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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Chapitres 12 Ã 15
Avec le chapitre 11 se termine la partie doctrinale de notre épître. Fondé sur ce quâil a exposé précédemment, lâapôtre invite les croyants à une marche de sainteté et de fidélité envers Dieu et les hommes. Les caractères de cette marche sont lâhumilité et lâamour, joints à une grâce qui se manifeste par la justice pratique. Le chrétien est un homme vivant parmi les hommes, mais, selon les enseignements de lâépître, il est un homme délivré et séparé du monde. Il doit le montrer par son esprit et sa marche dans les circonstances quâil est appelé à traverser, soit dans la maison de Dieu, soit dans le monde. Ce qui lui convient, câest la. simplicité de cÅur, un esprit paisible, qui cherche le bien de son prochain et non son propre intérêt, ni sa gloire, qui ne se venge pas, mais sâefforce de surmonter le mal par le bien.
Le chapitre 12 nous présente le croyant plutôt dans sa position de membre du corps, dâenfant à lâintérieur de la maison, tandis que le chapitre 13 nous le montre, en quelque sorte, en dehors de la maison, dans ses rapports avec le gouvernement de ce monde et ses autorités instituées de Dieu. Peu importe la forme que ces autorités revêtent, le chrétien ne doit pas sâopposer à elles, mais leur être soumis et rendre à chacun lâhonneur qui lui est dû, et cela dâautant plus que la nuit est fort avancée et que le jour, à la lumière duquel il doit marcher, est proche et manifestera toutes choses.
Au chapitre 14, lâapôtre exhorte les frères à se supporter les uns les autres, ce qui était dâune importance particulière pour les croyants de Rome parmi lesquels se trouvaient des chrétiens sortis du judaïsme et du paganisme. Ce fait suscitait parfois des questions relatives aux aliments, à la boisson, à lâobservation des jours et dâautres semblables. Il fallait avoir des égards pour la conscience de chacun; le «fort» ne devait pas mépriser le «faible» et, réciproquement, le «faible» ne devait pas juger le «fort». Lâapôtre poursuit ces exhortations au début du chapitre 15 et les achève en dirigeant les regards sur Celui qui nâa jamais cherché à se plaire à lui-même, mais a supporté les outrages de ceux qui lâoutrageaient. Dans les versets 8 à 12, lâapôtre résume les voies de Dieu dans lâévangile, en les appuyant de citations tirées de lâAncien Testament. Puis, dans la dernière partie du chapitre, il parle de son service parmi les nations et fait allusion aux voyages quâil espérait faire en Occident, après une visite à Jérusalem.
Chapitre 12
«Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent» (v. 1). Ces paroles nous reportent au chapitre 6, où nous sommes invités à nous livrer nous-mêmes à Dieu, comme dâentre les morts étant faits vivants â et nos membres à Dieu, comme instruments de justice (v. 13). Nous avons appris là quâétant morts avec Christ, nous devons marcher en nouveauté de vie. Dans les chapitres suivants, lâapôtre expose toute lâétendue des compassions de Dieu. Fondé sur elles, il nous exhorte à présenter nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce quâil nomme notre «service» intelligent, parce que cela est conforme aux enseignements du Saint Esprit. Non seulement notre âme est délivrée de la mort éternelle et appartient à Dieu, mais notre corps aussi a été acheté à grand prix, bien que nous attendions encore sa délivrance «réelle» (8:23). Câest pourquoi notre esprit, notre âme et notre corps tout entiers doivent être conservés sans reproche pour Dieu (1 Thess. 5:23).
Nous ne sommes pas soumis à des commandements légaux qui, comme toujours, voueraient nos efforts à un échec complet. Seules la grâce et la miséricorde divines peuvent transformer le croyant intérieurement et extérieurement. Ce nâest que sur ce fondement quâil peut, par une décision de cÅur, présenter son corps à Dieu jour après jour, jusquâà la fin de sa vie. Lâapôtre nomme cette présentation «un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu». Vivant, en contraste avec les sacrifices de lâAncien Testament qui étaient mis à mort, saint en opposition au caractère mondain et légal de ces sacrifices, et agréable à Dieu, parce que Dieu y a sa vraie place et que lâhomme aussi prend la sienne selon les pensées de Dieu. Il est compréhensible quâun tel service, qui en a fini pour toujours avec tous les exercices dâune religion humaine et lâobservation dâordonnances et dâusages charnels, soit appelé notre service intelligent.
