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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-41
Parabole du semeur
(v. 1-25). â Puisque lâhomme naturel est incapable de faire la volonté de Dieu, en dâautres termes, de porter du fruit, Jésus indique dans ce chapitre comment il pourra en obtenir.
Une grande foule se rassemble autour de lui, près de la mer; de nouveau il monte dans une barque et, de là , il enseigne beaucoup de choses par des paraboles, entre autres celle du semeur, où il montre le changement nécessité de la part de Dieu par le misérable état de lâhomme naturel; ce changement consiste à semer dans les cÅurs sa parole vivifiante qui produira des fruits là où elle rencontrera un terrain préparé à la recevoir. Jusque-là , sous la loi, Israël était comparé à une vigne dont Dieu nâa pu obtenir que de mauvais fruits.
Nous avons déjà examiné cette parabole au chapitre 13 de Matthieu. Ici, nous ne ferons quâénumérer les divers terrains sur lesquels la parole tombe lorsquâelle est annoncée, ainsi que Jésus lâexplique aux disciples. Il parlait en paraboles au peuple qui, en persistant dans son incrédulité, tombait sous le jugement prononcé par lâÃternel en Ãsaïe 6:9, 10. Cependant, au v. 9, après avoir présenté les paraboles, il laisse chacun sous la responsabilité de ce quâil a entendu, disant: « Qui a des oreilles pour entendre, quâil entende ». Il faut la foi pour recevoir ce que Dieu dit, mais « la foi est de ce quâon entend, et ce quâon entend par la parole de Dieu » (Romains 10:17).
La première catégorie se compose de ceux dont le cÅur ressemble à un chemin; la semence ne peut y pénétrer et le diable, qui sâoppose toujours à la conversion dâune âme, sâempresse dâenlever la semence restée à la surface, en présentant au cÅur des choses qui le distraient. Cela lui est facile; il y a tant dâobjets par lesquels il détourne de la Parole. La semence est souvent ravie avant même que lâon soit sorti du lieu où elle a été répandue.
La seconde catégorie est celle où la Parole tombe dans les lieux pierreux. Il nây a pas de terre profonde, elle lève aussitôt; des effets sont produits, on a pu manifester de la satisfaction dâavoir entendu lâÃvangile, on a pu même prendre cela pour la conversion; on a pris de bonnes résolutions, mais le fond du terrain, un cÅur préparé, manque. Lorsque ces bons effets se heurtent à lâopposition que rencontre dans ce monde ce qui est de Dieu, ils disparaissent, le soleil de lâopprobre et de la persécution détruit tout, même lorsquâil nâest pas très ardent.
Dans le troisième terrain, celui où croissent les épines, les manifestations de ce que lâon a entendu demeurent un peu plus longtemps que dans le cas précédent; mais la Parole nâa pas été assez assimilée pour délivrer le cÅur des soucis de ce siècle, de la tromperie des richesses et des « convoitises à lâégard dâautres choses » (Marc est le seul évangéliste qui cite cette dernière phrase); on veut mener de front les choses du monde et celles de Dieu, cela dure un peu, puis finalement les épines étouffent la Parole et les effets quâelle a pu produire pendant un temps: aucun fruit nâest venu à maturité.
Ceux qui entendent la Parole et la reçoivent forment la quatrième classe. Câest la bonne terre; il nâest pas dit comment cette terre devient bonne, ni combien il fallait de temps pour la préparer. Nous savons que cette préparation a lieu par lâaction de la Parole, non seulement entendue, mais reçue lorsquâelle fut présentée; du fruit a été produit: un trente, un soixante, et un cent. Ici lâénumération des fruits produits va en progressant, probablement parce que Marc présente lâÅuvre du divin Serviteur; en Matthieu, lâénumération va en diminuant: cent, soixante et trente. En Luc, le fruit est produit au centuple, il est porté avec patience; câest le travail de la grâce (Luc 8:15).
