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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
«Et lâÃternel parla à Moïse, disant Envoie des hommes, et ils reconnaîtront le pays de Canaan, que je donne aux fils dâIsraël; vous enverrez un homme pour chaque tribu de ses pères, tous des princes parmi eux. Et Moïse les envoya du désert de Paran, selon le commandement de lâÃternel.» (Vers. 2-4.)
Pour comprendre parfaitement ce commandement, nous devons le rapprocher dâun passage du Deutéronome, où Moïse, repassant les faits de lâhistoire merveilleuse dâIsraël dans le désert, leur rappelle cette circonstance pleine dâimportance et dâintérêt: «Et nous partîmes dâHoreb, et nous traversâmes tout ce grand et terrible désert que vous avez vu, le chemin de la montagne des Amoréens, comme lâÃternel, notre Dieu, nous lâavait commandé, et nous vînmes jusquâà Kadès-Barnéa. Et je vous dis: Vous êtes arrivés jusquâà la montagne des Amoréens, laquelle lâÃternel, notre Dieu, nous donne. Regarde, lâÃternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme lâÃternel, le Dieu de tes pères, te lâa dit; ne crains point, et ne tâeffraye point. Et vous vous approchâtes tous de moi, et vous dites: Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles du chemin par lequel nous pourrons monter et des villes auxquelles nous viendrons» (Deut. 1:19-22).
Or nous avons ici lâorigine morale du fait exposé en Nombres 13:3. Il est évident que lâÃternel donna le commandement concernant les espions à cause de la condition morale du peuple. Sâils avaient été conduits par la simple foi, ils auraient agi dâaprès ces paroles puissantes de Moïse: «Regarde, lâÃternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme lâÃternel, le Dieu de tes pères, te lâa dit: Ne crains point, et ne tâeffraye point». Il nây a pas un seul mot dâespions dans ce magnifique passage. La foi a-t-elle besoin dâespions, quand elle a la parole et la présence du Dieu vivant? Puisque l'Ãternel leur avait donné un pays, il valait la peine dâen prendre possession. Et ne lâavait-il pas donné? Oui, vraiment et non seulement il lâavait donné, mais il avait rendu témoignage à la nature et au caractère de ce pays dans ces éclatantes paroles «Car lâÃternel, ton Dieu, te fait entrer dans un bon pays, un pays de ruisseaux dâeau, de sources, et dâeaux profondes, qui sourdent dans les vallées et dans les montagnes; un pays de froment, et dâorge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers, un pays dâoliviers à huile, et de miel; un pays où tu ne mangeras pas ton pain dans la pauvreté, où tu ne manqueras de rien; un pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras lâairain» (Deut. 8:7-9).
Tout ceci nâaurait-il pas dû suffire à Israël? Nâauraient-ils pas dû être satisfaits du témoignage de Dieu? Nâavait-il pas examiné le pays pour eux? Et tout ce quâil leur en avait été dit, nâétait-il pas assez? à quoi bon envoyer des hommes pour épier le pays? Y avait-il un seul endroit «depuis Dan jusquâà Beër-Shéba», dont Dieu nâeût une entière connaissance? Nâavait-il pas, dans ses conseils éternels, choisi ce pays pour la semence dâAbraham, son ami, et ne le lui avait-il pas destiné? Ne connaissait-il pas toutes les difficultés? et ne pouvait-il pas les surmonter? Pourquoi donc sâapprochèrent-ils tous et dirent-ils: «Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles»?
Ah! lecteur, ces questions sâadressent justement à nos cÅurs. Elles nous dévoilent et rendent entièrement manifeste lâétat où nous sommes. Ce nâest pas à nous de critiquer froidement les voies dâIsraël dans le désert, de montrer ici une erreur, là une chute. Nous devons considérer toutes ces choses comme des types placés devant nous pour notre instruction. Ce sont des phares quâéleva pour nous une main amie et fidèle, afin de nous détourner des dangereux bas-fonds, des sables mouvants et des écueils qui se trouvent le long de notre traversée et menacent notre sûreté. Câest, nous pouvons en être certains, la vraie manière de lire chaque page de lâhistoire dâIsraël, si nous voulons recueillir le fruit que notre Dieu nous a destiné en lâécrivant.