«Et ne vous conformez pas à ce siècle; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite» (v. 2). Lâapôtre ajoute ainsi un second élément à la consécration personnelle pour Dieu, savoir une mise en garde contre les influences pernicieuses du monde, domaine de Satan. Il ne suffit pas de marcher dans la séparation extérieure du monde, nous avons besoin dâun renouvellement continuel de notre entendement (Ãph. 4:23), en ne nous laissant pas souiller par lâesprit de notre temps, par les habitudes et les opinions courantes des hommes, qui ne connaissent pas Dieu et qui vivent dans les ténèbres de leurs cÅurs. Ce nâest que de cette manière que nous pouvons croître dans la connaissance de la «volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite», telle quâelle nous est présentée dans le christianisme. Il y a une gradation évidente dans ces trois mots, et nous distinguons en même temps en eux. la grande différence qui existe entre la position dâun chrétien et celle dâun homme religieux, quâil porte le nom de Juif ou de chrétien. Comme toujours, ici aussi notre précieux Sauveur est notre modèle parfait. Il vint dans ce monde pour accomplir la volonté de Dieu, et dans toutes les tribulations de son douloureux chemin, il accomplit toujours ce qui était agréable au Père (Jean 8:29), en apprenant lâobéissance par les choses quâil a souffertes (Héb. 5:8). Nous aussi, nous sommes appelés à accomplir la volonté de Dieu dans un monde où tout lui est opposé, et si notre intelligence spirituelle se développe par le renouvellement continuel de notre entendement, nous discernerons ce quâest la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite. Le résultat de cette énergie spirituelle est une séparation toujours croissante des principes du monde; nous faisons des progrès; nous apprenons à connaître toujours mieux notre «moi» et à le juger, et nous découvrons plus clairement le sentier parfait de lâHomme céleste sur la terre, répondant à son appel: «Viens, suis-moi!»
Pour marcher à la suite du Seigneur, un continuel renoncement à soi-même est nécessaire: nous sommes satisfaits de la place que Dieu nous assigne, du chemin quâil nous trace, nous sommes gardés dâavoir une haute pensée de nous-mêmes au-dessus de celle quâil convient dâavoir et nous avons «de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun» (v. 3). Lâincrédulité recherche toujours les choses élevées et néglige précisément ce que Dieu place devant nous. Si nous avons conscience dâavoir reçu de Dieu quelque chose à faire, cela donne à nos cÅurs de lâassurance et éveille en nous le sentiment de notre responsabilité. Nous reconnaissons avec joie ce qui a été confié à notre frère, tout en cherchant à accomplir le service que nous avons reçu nous-mêmes, avec le doux sentiment de faire la volonté de Dieu.
Cela conduit lâapôtre à nous parler pour la première et unique fois dans cette épître, du corps, un sujet qui nous est bien connu grâce à la première épître aux Corinthiens, et à celles quâil a adressées aux Ãphésiens et aux Colossiens. Il le fait ici dâun seul point de vue, afin de montrer lâimportance des relations existant entre les membres du corps de Christ. «Comme dans un seul corps nous avons plusieurs membres, et que tous les membres nâont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres lâun de lâautre» (v. 4, 5).
Lâapôtre nâen dit pas davantage, du point de vue doctrinal, au sujet de Christ, de la Tête et de ses membres. Il expose ensuite les devoirs incombant aux divers membres du corps. Nous ne sommes pas simplement des croyants appelés à servir Dieu comme étant faits vivants dâentre les morts, chacun à la place qui lui a été assignée dans ce monde. Mais nous, «qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres lâun de lâautre». Cette épître ne serait pas complète, sâil nây était pas parlé de ces relations et de la responsabilité qui nous incombe, en tant que nous constituons un seul corps, en témoignage aussi à lâégard du monde dans lequel le corps se trouve.
«Or ayant des dons de grâce différents» â la manière dont ils nous sont communiqués est exposée dans dâautres passages â «selon la grâce qui nous a été donnée, soit la prophétie, prophétisons selon la proportion de la foi» (v. 6). Le verset 3 contient une expression semblable: «Selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun». Tout est grâce; il nây a rien de nous; tous les dons sont des «dons de grâce».
Gardons-nous donc dâavoir une haute opinion de nous et de dépasser la mesure de foi qui nous a été départie, en particulier dans le service de la Parole. La prophétie, selon 1 Corinthiens 14:1, était le plus désirable de tous les dons pour lâédification, car câétait celui qui amenait lâauditeur le plus immédiatement en rapport avec Dieu. Mais quâarrivait-il quand celui qui parlait dépassait la mesure que Dieu lui avait dispensée et ne prenait pas garde à la direction de lâEsprit? Quâarrive-t-il aujourdâhui quand câest lâhomme qui se met en avant?