à partir du v. 21, lâenseignement, tout à fait spécial à lâévangile selon Marc, est en rapport avec la responsabilité du serviteur, le service étant ici ce que lâEsprit de Dieu a en vue. Câest pourquoi il dit aux disciples et à tout croyant aujourdâhui: « La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ou sous le lit? Nâest-ce pas pour être mise sur le pied de lampe? » La parole de Dieu opérant en celui qui lâa reçue produit la lumière. Or personne de sensé nâallume une lampe avec la pensée quâelle nâéclairera pas. Chaque croyant est une lampe que Dieu a allumée au moyen de sa Parole, afin quâelle projette la lumière divine autour de lui, soit par le témoignage que tous nous devons rendre, soit par un service spécial comme lâévangélisation. Ainsi tous sont responsables de ne pas cacher la lumière, car il faudra avoir affaire avec Dieu, et alors tout viendra en évidence; nous savons que câest inutile de vouloir cacher quelque chose à Dieu. Au v. 23, il est dit de nouveau: « Si quelquâun a des oreilles pour entendre, quâil entende ». Au v. 9, cet avertissement sâadresse aux foules, aux inconvertis, chacun étant responsable de ce quâil a entendu, mais ici lâexhortation est adressée à ceux qui ont reçu la Parole, afin quâils prennent garde à la manière dont ils accomplissent leur service, à lâemploi de ce quâils ont reçu. En vertu de la mort de Christ, le croyant échappe au jugement quâil avait mérité; mais il a affaire au gouvernement de Dieu qui rétribuera chacun selon sa fidélité durant sa vie, à partir de sa conversion. Câest pourquoi Jésus dit: « Prenez garde à ce que vous entendez: de la mesure dont vous mesurerez il vous sera mesuré; et à vous qui entendez, il sera ajouté; car à quiconque a, il sera donné; et à celui qui nâa pas, cela même quâil a sera ôté ». Paroles très sérieuses par lesquelles Dieu sonde nos cÅurs et nos consciences, nous demandant dans quelle mesure nous mesurons à dâautres les paroles de grâce et de vérité que nous avons reçues, comme une lampe allumée répand autour dâelle sa lumière. Pour le moment, cela peut paraître nâavoir pas de graves conséquences; mais le jour approche où il nây aura rien de secret qui ne soit manifesté, et rien de caché qui ne vienne en évidence. En ce jour-là , selon la juste appréciation de Dieu, il sera mesuré à chacun selon ce quâil aura mesuré. Déjà maintenant Dieu ajoute des bénédictions à ceux qui sont fidèles: « à vous qui entendez, il sera ajouté, car à quiconque a, il sera donné ». Le moyen dâêtre enrichi, câest de faire valoir ce que lâon a déjà , tandis quâà celui qui sâest contenté dâune profession sans vie, au jour du jugement ce quâil a eu lui sera ôté.
Puissent ces paroles du Seigneur nous rendre tous attentifs à la responsabilité qui nous incombe de répandre la lumière par une vie dâobéissance et de fidélité à Christ, durant le peu de temps qui nous sépare du moment où notre vie tout entière sera manifestée dans la pleine lumière alors que nous ne pourrons pas recommencer pour faire mieux! Souvenons-nous tous des deux avertissements des v. 9 et 23 de notre chapitre: « Qui a des oreilles pour entendre, quâil entende! »
Deux paraboles du royaume de Dieu
(v. 26-34). â Nous avons dans ces versets deux des paraboles du chapitre 13 de Matthieu, celle qui correspond à la parabole de lâivraie et celle du grain de moutarde qui devient un grand arbre. Ici elles présentent un enseignement qui diffère passablement de celui de Matthieu; la raison se trouve dans la différence qui caractérise les deux évangiles.
Jésus est celui qui a commencé à semer sur cette terre; son Åuvre sâest continuée par ceux quâil a appelés à cela, et lui est monté au ciel. Là il attend le moment de la moisson, où il recueillera tout le fruit des semailles, comme en Matthieu 13:30. Pendant ce temps, il est comme un homme qui, après avoir semé, ne sâoccupe plus de son champ; la semence germe, la plante croît, comme à son insu, et il ne sâen occupe que lorsque la moisson arrive. Cette parabole est une image du royaume de Dieu en lâabsence de Christ; il a semé; il est monté au ciel; en apparence il ne sâoccupe plus des résultats de son Åuvre jusquâau moment où il introduira dans le ciel ceux qui auront cru pendant son absence.
La parabole du grain de moutarde présente une autre forme extérieure du royaume de Dieu en lâabsence de Christ; ce sont des résultats visibles, mais différents de ceux que le divin ouvrier voulait produire. Au lieu de garder son caractère primitif de petitesse, dâhumilité, quand il ne tenait point de place dans le monde, le royaume de Dieu a pris la forme dâune puissance protectrice, que représente le grand arbre issu de la petite semence de moutarde, symbole de lâhumilité qui aurait dû caractériser le royaume. Si lâon considère ce quâest devenue lâÃglise extérieurement, elle apparaît comme une grande puissance qui a protégé non pas ceux qui sèment la parole, mais ceux qui lui reconnaissaient la grandeur quâelle sâétait acquise. Son autorité sâexerçait sur des rois et des peuples, et elle a protégé les plus grands ennemis de Christ, ainsi que lâhistoire de lâÃglise nous le montre. Les vrais disciples du royaume de Dieu dépendent du Seigneur et ils nâont pas à rechercher dâautre protection.
