se plaisait à le détruire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la colère du Tout-Puissant, si ce Dernier étendait Sa main contre lui ?
Faisons plutôt, comme David, qui disait à Dieu : « Épargne-moi » !
Job, au plus profond de son épreuve, en livrant son état de conscience, a été, dans un certain sens, utile à la Gloire de Dieu. Ceux qui bénéficient de la Grâce, qui la possèdent de toute évidence et qui la manifeste dans leur vie, possèdent la sagesse, ce qui s’avère être une aide dans les plus mauvais moments.
Job 6:14
(14-30)
Au temps de sa prospérité, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le décevaient vraiment. Il compare le déroulement de ces faits aux torrents qui tarissent en été. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne récolteront que déconvenue lorsqu’ils réclameront leur aide ; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s’ils se trouvent un jour dans le besoin, Hébreux 4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l’or, en y plaçant leur confiance, en éprouveront tôt ou tard de la honte.
Il est sage d’éviter toute dépendance par rapport à l’homme. Plaçons toute notre confiance dans le Rocher éternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis ! Abreuvons-nous à la Fontaine de la vie au lieu d’aller vers les citernes crevassées ! L’affirmation est très lourde de sens ; « vous êtes comme si vous n’existiez pas ». Il serait bon pour nous d’avoir toujours de telles convictions, par rapport à la vanité de l’homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou à l’approche de la mort. Job réprimande ses amis pour leur sévérité. Il ne désirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appréciations ou des paroles d’encouragement. Ce genre de situation se produit souvent : nous recevons de l’homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas ! Bien que Job soit différent de ses amis, il était prêt à reconnaître ses erreurs, si elles étaient mises en évidence. Bien que Job puisse avoir été en faute, ses amis n’auraient pas dû le réprimander aussi durement. La droiture était le leitmotiv dont il ne voulait pas dévier. Il estimait ne pas être aussi inique qu’ils l’avaient supposé. Mais il n’y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos âmes ; au grand jour du jugement, le croyant intègre recevra finalement l’éloge de Dieu.