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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 32". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-32.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-42
Le fait rapporté dans ce chapitre a donné lieu à de grandes discussions. Des opinions très diverses ont été émises sur la conduite des deux tribus et demie. Avaient-elles raison ou tort, de choisir leur héritage sur la rive du Jourdain attenante au désert? Leur conduite en cette affaire était-elle lâexpression de la puissance ou de la faiblesse? Comment arriverons-nous à un jugement sain dans cette affaire?
En premier lieu, où était la portion proprement dite dâIsraël â son héritage divinement ordonné? Sûrement de lâautre côté du Jourdain, dans la terre de Canaan. Eh bien! ce fait nâaurait-il pas dû suffire? Un cÅur sincère â un cÅur qui aurait pensé, senti et jugé avec Dieu, aurait-il pu nourrir lâidée de choisir une portion autre que celle que Dieu avait assignée et accordée? Impossible. Nous nâavons donc pas besoin dâaller plus loin pour avoir une appréciation divine sur ce sujet. Câétait une faute et un manque de foi de la part de Ruben et de Gad et de la demi-tribu de Manassé, que de choisir une limite en deçà du Jourdain. Leur conduite était gouvernée par des considérations personnelles et mondaines, par la vue de leurs yeux, par des motifs charnels. Ils contemplèrent «le pays de Jahzer et le pays de Galaad», et ils lâapprécièrent entièrement selon leurs propres intérêts, mais sans aucun égard au jugement et à la volonté de Dieu. Sâils avaient simplement regardé à Dieu, la question de sâétablir en deçà des rives du Jourdain nâaurait jamais été soulevée.
Lorsque nous ne sommes pas simples et sincères, nous entrons dans des circonstances qui soulèvent toutes sortes de questions. Il est très important dâêtre rendu capable, par la grâce divine, de suivre une ligne de conduite, et de fouler un sentier si peu équivoques quâaucun doute ne puisse se produire. Câest notre saint et heureux privilège de nous comporter de façon quâaucune complication ne puisse surgir. Le secret, pour agir de la sorte, câest de marcher avec Dieu, et dâavoir ainsi notre conduite absolument réglée par sa Parole.
Ruben et Gad nâétaient pas ainsi conduits, cela est manifeste par lâhistoire entière. Câétaient des hommes au cÅur partagé, aux principes mélangés; des hommes qui cherchaient leurs propres intérêts, et non les choses de Dieu. Si ces dernières avaient rempli leurs cÅurs, rien nâaurait pu les induire à prendre leur position hors des vraies limites.
Il est évident que Moïse nâavait aucune sympathie pour leur proposition. Le jugement de lâÃternel ne lui permettait pas de traverser le Jourdain, quoique son cÅur fût dans la terre promise. Comment donc aurait-il pu approuver la conduite dâhommes réellement désireux de sâétablir ailleurs? La foi ne peut jamais être satisfaite de ce qui nâest pas la vraie position et la vraie portion du peuple de Dieu. Un Åil simple ne peut voir â un cÅur fidèle ne peut désirer autre chose que lâhéritage donné par Dieu. Voilà pourquoi Moïse condamna sur-le-champ la proposition de Ruben et de Gad. Il est vrai quâensuite il atténua son jugement et donna son consentement. Leur promesse de traverser le Jourdain, tout armés, devant leurs frères, obtint de Moïse une sorte dâassentiment. Il semblait que ce fût une manifestation extraordinaire de désintéressement et dâénergie que de laisser derrière soi tous les leurs et de ne traverser le Jourdain que pour combattre en faveur de leurs frères. Mais où avaient-ils laissé les leurs? Ils les avaient laissés en dehors des bornes marquées par Dieu. Ils les avaient privés dâune place et dâune part dans le véritable pays de la promesse, â cet héritage dont Dieu avait parlé à Abraham, à Isaac et à Jacob. Et pourquoi? Rien que pour avoir une bonne pâture pour leur bétail. Câest pour un pareil motif que les deux tribus et demie abandonnent leur place dans les vraies limites de lâIsraël de Dieu.
Et maintenant, voyons quelles furent les conséquences de cette ligne de conduite. Au chapitre 22 de Josué, nous avons le premier triste effet de la conduite équivoque de Ruben et de Gad. Ils sont obligés de bâtir un autel â «autel de grande apparence», de peur quâà lâavenir leurs frères ne les désavouent. Quâest-ce que tout cela prouve? Quâils eurent grandement tort de sâétablir en deçà du Jourdain. Et remarquez lâeffet produit sur toute lâassemblée par cet autel. Au premier moment, il semble que ce soit une véritable rébellion. «Et les fils dâIsraël lâayant appris, toute lâassemblée des fils dâIsraël se réunit à Silo, pour monter en bataille contre eux. Et les fils dâIsraël envoyèrent vers les fils de Ruben, et vers les fils de Gad, et vers la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils dâÃléazar, le sacrificateur, et avec lui dix princes, un prince par maison de père, de toutes les tribus dâIsraël; et chacun dâeux était chef de maison de père des milliers dâIsraël; et ils vinrent vers les fils de Ruben, et vers les fils de Gad, et vers la demi-tribu de Manassé1, au pays de Galaad, et leur parlèrent, disant: Ainsi dit toute lâassemblée de lâÃternel: (les deux tribus et demie nâen faisaient-elles pas partie?) Quel est ce crime que vous avez commis contre le Dieu dâIsraël, vous détournant aujourdâhui de lâÃternel en vous bâtissant un autel, vous rebellant aujourdâhui contre lâÃternel? Est-ce peu de chose que lâiniquité de Péor, dont nous ne nous sommes pas purifiés jusquâà aujourdâhui, quoiquâil y ait eu une plaie sur lâassemblée de lâÃternel? et vous vous détournez aujourdâhui de lâÃternel! Or il arrivera, si vous vous rebellez aujourdâhui contre lâÃternel, que demain il sera courroucé contre toute lâassemblée dâIsraël. Si toutefois le pays de votre possession est impur, passez dans le pays qui est la possession de lâÃternel, où est le tabernacle de lâÃternel (quelles paroles solennelles), et ayez votre possession au milieu de nous, mais ne vous rebellez pas contre lâÃternel, et ne vous rebellez pas contre nous, en vous bâtissant un autel outre lâautel de lâÃternel, notre Dieu.» (Vers. 12-19.)
