Bible Commentaries
Ésaïe 3

versets 1-26

Ésaïe 3:1

Les calamités devant surgir en Israël. (1-9)
La méchanceté du peuple. (10-15)
La détresse de l’orgueilleuse et cupide « fille de Sion ». (16-26)

(1-9)

Dieu était sur le point de priver Juda de toute aide et de tout appui. La ville, comme le pays, étaient en pleine désolation, à cause de leurs paroles rebelles contre l’Éternel, même au sein du temple.

Si les hommes ne s’appuient pas sur Dieu, ce Dernier leur ôtera rapidement tout soutien, ce qui provoquera leur chute. Christ est le « Pain de vie », « l’Eau vive » ; si en Lui, repose notre espérance, nous trouverons tout avantage à demeurer en Sa présence, Jean 6:27.

Notons ici :

- Que la condition réservée aux pécheurs est particulièrement affligeante.- Que le péché ne fait que nuire à l’âme.

- Que tout le mal qui afflige les pécheurs, n’est dû qu’à leur conduite.

Ésaïe 3:10

(10-15)

Le décret divin était arrêté : quel que soit l’état d’Israël, en pleine prospérité ou dans l’épreuve, le juste devait connaitre la félicité, alors que le méchant devait subir la ruine.

Béni soit Dieu, pour Ses nombreux encouragements adressés aux « justes », à Lui accorder leur confiance, et aux pécheurs, à se repentir et à se tourner vers Lui !

Le temps était venu pour l’Éternel, de révéler Sa Toute Puissance. Il demandera un jour aux hommes, de rendre compte de toute la richesse et de la force qui leur ont été confiées, et de tous les abus auxquels ils se sont livrés. Si la non assistance aux pauvres et aux nécessiteux est déjà un péché, combien plus grave en sera-t-il pour ceux qui auront provoqué la pauvreté de leur prochain, pour ensuite, les opprimer !

Ésaïe 3:16

(16-26)

Le prophète réprimande les « filles de Sion », et les avertit des douleurs devant accabler la ville. Il leur fait savoir que l’Éternel a remarqué la folie, la vanité et la fierté des femmes de cette cité, même au sujet de leurs robes. Ces menaces de punition furent une réplique au péché.

Les maladies répugnantes sont souvent la juste rétribution de la fierté. Ce n’est pas le type d’ornements que ces femmes portaient, qui leur était reproché ; plusieurs de ces parures ne seraient plus à la mode de nos jours, et ces femmes seraient ridicules aujourd’hui ! Si cette mode de l’époque différait beaucoup des goûts actuels, la nature humaine, par contre est restée identique.

Gaspiller le temps et l’argent, au détriment de la piété, de la charité, et même de la justice, cela déplait au Seigneur.

Beaucoup de personnes du monde tentent d’inculquer la pensée qu’il n’y a aucun mal à porter des parures mondaines, à la mode ; si tel est le cas, pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il demandé au prophète Ésaïe, de dénoncer si clairement ce sujet ? Les Juifs allaient être bientôt accablés, Jérusalem serait quasiment rasée : le texte représente ces faits, par l’image d’une femme désolée, assise à terre. Et quand les Romains détruisirent Jérusalem, ils trouvèrent une médaille, sur laquelle était représentée une femme « dans les douleurs », assise à terre.

Si le péché demeure dans une maison, les lamentations et le deuil sont à la porte...