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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Isaiah 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/isaiah-1.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Isaiah 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Ésaïe 1:1
* Ésaïe a prophétisé sous les règnes d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, et d’Ézéchias. On l’a volontiers appelé « le prophète évangélique », au vu de ses nombreuses prédictions détaillées, relatives au caractère, à la venue, au ministère, à la prédication, aux douleurs et à la mort du Messie, ainsi qu’à l’ampleur et la durée éternelle de Son Royaume. Dans la perspective de la libération de la servitude de Babylone, Ésaïe pointe son regard prophétique vers un affranchissement beaucoup plus grand, celui qui devait être opéré par Christ ; il a fait rarement allusion à cette première libération, sans avoir mentionné en même temps la seconde ; en fait, il fut tant de fois ravi d’une telle délivrance céleste lointaine, qu’il ne perdit pas de vue celle qui devait être plus proche, les yeux fixés sur la Personne, le rôle, le caractère, et le Royaume du Messie.
Les corruptions rencontrées parmi les juifs. (1-9)
Les graves censures. (10-15)
Exhortations au repentir. (16-20)
Le triste état de Juda est déploré; Les merveilleuses promesses du temps de l’évangile. (21-31)
(1-9)
Ésaïe signifie, « le salut du Seigneur » ; ce prophète avait un nom tout à fait approprié, au vu de ses prophéties sur Jésus, le Sauveur, ainsi que sur Son salut. Les personnes qui prétendent appartenir à Dieu ne savent pas à quel point leurs vies et leurs bénédictions spirituelles, sont dues à la vigilance paternelle et à la bonté que Dieu leur a accordées.
Combien de personnes négligent le devenir de leur âme ! En ne nous soumettant pas aux préceptes que nous connaissons de la piété, nous nous faisons autant de mal que si nous les ignorions.
La méchanceté d’Israël était totale. Cette situation était comparable à celle d’un corps malade, luttant pour vivre. Cette maladie menaçait d’être mortelle, atteignant l’ensemble de l’organisme ; du paysan le plus modeste, au plus grand seigneur, on ne pouvait en effet trouver aucune trace de piété, aucun principe n’était vraiment respecté, rien qui ne puisse contribuer à la bonne santé de l’âme. On ne trouvait en Israël que culpabilité et corruption : le triste résultat de la chute d’Adam. Ce passage témoigne de toute la dépravation de la nature humaine. Alors que bon nombre de péchés n’amenaient aucun repentir, rien n’était fait pour entreprendre un traitement curatif de cette situation, qui risquait d’être fatale.
Jérusalem était exposée, sans réelle protection, ses maisons ressemblaient à des huttes ou à des cabanes de jardin, où l’on laisse mûrir les fruits ! (verset 1.8*). Cette situation doit être vue dans le contexte des pays du Moyen-Orient, là où les fruits constituent une grande partie de la nourriture de leurs habitants, durant l’été. Mais le Seigneur disposait encore heureusement, à Jérusalem, de quelques pieux serviteurs !
Grâce à la Miséricorde divine, nous ne sommes pas anéantis ! La nature du mal est en chacun de nous; seul Jésus, par Son Esprit de sanctification, peut nous faire retrouver la « santé spirituelle » !
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Ésaïe 1:10
(10-15)
La Judée se trouvait alors en pleine désolation, ses villes étaient brûlées. Cette situation incitait les enfants d’Israël à présenter des sacrifices et des offrandes, comme s’il leur était possible de subordonner Dieu, afin qu’Il leur épargne de telles épreuves, et puisse leur donner toute liberté pour continuer la pratique de leurs péchés ! Beaucoup de personnes mentionnent leurs différents « sacrifices spirituels », en oubliant hélas de signaler à quel point elles suivent la voie de l’iniquité. Elles comptent sur le fait que leur consécration mérite une certaine récompense ! La plupart des dévotions des méchants, semblent à leurs yeux, mériter une quelconque rétribution, alors qu’ils sont en fait, dépourvus de tout repentir envers leur conduite ; ils ne peuvent donc, être admis par Dieu. Non seulement le Seigneur ne peut les accepter, mais Il les rejette.
Tout ceci prouve que le péché est vraiment en horreur à Dieu, en particulier si nous le pratiquons dans le secret, avec un esprit d’indulgence personnelle ; si nous rejetons le salut de Christ, même nos prières deviendront des abominations !
Ésaïe 1:16
(16-20)
Il faut non seulement ressentir du regret quant au péché commis, mais de plus, il faut en interrompre toute pratique. Nous devons réagir sur ce sujet, sans rester passifs !
Il nous faut pratiquer le bien que le Seigneur, notre Dieu, exige. Il est évident que les sacrifices de la loi ne pouvaient pas réconcilier le peuple d’Israël avec Dieu, même pour ces crimes, commis en dehors du pays.
Mais, béni soit Dieu, il existe une Fontaine d’eau vive disponible, dans laquelle les pécheurs de tout âge et de tout rang peuvent être « lavés » ! Nos péchés sont comme l’écarlate et le cramoisi ; ce dernier est en effet un puissant colorant, agissant sur deux points : d’abord, de manière générale, sur la « laine » de la corruption originale, mais aussi sur chaque « fibre » particulière, de notre transgression réelle ; nous sommes hélas, souvent « immergés » dans le péché, soumis à nos mauvais penchants ; malgré tout, la Miséricorde divine lave en nous cette tache, Psaumes 51:7.
En suivant l’Éternel, les enfants d’Israël auraient pu bénéficier de tout bonheur et de toute bénédiction désirables. La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous. Oh! Seigneur, incite-nous tous à vivre pour Ta gloire !
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Ésaïe 1:21
(21-31)
Ni les villes saintes, ni les cités royales ne peuvent être fidèles dans leurs actes et leurs engagements, si la piété ne « demeure » pas en elles. La crasse peut briller comme l’argent ; le vin mêlé à de l’eau, peut garder toujours la même couleur !
Ceux qui disposent de grands moyens pour aider les malheureux, tout en restant passifs, ne font que les opprimer davantage. Les hommes peuvent accomplir beaucoup, lorsqu’ils sont placés sous des contraintes extérieures ; seul Dieu est capable d’agir positivement, conformément à Son Esprit et à Son Jugement. Le péché est la pire « captivité », le pire esclavage.
La rédemption de Sion, « cette ville spirituelle », par la droiture et la mort de Christ, ainsi que par Sa Grâce Toute puissante, est tout à fait subordonnée à ce qui est signifié dans ce texte : la ruine totale menaçait cette cité. Les juifs allaient ressembler à un arbre desséché par la chaleur, à un jardin sans eau, qui dans ce chaud pays, risque d’être consumé par le feu, d’un instant à l’autre.
Tel sera le cas de ceux qui placent leur confiance dans les idoles, ou dans un « bras de chair ». Même l’homme fort errera ça et là : non seulement il sera rapidement anéanti, mais aussi, mis en pièces, vulnérable à tout ce qui peut le dévorer !
Quand le pécheur est en dérive complète, prêt à être consumé par le feu dévorant du Jugement de Dieu, qui pourrait alors empêcher sa ruine totale ?