Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-5.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-27
Job 5:1
Ãliphaz annonce que le péché mène à la ruine. (1-5)
Lâaffliction que Dieu envoie, ne doit pas être dédaignée. (6-16)
La fin heureuse des sanctions divines. (17-27)
(1-5)
Dans ce texte, Ãliphaz invite Job à répondre à ses propos. Nây a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant été sondés par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comportés comme lui, face à leur douleur ? Le terme, « saint » ou plus précisément, « qui est consacré », semble de tous temps avoir été appliqué au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice établi pour sa réconciliation.
Ãliphaz est convaincu que la transgression des pécheurs les mène directement à la ruine. Ils se détruisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre ; en conclusion, il apparaît sans aucun doute, que Job a commis une folie qui lâa mis dans cette situation. Il est évident que lâallusion dâÃliphaz visait lâancienne prospérité de Job ; il nây eut, par contre, manifestement aucun signe de méchanceté dans la conduite de Job, et la critique qui lui a été faite était injuste et sévère.
Job 5:6
(6-16)
Ãliphaz rappelle à Job, quâaucune affliction ne survient par hasard, donc quâelle ne peut être négligée. On ne peut pas distinguer aussi facilement la différence entre la prospérité et lâadversité, que celle entre le jour et la nuit, lâété et lâhiver ; ces deux états arrivent selon la volonté et la bienséance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions à notre mauvaise fortune, elles nous sont envoyées directement par Dieu ; elles ne découlent pas non plus nécessairement de nos péchés ou dâune certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-mêmes. Lâhomme est né dans le péché, et doit donc en subir les conséquences. Il nây a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes nés, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le péché et lâépreuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les étincelles qui sâéchappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanité de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des étincelles qui jaillissent ça et là  ; on peut dire que nous ne manquons pas de problèmes, le dernier se termine à peine, que déjà le suivant est là  ! Ãliphaz reproche à Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.
Quelquâun est-il dans la souffrance ? Quâil prie ! Câest le chemin de la paix du cÅur, un baume pour chaque blessure. Ãliphaz parle de la pluie, que nous pouvons considérer comme une chose anodine ; si lâon songe, par contre, comment elle est produite, et ce quâelle engendre ensuite, nous devons alors constater quâil sâagit dâune réalisation bonne et puissante.
Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la manière avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqués, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les expériences de certains sont de réels encouragements pour dâautres, cela leur permet de garder lâespoir, lors des périodes les plus sombres ; car la Gloire de Dieu envoie de lâaide au délaissé, et de lâespérance au malheureux. Devant toutes ces choses, les pécheurs les plus audacieux sont confondus et forcés de reconnaître la Justice des démarches divines.
Job 5:17
(17-27)
Ãliphaz adresse à Job une exhortation à la prudence : il ne faut pas dédaigner le châtiment du Tout-Puissant. Le vrai châtiment est celui qui vient de lâAmour du Père, et qui sâavère bienfaisant pour lâenfant ; il faut le considérer comme étant un « message » du ciel. Ãliphaz encourage également Job à accepter son état. Un homme pieux est heureux, même dans lâaffliction, parce quâil nâa pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut ; il est heureux dâêtre affligé. La correction mortifie ses corruptions, éloigne son cÅur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du Père. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient néanmoins, lors des les afflictions, et les délivre en temps voulu.
Occasionner une blessure fait parfois partie dâun traitement. Ãliphaz promet à Job que Dieu le bénirait, sâil consentait à sâhumilier devant Lui.
Quelles que soient les épreuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire réellement du mal. Ãtant enclins à fuir le péché, ils sont préservés des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas délivrés dans lâimmédiat, des épreuves qui les assaillent de tous côtés, ils sont aptes à les surmonter et à les vaincre en totalité. Quelles que soient les médisances qui pourront être contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la grâce requises pour dominer leurs difficultés. La plus grande bénédiction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste à être préservé du péché. Nous finirons alors notre périple terrestre dans la joie et lâhonneur. Lâhomme qui finit sa vie, qui a terminé son travail, est prêt à se diriger vers un autre monde. Câest une grâce de mourir rassasié de jours, cela fait un peu penser au maïs bien mûr et gorgé de soleil, qui est coupé et engrangé soigneusement ; câest encore une grâce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.
Notre temps est dans des mains de Dieu ; câest bien ainsi. Les croyants ne doivent pas sâattendre à avoir de grandes richesses, une longue vie ou être épargnés de toute épreuve. Mais tout concourt au bien-être de leur âme. Il faut remarquer, dans lâhistoire de Job, son intégrité dâesprit et de cÅur, lors de lâépreuve : câest un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu dâépreuve de la foi. Quand Dieu soulève une tempête, en se tenant apparemment à distance pour écouter nos prières, et quâIl permet à lâennemi dâenvoyer lâépreuve vague après vague, le fait de « sâagripper » à Lui, en Lui faisant confiance, malgré Son apparente indifférence, dénote la véritable patience des saints. Béni soit le Sauveur ! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder à Toi, lâauteur et le consommateur de la foi !