Mais il se peut que le lecteur soit disposé à faire cette question-ci: «LâÃternel nâavait-il pas expressément commandé à Moïse dâenvoyer des espions? Comment donc était-ce un mal, de la part dâIsraël, de les envoyer?» Il est vrai quâen Nombres 13, lâÃternel commanda à Moïse dâenvoyer des espions, mais câétait une conséquence de lâétat moral du peuple, comme cela est démontré par le chapitre 1er du Deutéronome. Nous ne comprendrons pas le premier passage à moins que nous ne le lisions à la clarté du second. Nous voyons très distinctement par Deutéronome 1:22, que lâidée dâenvoyer des espions avait pris naissance dans le cÅur dâIsraël. Dieu vit leur condition morale et donna un commandement en parfait accord avec cette condition.
Si le lecteur veut se reporter aux premières pages du premier livre de Samuel, il y trouvera quelque chose de semblable lors de lâaffaire de lâélection dâun roi. LâÃternel commanda à Samuel dâécouter la voix du peuple, et de leur donner un roi (1 Sam. 8:22). Ãtait-ce parce quâil approuvait leur dessein? Très sûrement pas; au contraire, il déclara clairement que câétait positivement le rejeter lui-même. Pourquoi donc enjoint-il à Samuel dâélire un roi? Lâordre fut donné à cause de la condition dâIsraël. Ils étaient fatigués de dépendre entièrement dâun bras invisible, et soupiraient après un bras de chair. Ils désiraient ressembler aux nations qui les environnaient, et avoir un roi qui sortît devant eux et qui fit la guerre pour eux. Eh bien! Dieu leur accorda leur demande et ils furent très vite appelés à éprouver la folie de leur désir. Leur roi fit une chute des plus complètes, et ils durent apprendre que câétait un mal et une chose amère que dâabandonner le Dieu vivant pour sâappuyer sur un roseau cassé de leur propre choix.
Or nous voyons la même chose se produire dans le cas des espions. Il ne saurait y avoir aucun doute que le dessein dâenvoyer des espions ne fût le fruit de lâincrédulité. Un cÅur simple et confiant en Dieu nâaurait jamais pensé à une chose pareille. Eh quoi! devons-nous envoyer de pauvres mortels, pour inspecter un pays que Dieu nous a donné, dans sa grâce quâil nous a décrit si pleinement et si fidèlement? Loin de nous cette pensée. Ah! disons plutôt: «Câest assez; le pays est le don de Dieu, et comme tel il doit être bon. Sa parole est suffisante pour nos cÅurs; nous nâavons pas besoin dâespions; nous ne cherchons pas de témoignage humain pour confirmer la parole du Dieu vivant. Il a donné, il a parlé, cela nous suffit.»
Mais, hélas! les enfants dâIsraël nâétaient pas dans la condition voulue pour tenir un tel langage. Ils voulaient envoyer des espions. Ils avaient besoin dâeux; leur cÅur les demandait; ce désir reposait dans les profondeurs mêmes de leur âme; l'Ãternel le savait; aussi donna-t-il un commandement en rapport direct avec lâétat moral du peuple.
«Et Moïse les envoya (les espions) pour reconnaître le pays de Canaan, et leur dit: Montez de ce côté, par le midi; et vous monterez dans la montagne; et vous verrez le pays, ce quâil est, et le peuple qui lâhabite; sâil est fort ou faible, sâil est en petit nombre ou en grand nombre; et quel est le pays où il habite, sâil est bon ou mauvais; et quelles sont les villes dans lesquelles il habite, si câest dans des camps ou dans des villes murées; et quel est le pays, sâil est gras ou maigre, sâil y a des arbres ou sâil nây en a pas. Ayez bon courage, et prenez du fruit du pays. Or câétait alors le temps des premiers raisins. Et ils montèrent et reconnurent le pays, depuis le désert de Tsin jusquâà Rehob, quand on vient à Hamath⦠Et ils vinrent jusquâau torrent dâEshcol, et coupèrent de là un sarment avec une grappe de raisin; et ils le portèrent à deux au moyen dâune perche, et des grenades et des figues. On appela ce lieu-là torrent dâEshcol, à cause de la grappe que les fils dâIsraël y coupèrent. Et ils revinrent de la reconnaissance du pays au bout de quarante jours. Et ils allèrent, et arrivèrent auprès de Moïse et dâAaron, et de toute lâassemblée des fils dâIsraël, au désert de Paran, à Kadès; et ils leur rendirent compte, ainsi quâà toute lâassemblée, et leur montrèrent le fruit du pays. Et ils racontèrent à Moïse, et dirent: Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés; et vraiment il est ruisselant de lait et de miel, et en voici le fruit.» (Vers. 18-28.)
