Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 14". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-14.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 14". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Exode 14:1
Dieu conduit les Israélites à Pi-Hahiroth, Pharaon les poursuit. (1-9)
Les Israélites émettent des craintes, Moïse les réconforte. (10-14)
Dieu donne Ses instructions à Moïse, les ténèbres séparent les Israélites des Égyptiens. (15-20)
Les Israélites franchissent la mer Rouge, les Égyptiens sont noyés. (21-31)
(1-9)
Pharaon pensait bien que les enfants d’Israël se perdraient dans le désert, faisant ainsi de ce peuple une proie facile à détruire. Mais Dieu dit qu’Il serait glorifié par le biais de Pharaon.
Tous ceux qui contribuent à la Gloire du Créateur, le font parfois à leur insu. D’une manière analogue, ceux qui tentent de ruiner l’église, sont souvent renversés et courent, de ce fait, à leur perte.
Alors que Pharaon échafaudait avec perversité sa vengeance, il participait en fait à l’élaboration du plan divin : il allait devoir capituler devant Israël. Bien que Pharaon ait laissé partir librement les Hébreux, à présent, il le regrettait amèrement. Dieu transforme l’envie et la rage qu’ont les hommes à l’égard de Son peuple, en un terrible tourment. Ceux qui tournent leur face vers les cieux et qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ, doivent s’attendre à rencontrer des épreuves et des tentations, envoyées par Satan. Ce dernier ne fera aucune concession envers ceux qui veulent être au service du Seigneur.
Exode 14:10
(10-14)
Il n’y avait aucune autre échappatoire pour Israël, qu’aller de l’avant : c’était sa seule chance de salut. Nous pouvons, tout en accomplissant notre devoir et en ayant les yeux tournés vers le ciel, être attaqués de tous côtés.
Certains Hébreux crièrent à l’Éternel ; leur frayeur les a conduits à prier, ce fut une bonne réaction. Dieu nous conduit parfois dans des impasses, de façon à nous amener à fléchir les genoux devant Lui. D’autres, parmi le peuple d’Israël, se rebellèrent contre Moïse ; la frayeur les poussait à murmurer contre Dieu, estimant que ce Dernier était incapable d’accomplir des miracles. Ils reprochaient à Moïse de les avoir fait quitter l’Égypte ; ils étaient aussi en colère contre Dieu, malgré la grande bonté que Celui-ci avait exercée à leur égard ; c’est le type même d’absurdité que l’on peut rencontrer chez les incrédules. Moïse avait bien dit : « Ne craignez rien ».
Il est toujours profitable, face aux épreuves, de surmonter nos Craintes : il en va de notre intérêt ; nos prières et nos efforts peuvent être affectés, par contre notre foi et notre espérance doivent rester intactes. Comme nous le dit Moïse : « Restons en place » ; ne cherchons pas à nous sauver par nos propres forces, en combattant ou en fuyant ; sachons attendre les ordres divins, sachons nous y soumettre. Soyons animés, dans la confiance en Dieu, de la paix que peut procurer la perspective d’une grande délivrance qu’Il nous a préparée. Si Dieu a conduit les Hébreux dans cette impasse, Il en a aussi prévu l’échappatoire !
Exode 14:15
(15-20)
La prière silencieuse de Moïse était bien plus pertinente que les cris de frayeur des enfants d’Israël. La colonne de feu et de ténèbres se tenait derrière eux, à l’endroit où ils devaient être protégés ; c’était en sorte, un mur, les séparant de leurs ennemis.
La Parole et la Providence divines ont parfois un aspect bien ténébreux, au vu des pécheurs ; par contre, elles sont brillantes et agréables aux yeux des enfants de Dieu. Celui qui a séparé la lumière des ténèbres, Genèse 1:4, envoya des ténèbres aux Égyptiens, et de la lumière aux Israélites.
Quelle différence entre l’héritage des saints, au milieu de la lumière, et les ténèbres complètes réservées, à jamais, aux hypocrites.
Exode 14:21
(21-31)
La division des eaux de la mer Rouge fut, plus tard, un sujet de terreur pour les habitants de Canaan, Josué 2:9 ; ce miracle fut par contre pour les Israélites, un sujet de louange et de triomphe, Psaumes 114:3;106.9;136.13. Ce prodige fut aussi une image du baptême, 1 Corinthiens 10:1, 2. Ce passage d’Israël au travers de la mer, était un symbole de la conversion des âmes, Ésaïe 11:15 ; quant à la noyade des Égyptiens, elle représente la ruine finale des pécheurs incrédules. Dieu révèle Sa Toute Puissance en ouvrant un passage de plusieurs kilomètres à travers les eaux. Il peut conduire Son peuple à travers les plus grandes difficultés, Il est capable de créer un chemin, là où cela paraît impossible. C’est un exemple de Son merveilleux Amour pour Israël.
Le peuple entra dans la mer : il marcha sur le sec, au milieu des flots ! Ce miracle eut lieu pour encourager le peuple de Dieu à Lui faire confiance d’âge en âge, lors des moments les plus difficiles. Quel acte serait impossible à Celui qui a accompli un tel prodige ? Que ne pourrait Il faire pour ceux qui L’aiment et qui Le craignent, au vu de ce qu’Il a déjà fait pour le peuple d’Israël, incrédule et toujours en train de murmurer ? Ce dernier n’a pu que se soumettre à la juste et Toute Puissante colère divine, contre ses ennemis égyptiens.
La ruine des pécheurs n’arrive qu’à cause de leur entêtement et de leur présomption. Les Égyptiens auraient très bien pu laisser partir les enfants d’Israël : ils tentèrent de les en empêcher ; c’est alors qu’ils essayèrent d’échapper à la noyade, mais il était trop tard.
Les hommes ne sont jamais convaincus, jusqu’au moment où ils franchissent le point de non retour : ceux qui osent « toucher » au peuple de Dieu finissent par courir à leur perte. L’ordre fut donné à Moïse d’étendre sa main sur la mer ; les eaux regagnèrent leur place et engloutirent tous les Égyptiens. Pharaon et ses serviteurs, le cœur endurci par le péché, furent noyés tous ensemble : personne ne put s’échapper. Les enfants d’Israël virent les Égyptiens, morts sur le sable. Ce tableau les impressionna vivement.
Quand les hommes remarquent les œuvres divines, quand ils en constatent les conséquences, ils se mettent alors à craindre Dieu et Lui accordent leur confiance. Qu’il serait bon, dans des cas semblables, de nous tenir dans un même état d’esprit !
Contemplons avec espérance l’avenir qui est réservé au croyant : ses ennemis sont puissants et l’entourent ; mais s’il s’appuie sur Dieu, il pourra passer au travers des vagues, en toute sécurité, gardé par la Puissance de son Sauveur, qui combattra ses ennemis spirituels.
Les ennemis de l’âme, que le croyant voit aujourd’hui, disparaîtront à jamais.