1 Comme si les deux tribus et demie étaient réellement détachées de la Maison dâIsraël.
Or toute cette grave mésintelligence, tout ce trouble et toute cette alarme étaient le résultat de la faute de Ruben et de Gad. Il est vrai quâils peuvent sâexpliquer, et satisfaire leurs frères au sujet de lâautel. Mais il nây aurait eu aucune alarme
Là était la source de tout le mal; et il est important de saisir ce point avec clarté, et dâen déduire la grande leçon pratique quâil doit nous enseigner. Toute personne réfléchie et spirituelle, qui examine attentivement tous les côtés de cette affaire, ne peut guère mettre en doute que les deux tribus et demie nâeussent tort de sâarrêter avant dâarriver au Jourdain, et dây établir leur demeure. Si dâautres preuves étaient nécessaires, elles seraient fournies par le fait que ces tribus furent les premières qui tombèrent entre les mains de lâennemi. (1 Rois 22:3.)
Cette portion de lâhistoire dâIsraël nous avertit bien solennellement de veiller constamment à ne pas rester en dessous de notre position propre, en nous contentant des choses qui appartiennent à ce monde, mais dây prendre la position spirituelle et vraie de mort et de résurrection figurée par le Jourdain1.
1 Sans doute il y a beaucoup de chrétiens sincères qui ne voient pas lâappel céleste de lâÃglise â qui ne saisissent pas le caractère particulier de la vérité enseignée dans lâépître aux Ãphésiens â et qui sont néanmoins, en proportion de leur lumière, zélés, dévoués et vrais de cÅur; mais nous sommes persuadé que de telles personnes perdent une immense bénédiction pour leurs âmes, et restent bien au-dessous du vrai témoignage chrétien.
Tel est, croyons-nous, lâenseignement de cette portion-ci du livre. Câest un grand point dâêtre entièrement décidés et non partagés de cÅur, en nous déclarant pour Christ. Ceux qui professent être chrétiens, tout en reniant leur appel et leur caractère célestes, ou en agissant comme sâils étaient citoyens de ce monde, font un tort considérable à la cause de Dieu et au témoignage de Christ. Ils deviennent des instruments dont Satan sait tirer parti. Un chrétien indécis, partagé, est plus inconséquent quâun mondain sincère ou quâun véritable incrédule.
Lâinconséquence des professants est de beaucoup plus préjudiciable à la cause de Dieu, que toutes les formes réunies de la dépravation morale. Ceci peut paraître une assertion hasardée, mais elle nâest que trop vraie. Les chrétiens professants, qui sont simplement habitants de la frontière â les hommes de principes mêlés â les personnes dâune conduite douteuse â sont ceux qui font le plus de tort à la cause bénie, et qui favorisent le plus les desseins de lâennemi de Christ. Des hommes dâun cÅur intègre, de sincères et courageux témoins de Jésus Christ, chez lesquels tout démontre quâils cherchent une meilleure patrie, des hommes zélés, étrangers au monde, voilà ce quâexige la crise dans laquelle nous nous trouvons.
Bien-aimé lecteur chrétien, prenons garde à ces choses. Jugeons-nous loyalement comme étant en la présence même de Dieu, et jetons loin de nous tout ce qui tend à empêcher notre complet dévouement de cÅur, dââme et de corps, à celui qui nous a aimés et qui sâest donné lui-même pour nous. Puissions-nous, pour nous servir du langage de Josué (22), nous conduire de telle façon quâil ne soit pas nécessaire dâavoir un autel de grand aspect pour montrer à quel pays nous appartenons, où nous adorons, à qui nous sommes et qui nous servons. Alors tout, autour de nous, sera clair et incontestable; notre témoignage sera distinct, et le son de notre trompette clair et ferme. Notre paix aussi coulera comme un fleuve tranquille, et toute la direction de notre marche et de notre caractère contribuera à la louange de celui dont le nom est réclamé sur nous. Que le Dieu de bonté ramène le cÅur de son peuple, dans ces jours dâodieuse indifférence, de tiédeur et de profession légère, à un renoncement plus complet, à une vraie consécration à la cause de Christ, et à une foi inébranlable dans le Dieu vivant!