Câétait donc la confirmation la plus complète de tout ce que lâÃternel avait dit sur le pays â le témoignage de douze hommes quant au fait que le pays découlait de lait et de miel â le témoignage de leurs propres sens quant à la nature du fruit du pays. De plus, il y avait le fait parlant, que douze hommes avaient été réellement dans le pays, quâils avaient mis quarante jours à le parcourir dans tous les sens, quâils avaient bu de ses sources et mangé de ses fruits. Quelle aurait donc dû être, au jugement de la foi, la conclusion évidente à tirer dâun tel fait? Simplement celle-ci; que la même main qui avait conduit douze hommes dans le pays pouvait y conduire toute lâassemblée.
Mais, hélas! le peuple nâétait pas gouverné par la foi, il lâétait par la sombre et accablante incrédulité et les espions eux-mêmes, ces hommes qui avaient été envoyés dans le but de dâassurer et de convaincre le peuple tous, sauf deux brillantes exceptions, étaient sous lâinfluence de lâincrédulité qui déshonore Dieu. En un mot, ce fut une affaire manquée. La fin ne fit que manifester le véritable état du cÅur du peuple. Lâincrédulité dominait. Le témoignage était assez clair: «Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés; et vraiment il est ruisselant de lait et de miel, et en voici le fruit». Il nây avait absolument rien qui manquât du côté de Dieu. Le pays était bien ce quâil avait dit; les espions eux-mêmes en étaient témoins; mais écoutons ce qui suit: «Seulement, le peuple qui habite dans le pays est fort, et les villes sont fortifiées, très grandes; et nous y avons vu aussi les enfants dâAnak» (vers. 29).
On est toujours sûr de trouver un «seulement», dès que lâhomme est en jeu et que lâincrédulité est à lâÅuvre. Les espions incrédules virent les difficultés; de grandes villes; de hautes murailles; des géants. Ils virent toutes ces choses; mais ils ne virent point l'Ãternel. Ils regardèrent aux choses visibles plutôt quâaux invisibles. Leurs yeux nâétaient pas fixés sur Celui qui est invisible. Sans doute les villes étaient grandes, mais Dieu était plus grand; les murailles étaient hautes, mais Dieu était plus haut; les géants étaient forts, mais Dieu était plus fort.
Câest ainsi que la foi raisonne toujours. Elle va de Dieu aux difficultés; elle commence par Lui. Lâincrédulité, au contraire, part des difficultés pour aller à Dieu; elle commence par les difficultés. Câest ce qui fait toute la différence. Ce nâest pas quâil nous faille rester insensible aux difficultés, ou être insouciants. Ni lâinsensibilité, ni lâinsouciance ne sont de la foi. Il y a des personnes nonchalantes qui semblent traverser la vie en ayant pour principe de prendre les choses par le bon côté. Ce nâest pas la foi. La foi regarde les difficultés en face; elle voit très bien le côté pénible des choses. Elle nâest ni ignorante, ni indifférente, ni insouciante; mais quoi? Elle introduit le Dieu vivant. Elle regarde à lui, et sâappuie sur lui. Tout, pour elle, découle de lui. Câest là que se trouve le grand secret de sa puissance. Elle possède la conviction calme et profonde quâil nây aura jamais, pour le Dieu Tout-Puissant, une muraille trop haute, une ville trop grande, un géant trop fort. En un mot, la foi est la seule chose qui donne à Dieu sa vraie place; aussi est-elle la seule chose qui élève lââme complètement au-dessus des influences extérieures, de quelque nature quâelles puissent être. Câétait bien le précieux fait quâexprimait Caleb, quand il disait: «Montons hardiment et prenons possession du pays, car nous sommes bien capables de le faire» (vers. 31). Tels sont les vrais accents de la foi vivante qui glorifie Dieu, sans sâinquiéter des choses extérieures.
