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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-5.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Genèse 5:1
Adam et Seth. (1-5)
Les patriarches, de Seth à Énoch. (6-20)
Énoch. (21-24)
Methushélah à Noé. (25-32)
(1-5)
Adam a été fait à l’image de Dieu ; mais, lors de la chute, il devint conforme à lui-même : pécheur, souillé, fragile, naufragé et mortel. Son corps et son âme ne furent pas les seuls touchés, mais tout son être entier était réduit à l’état de péché. C’était à l’opposé de la ressemblance divine en laquelle Adam avait été fait, à l’origine ; ayant perdu cette qualité, l’homme ne pouvait plus la transmettre à sa descendance. Adam vécut, en tout, neuf cent trente ans, puis il mourut, conformément à la sentence qui lui était assignée : « tu retourneras à la poussière ». Bien qu’il ne mourut pas le jour où il mangea du fruit défendu, il a été par contre fait « mortel ». C’est seulement à ce stade qu’il commença à devenir ainsi ; sa vie entière n’a été qu’un sursis, un patrimoine qui s’use, une vie condamnée à plus ou moins long terme ; une vie perdue, qui finit par s’éteindre. Toute la vie durant, le potentiel de l’homme s’amenuise inlassablement.
Genèse 5:6
(6-20)
À part Énoch, tous ceux qui sont mentionnés dans ce texte finissent avec ce commentaire : « Puis il mourut ».
Il est bon d’observer la mort des autres personnages de ce passage. Tous eurent une vie très longue ; aucun d’eux ne s’est éteint avant d’avoir atteint huit-cents ans et même certains davantage ; une grande période à traverser, pour une âme immortelle dans un corps d’argile.
La vie à cette époque n’était probablement pas un fardeau comme elle l’est de nos jours, sinon les hommes d’alors eussent été lassés. Le futur n’était pas clairement révélé comme de nos jours, sous la période de l’évangile, sinon tous auraient voulu rapidement connaître cette période.
Tous les patriarches qui vécurent avant le déluge, à l’exception de Noé, sont nés avant qu’Adam ne meure. Ils ont peut-être reçu de sa part un récit complet de la création, de la chute, de la promesse et des préceptes divins relatifs à l’adoration et à la vie religieuse. Dieu, ainsi, a préservé pour l’église, la connaissance de Sa volonté.
Genèse 5:21
(21-24)
Énoch était le septième enfant d’Adam. Cet homme pieux marchait avec Dieu : cela montre la réconciliation avec le Seigneur ; cette marche avec Dieu ne peut avoir lieu que si ce dernier l’agrée, Amos 3:3. Ce type de vie sous-entend la présence de piété, de droiture et de sobriété. Marcher avec Dieu signifie, en fait : Le placer devant nous, pour que nous puissions agir en permanence sous Son regard. Il faut rechercher à plaire à Dieu en toutes choses, et à ne l’offenser en aucune manière. Il faut Le suivre comme Ses enfants. Le Saint Esprit, n’a pas dit « Énoch vécut », mais au contraire, « Énoch marcha avec Dieu ». C’était pour lui un souci constant et sa tâche principale ; alors que les autres ne suivent que leurs idées, dans le monde, lui, vécut pour Dieu. Cela représentait sa joie de vivre.
Énoch a été enlevé vers un monde meilleur. Il n’a pas vécu comme les autres, par conséquent, il n’a pas quitté le monde comme eux, par la mort. On ne l’a plus trouvé, car Dieu le prit, Hébreux 11:5. Il n’a vécu que trois cent soixante cinq ans, ce qui représente environ la moitié d’espérance de vie des hommes de l’époque.
Dieu rappelle souvent à Lui ceux qu’Il apprécie particulièrement ; le temps qu’ils perdent sur terre est gagné dans les cieux et ce, avec un incomparable avantage. Remarquez comment l’enlèvement d’Énoch s’est effectué : « et il ne fut plus, car Dieu le prit ». Il ne vécut plus en ce monde ; il a été changé, comme le seront les saints qui vivront le moment de la seconde venue de Christ.
Ceux qui commencent à marcher avec Dieu dès leur jeunesse, peuvent espérer cheminer avec Lui longtemps, paisiblement et efficacement. La vraie marche du chrétien, dans la sainteté, tout au long de l’année, jusqu’à ce que Dieu le reprenne, vaut mieux que celle d’un esprit religieux sans spiritualité et plein de vaines critiques. De plus, marcher pleinement avec Dieu est synonyme de protection, de réconfort et de devoir ici-bas.
Genèse 5:25
(25-32)
Methushélah signifie : « Il mourut, il y a une flèche, envoi en avant » ; ces définitions se placent dans le contexte du déluge qui eut lieu l’année même de sa mort. Il vécut neuf cent soixante neuf ans ; c’est la plus grande durée de vie d’un homme sur terre ; mais la vie la plus longue doit toujours se terminer par la mort.
Noé signifie « repos » ; ses parents lui donnèrent ce nom avec le pressentiment qu’il serait une grande bénédiction pour tous ceux de sa génération. Remarquez la complainte de son père, relative au piteux état de l’humanité, suite à l’arrivée et à la malédiction du péché. Notre vie entière est consacrée au travail et notre temps est continuellement bien rempli. Dieu ayant maudit le sol, beaucoup sont astreints, dans la limite de leurs possibilités, à appliquer leur dons personnels afin de pouvoir subsister. Lémec espérait être soulagé par la naissance de son fils : « Celui-ci nous consolera ». Cela révèle le désir, l’espoir de réconfort et d’aide qu’ont les parents au sujet de leurs enfants, bien qu’il en soit quelque fois autrement ; cela signifie aussi une perspective meilleure.
Est-ce Christ est en nous ? Les cieux sont-ils notre espérance ? Nous avons davantage besoin de réconfort céleste au sein de notre labeur et de nos épreuves que celui que peut nous offrir notre descendance ; puissions-nous rechercher et trouver tout réconfort en Christ.