Il y a des dons de grâce différents, et tous sont nécessaires. Aucun membre ne peut dire à lâautre: Je nâai pas besoin de toi. Lâun a un don de service, un second celui de lâenseignement, un troisième celui de lâexhortation (v. 7, 8). Tous sont nécessaires à lâaccroissement du corps, à son édification en amour; ils sont tous utiles et dispensés aux membres en vue de leur édification réciproque. Lâapôtre mentionne comme dons la fonction de distribuer, dâêtre à la tête (1 Thess. 5:12; 1 Tim. 5:17) et même dâexercer la miséricorde (v. 8). Il exhorte à la simplicité celui qui distribue, celui qui est à la tête à conduire soigneusement, celui qui exerce la miséricorde à le faire joyeusement. Ces exhortations sont si simples quâil nâest pas nécessaire de les expliquer. Ce dont nous avons besoin, câest de nous examiner pour discerner dans quelle mesure nous les mettons en pratique, chacun à sa place. Ce passage nous montre combien est insensée et néfaste lâexistence du clergé établi dès le début dans lâÃglise.
Les exhortations qui suivent sont dâune autre nature. Lâapôtre y parle des devoirs chrétiens de toutes sortes, dans leurs relations extérieures, et de lâesprit dans lequel nous devons nous y appliquer. Deux personnes peuvent accomplir la même tâche, mais dâune manière différente. Lâune peut agir dâune manière bienfaisante, lâautre, dâune manière qui rebute.
En premier lieu, lâapôtre nous adresse lâexhortation: «Que lâamour soit sans hypocrisie». Lâamour est de Dieu; câest pourquoi il devrait toujours être vrai et sans hypocrisie. Quiconque est né de Dieu, participe à la nature divine; il est exhorté, pour cette raison, à être «un imitateur de Dieu». Lâamour est, comme cela a été dit souvent, lâactivité de la nature divine en bonté et doit être manifesté dans ce monde par ceux qui sont nés de Dieu. Sans amour, les dons les plus beaux nâont que peu de valeur.
Quelle responsabilité pour nous! Hélas, combien fréquemment une apparence trompeuse masque une triste réalité! Aussi devons-nous maintenir en nous la sincérité, jointe à un jugement continuel de nous-mêmes.
Suit, sitôt après, la seconde exhortation: «Ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien». Dieu est amour, certes, mais il nous est dit dâabord quâil est lumière et quâil nây a en Lui aucunes ténèbres (1 Jean 1:5). Combien de telles paroles sont solennelles, particulièrement dans nos jours de laisser-aller et de tiédeur laodicéenne. Là où un cÅur bat dâun amour vrai pour Dieu, on trouvera certainement une énergique séparation de tout ce qui est impur, et une sainte horreur du mal. Une telle âme marche dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière; elle ne peut se contenter de moins.
«Quant à lâamour fraternel, soyez pleins dâaffection les uns pour les autres; quant à lâhonneur, étant les premiers à le rendre aux autres; quant à lâactivité, pas paresseux; fervents en esprit; servant le Seigneur; vous réjouissant dans lâespérance; patients dans la tribulation; persévérants dans la prière; subvenant aux nécessités des saints; vous appliquant à lâhospitalité» (v. 10-13). Lâaffection fraternelle est différente de lâamour (2 Pierre 1:7). Elle a sa source dans lâamour, mais elle sâexerce dans un cercle plus restreint, celui de la famille de Dieu ou de lâassemblée. Rien nâest plus beau quâune profonde affection fraternelle; cependant, elle peut se refroidir et perdre sa cordialité, non seulement parce que nous sommes faibles, mais aussi parce quâil peut y avoir chez nos frères et sÅurs quelque chose qui met notre affection à rude épreuve. Câest pourquoi lâapôtre dit: «Quant à lâamour fraternel, soyez pleins dâaffection les uns pour les autres!» Pierre parle dâune affection fraternelle sans hypocrisie (1 Pierre 1:22).
Mais, ce nâest pas tout: progressez dans lâhumilité, qui estime son frère plus excellent que soi-même; soyez un bon exemple pour les autres et, conduits par lâEsprit, servez le Seigneur avec fidélité et persévérance!
Cela rappelle à lâécrivain lâavenir glorieux qui sera la part du croyant: «vous réjouissant dans lâespérance», ainsi que les afflictions quâil rencontre sur son chemin: «patients dans la tribulation», et enfin la souveraine ressource: «persévérants dans la prière». En même temps, comme lâapôtre, nous ne serons pas insensibles aux besoins de notre prochain, mais nous subviendrons aux nécessités des saints: «nous appliquant à lâhospitalité».