Mais, hélas la grande majorité des espions nâétait pas plus gouvernée par cette foi vivante que les hommes qui les avaient envoyés; aussi le seul croyant fut-il réduit au silence par les dix incrédules. «Mais les hommes qui étaient montés avec lui, dirent: Nous ne sommes pas capables de monter contre ce peuple» (vers. 32). Le langage de lâincrédulité était complètement opposé à celui de la foi. Celle-ci, regardant à Dieu, disait: «Nous sommes bien capables de le faire». Celle-là , regardant aux difficultés, dit: «Nous ne sommes pas capables». Comme il en fut alors, ainsi en est-il encore maintenant. Les yeux de la foi étant toujours gardés par Dieu, ne voient point les difficultés. Les yeux de lâincrédulité sont remplis des choses extérieures; ils ne discernent donc pas Dieu. La foi introduit Dieu; alors, tout est lumineux et facile. Lâincrédulité exclut toujours Dieu; alors tout devient sombre et difficile.
«Et ils décrièrent devant les fils dâIsraël le pays quâils avaient reconnu, disant: Le pays par lequel nous avons passé pour le reconnaître est un pays qui dévore ses habitants, et tout le peuple que nous y avons vu est de haute stature. Et nous y avons vu les géants, fils dâAnak, qui est de la race des géants; et nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et nous étions de même à leurs yeux» (vers. 33-34). Pas un mot sur Dieu. Il est entièrement oublié. Sâils avaient pensé à lui; sâils lui avaient comparé les géants; alors peu aurait importé quâils fussent eux-mêmes des sauterelles, ou quâils fussent des hommes. Mais au fait, par leur honteuse incrédulité, ils rabaissèrent le Dieu dâIsraël au niveau dâune sauterelle.
Il est très remarquable que lorsque lâincrédulité est à lâÅuvre, elle est toujours caractérisée par le fait quâelle exclut Dieu. Cela se trouve vrai dans tous les âges, dans tous les lieux et dans toutes les circonstances. Il nây a pas dâexception. Lâinfidélité peut tenir compte des affaires humaines, elle peut raisonner là -dessus et en tirer des conclusions; mais tous ses raisonnements et toutes ses conclusions sont fondés sur lâexclusion de Dieu. La force de ses arguments â dépend de lâexclusion et de lâéloignement de Dieu. Introduisez Dieu, et tous les raisonnements de lâincrédulité sâécroulent sous vos pieds. Ainsi, dans la scène qui nous est retracée, quelle est la réponse de la foi à toutes les objections avancées par ces dix incrédules? La seule qui soit simple, entièrement satisfaisante, et qui nâadmette aucune réplique, câest-à -dire DIEU!
Lecteur, connaissez-vous quelque chose de la force et de la valeur de cette réponse bénie? Connaissez-vous Dieu? Est-ce quâil remplit toute votre âme? Est-il la réponse à chacune de vos questions? la solution de chacune de vos difficultés? Connaissez-vous la réalité dâune marche journalière avec le Dieu vivant? Connaissez-vous la puissance rassurante quâil y a à se reposer sur lui à travers tous les changements et les hasards de cette vie éphémère? Sâil nâen est point ainsi, laissez-moi vous solliciter de ne pas continuer à demeurer une seule heure dans votre état présent. Le chemin est ouvert. Dieu sâest révélé dans la personne de Jésus Christ comme le secours, la ressource et le refuge de toute âme nécessiteuse. Regardez à lui maintenant â maintenant même, «tandis quâon le trouve; invoquez-le pendant quâil est proche». «Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé», et «celui qui croit, ne sera point confus».
Mais si, dâun autre côté, vous connaissez, par grâce, Dieu comme votre Sauveur, comme votre Père, cherchez donc à le glorifier, dans toutes vos voies, par une confiance enfantine et entière en toutes choses. Quâil soit une parfaite couverture pour vos yeux, en toutes circonstances; et ainsi, en dépit de toutes les difficultés, votre âme sera maintenue dans une paix parfaite.