Jésus prononça encore, dans ce moment, plusieurs paraboles de cette sorte, est-il dit, sans doute celles rapportées en Matthieu 13. Il les interprétait en particulier aux disciples, mais aux foules il ne parlait quâen paraboles. Remarquons que Jésus ne prend cette forme de langage quâà partir du moment où son rejet est manifeste; jusquâà ce chapitre il nâa pas prononcé de paraboles, ni en Matthieu jusquâau chapitre 13, ni en Luc jusquâau chapitre 8. Dans lâévangile selon Jean, il nây en a pas; dans cet évangile, Jésus nâest pas présenté au peuple. Dès le début, les Juifs sont considérés comme réprouvés et Jésus rejeté. La nouvelle naissance est immédiatement introduite (voir chap. 1:10-13). Au chapitre 12, qui termine le ministère public du Fils de Dieu, nous lisons les mêmes citations dâ Ãsaïe 6:9, 10 qui avaient leur accomplissement parce que le peuple nâavait pas cru les paroles du Fils de Dieu, malgré tous les miracles quâil avait accomplis (Jean 12:37-43).
Jésus dort pendant la tempête
(v. 35-41). â Le soir venu, Jésus dit à ses disciples: « Passons à lâautre rive ». Après avoir congédié les foules, ils sâembarquèrent, ayant pris Jésus « comme il était », est-il dit; mais peu après, une tempête se leva et les vagues remplissaient le bateau. Malgré lâorage, Jésus dormait à la poupe, sur un oreiller. Les disciples, en détresse, ne comprenant pas quâil puisse dormir dans un tel moment, le réveillèrent en lui disant: « Maître, ne te mets-tu pas en peine que nous périssions? » Les disciples nâavaient pas encore compris qui était leur Maître, et ils nâavaient pas pris garde à la parole quâil leur avait dite: « Passons à lâautre rive ». Sâils lâavaient crue, ils auraient été certains dâarriver malgré lâorage. Leur Maître était Dieu, le créateur des ondes et des disciples; malgré son humanité et son humilité, il était toujours le même; il nâétait pas possible quâil périsse par les eaux quâil avait créées, ni quâil laisse périr ceux quâil était venu sauver. Parfaitement calme, Jésus, le Serviteur fatigué, trouvait du repos dans un moment où son service le laissait libre de dormir, repos qui fut troublé par le manque de foi des disciples plus que par lâorage. « Sâétant réveillé, il reprit le vent et dit à la mer: Fais silence, tais-toi! Et le vent tomba, et il se fit un grand calme ». Jésus use de sa puissance divine en faveur des siens; jamais il ne le fit pour lui-même. En imposant le silence aux éléments déchaînés, il calmait le cÅur des disciples qui ignoraient quâils nâétaient pas plus en danger dans la tempête quâavec le temps calme, du moment que Jésus était avec eux. Aussi il put leur dire: « Pourquoi êtes-vous ainsi craintifs? Comment nâavez-vous pas de foi? » Lorsque Jésus eut calmé la tempête, « ils furent saisis dâune grande peur, et ils dirent entre eux: Qui donc est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent? » Combien lâhomme est un être petit et faible! Sâil se trouve en présence des éléments naturels plus puissants que lui, il est effrayé, et il ne lâest pas moins devant la puissance de Dieu, même lorsquâelle opère en sa faveur.
Dans cette circonstance, le Seigneur voulut apprendre à ses disciples, et à nous aujourdâhui, que nous ne devons pas nous laisser effrayer par les circonstances que nous rencontrons sur notre route, au travers de la mer agitée de ce monde, car Jésus est avec nous selon sa promesse. Si Dieu permet que nous rencontrions des difficultés insurmontables à nos yeux, câest afin de nous apprendre ce que sont sa bonté, son amour, sa puissance, toujours actifs en faveur des siens et à la disposition de la foi. Si nous avons pris avec nous le Seigneur, « comme il était », méprisé, rejeté, mais le Dieu sauveur, le Tout-puissant, invisible aux yeux de la chair, toujours présent à la foi, nous nâaurons rien à craindre. Câest lui qui nous a mis en chemin pour le ciel, et jusquâà ce que nous ayons atteint ce rivage éternel, il est avec nous et pour nous, et il désire voir notre foi se manifester dans la tranquillité, au milieu des circonstances les plus adverses.