Ici se termine cette partie des exhortations. La suite dirige tout particulièrement nos regards sur la manière dont Christ lui-même a agi ici-bas. «Bénissez ceux qui vous persécutent; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent» (v. 14, 15). Quel exemple parfait nous avons dans notre bien-aimé Sauveur! Il a versé des larmes de profonde sympathie sur la ville de ses meurtriers, il a prié pour ses ennemis; son grand amour lui a fait prendre part aux joies et aux souffrances de ceux au milieu desquels il se trouvait. Puissions-nous imiter le parfait modèle!
«Ayant, les uns envers les autres, un même sentiment; ne pensant pas aux choses élevées, mais vous associant aux humbles. Ne soyez pas sages à vos propres yeux» (v. 16). Toutes ces choses sont en opposition avec notre esprit naturellement orgueilleux, qui fait si facilement de coupables différences. Elles ont été réalisées dâune manière glorieuse dans la carrière du Sauveur, qui sâoccupait en grâce des plus pauvres de ce monde, étant lui-même le plus pauvre et le plus humble parmi eux! Et si Paul a pu écrire aux Philippiens: «Quâil y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus», nous pouvons être certains quâil lâa réalisé; autrement il nâaurait pas dit: «Soyez mes imitateurs, comme... je le suis de Christ» (1 Cor. 11:1; Phil. 3:17). Que Dieu nous accorde dâimiter son zèle! Quâil veuille, dans sa grâce, nous garder de toute confiance en notre propre sagesse et en notre intelligence! Nâimitons pas la fière ville des Chaldéens, qui disait: «Câest moi, et il nây en a pas dâautre», et dont la sagesse et la connaissance lâavaient fait errer! (Ãs. 47:10).
La fin de notre chapitre nous montre encore une fois le tableau saisissant des caractères du second Homme, et quelles doivent être nos pensées à nous, ses disciples. Jamais il ne rendit mal pour mal; jamais il ne proféra de mensonge; lorsquâon lâoutrageait, il ne rendait pas dâoutrage; quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais se remettait à Celui qui juge justement (1 Pierre 2:22, 23). Câest là aussi le chemin de ses disciples dans lequel ils doivent rechercher tout ce qui est honorable devant les hommes, ou, comme Paul lâécrit aux Philippiens, avoir leurs pensées occupées de tout ce qui est pur et aimable, de ce qui est de bonne renommée et de ce en quoi il y a quelque vertu ou quelque louange. En marchant ainsi, ils vivront, autant que cela dépend dâeux, en paix avec tous les hommes (v. 17, 18), ne cherchant pas leur propre bien, mais celui des autres.
Avant tout, il convient aux bien-aimés de Dieu de ne jamais se venger eux-mêmes, car la colère et la vengeance appartiennent à Dieu: en son temps, Il nous rendra justice. Notre affaire, si la colère des hommes sâélève contre nous, câest de la laisser agir, câest-à -dire de ne pas tenir tête à ses explosions, mais de les laisser passer tranquillement sur nous et de tout remettre à Dieu. «Car il est écrit: «à moi la vengeance; moi je rendrai, dit le Seigneur» (v. 19). Ce que Dieu demande de nous, câest non seulement de manifester notre douceur envers tous les hommes, mais aussi de témoigner de lâaffection à nos ennemis et, lâayant appris de Christ, de donner à manger à ceux qui ont faim et à boire à ceux qui ont soif, de manière à atteindre ainsi leur cÅur et leur conscience: «car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa tête» (v. 20), si cela ne le rend pas confus, il en supportera dâautant plus les conséquences! Dans tous les cas, le chrétien, agissant en cela selon sa nouvelle nature, ne doit pas se laisser surmonter par le mal, mais sâappliquer à surmonter le mal par le bien. Ainsi il devient un imitateur de Dieu (v. 21) qui, en Christ, a surmonté tout le mal se trouvant en nous, et qui se plaît, aussi longtemps que dure le temps de la grâce, à agir selon ce même principe.
Quelle joie on éprouve à gagner un ennemi par ce moyen, et à sauver peut-être une âme de la mort! Câest ce que ne peut ressentir que celui à qui il a été accordé de remporter une victoire de ce genre. Sans doute, il en coûte de se laisser faire du tort, outrager, traiter avec mépris, mais la récompense sera dâautant plus douce que la lutte aura été plus grande.