Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (4)
versets 1-33
Ce chapitre traite dâune classe de souillures cérémonielles dâune nature beaucoup moins grave que la lèpre. Cette dernière semblerait être présentée comme lâexpression de lâénergie profonde du mal de notre nature, tandis que le chapitre 15 énumère un certain nombre de choses, qui sont simplement des infirmités inévitables, mais qui, comme provenant, en quelque mesure, de la nature humaine, souillaient, et réclamaient les ressources de la grâce divine. La présence de Dieu dans lâassemblée exigeait un haut degré de sainteté et de pureté morale. Chaque mouvement de la nature devait être combattu. Les choses mêmes qui, chez lâhomme, pouvaient paraître des infirmités inévitables, avaient une influence souillante, et requéraient une purification, parce que lâÃternel était dans le camp. Rien de nuisible, rien dâinconvenant, rien dâindécent, ne devait être souffert dans le voisinage pur et sacré de la présence du Dieu dâIsraël. Les nations incirconcises à lâentour nâauraient rien compris à de si saintes ordonnances; mais lâÃternel voulait quâIsraël fût saint, parce quâil était le Dieu dâIsraël. Sâils devaient être distingués et privilégiés au point de jouir de la présence dâun Dieu saint, il fallait quâils fussent un peuple saint.
Rien nâest plus propre à exciter lâadmiration de lââme que la sollicitude jalouse de lâÃternel pour toutes les habitudes et pratiques de son peuple. Il les gardait chez eux et au dehors, endormis ou éveillés, de jour et de nuit. Il veillait à leur nourriture, il veillait à leurs vêtements, il veillait aux plus petits détails de leurs affaires particulières. Si quelque légère tache paraissait sur la personne, il fallait, à lâinstant, lâexaminer soigneusement. En un mot, rien nâétait négligé de ce qui pouvait en quelque manière affecter le bien-être ou la pureté de ceux auxquels lâÃternel sâétait associé, et au milieu desquels il habitait. Il prenait intérêt à leurs affaires les plus triviales. Il veillait soigneusement à tout ce qui les concernait, soit publiquement, soit socialement, soit individuellement.
Pour un incirconcis, cela aurait été un fardeau insupportable. Avoir un Dieu dâune sainteté infinie sur son chemin le jour, et autour de son lit, pendant la nuit, aurait été pour lui, une contrainte intolérable; mais, pour celui qui aimait véritablement la sainteté, pour celui qui aimait Dieu, rien ne pouvait être plus délicieux. Un tel homme se réjouit dans la douce assurance que Dieu est toujours près; et il prend son plaisir dans la sainteté qui est, à la fois, demandée et garantie par la présence de Dieu.
Lecteur, en est-il ainsi de vous? Aimez-vous la présence divine et la sainteté que cette présence réclame? Vous permettez-vous quoi que ce soit dâincompatible avec la sainteté de la présence de Dieu? Vos pensées, vos sentiments et vos actions sont-ils en harmonie avec la pureté et lâélévation du sanctuaire? En lisant ce chapitre 15 du Lévitique, rappelez-vous quâil a été écrit pour votre instruction. Vous devez le lire par lâEsprit car, pour vous, il a une application spirituelle. Le lire dâune autre manière, câest en tordre le sens à votre propre destruction ou, pour me servir dâune phrase cérémonielle, câest «cuire un chevreau dans le lait de sa mère».
Demandez-vous peut-être: «Quelle instruction puis-je retirer de cette partie de lâÃcriture? Quelle application puis-je mâen faire?» En premier lieu, je vous le demanderai, nâadmettez-vous pas quâelle a été écrite pour votre instruction? Jâespère que vous nâen doutez pas, vu que lâapôtre inspiré déclare si expressément que «toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction» (Rom. 15:4). Plusieurs semblent oublier cette importante déclaration, du moins pour ce qui concerne le livre du Lévitique. Ils ne peuvent croire quâils aient à apprendre quoi que ce soit des rites et des cérémonies dâun temps qui nâest plus, et particulièrement de rites et de cérémonies tels que ceux que rapporte ce chapitre 15. Mais, quand nous nous rappelons que câest le Saint Esprit qui a fait écrire ce chapitre, que chaque paragraphe, chaque verset, chaque ligne en «est divinement inspiré et utile», cela devrait nous pousser à en chercher le sens. Assurément lâenfant de Dieu doit lire ce que Dieu a écrit. Sans doute quâil faut une puissance spirituelle pour savoir comment, et une sagesse spirituelle pour savoir quand on doit lire un tel chapitre; mais cela peut se dire aussi dâun chapitre quelconque. Une chose est certaine, câest que si nous étions suffisamment spirituels, suffisamment célestes, suffisamment distraits de notre nature et élevés au-dessus de la terre, nous ne déduirions que des idées et des principes purement spirituels de ce chapitre et dâautres chapitres analogues. Si un ange du ciel lisait ces portions de lâÃcriture, comment les envisagerait-il? Seulement dans une lumière spirituelle et céleste; seulement comme contenant la plus pure et la plus haute moralité. Et pourquoi nâen ferions-nous pas de même? Je crois que nous nâavons pas lâidée du mépris positif que nous jetons sur le Volume sacré, en souffrant quâune portion en soit si entièrement négligée que le livre du Lévitique lâa été. Si ce livre ne devait pas être lu, il nâaurait assurément pas dû être écrit. Sâil nâest pas «utile», assurément il nâaurait pas dû trouver place dans le canon de lâinspiration divine; mais, puisquâil a plu «au Dieu seul sage» de dicter1 ce livre, assurément ses enfants devraient se plaire à le lire.
1 On peut bien dire «dicter», quand il sâagit du Lévitique, puisque, dâun bout à lâautre, sauf un ou deux chapitres historiques (9 et 10:1-7), nous lisons ces mots avant chaque subdivision: «LâÃternel parla à Moïse, en disant»: ce qui en fait la portion la plus directement inspirée de Dieu, de toutes les Ãcritures. (Trad.)
Sans doute, une sagesse spirituelle, un saint discernement, et ce sens moral exquis que la communion avec Dieu peut seule donner â tout cela serait nécessaire pour pouvoir juger quand un tel chapitre doit être lu. Nous serions fortement portés à douter du jugement et du tact dâun homme qui se lèverait pour lire le chapitre 15 du Lévitique, au milieu dâune assemblée ordinaire. Mais pourquoi? Est-ce parce quâil nâest pas «divinement inspiré», et comme tel, «utile»? Nullement; mais parce que la plupart des auditeurs ne seraient pas assez spirituels pour en comprendre les pures et saintes leçons.
Quâest-ce donc que nous devons apprendre de ce chapitre? Dâabord, il nous enseigne à veiller, avec une sainte jalousie, sur tout ce qui provient de la nature humaine. Tout mouvement, toute émanation de notre nature souille. La nature humaine, déchue, est une source impure, et tout ce qui en procède est souillé. Elle ne peut produire quoi que ce soit de pur, de saint ou de bon. Câest une leçon fréquemment inculquée dans le livre du Lévitique, et particulièrement enseignée dans ce chapitre.
Mais, bénie soit la grâce qui a pourvu si amplement aux souillures de la chair! Les moyens dont elle y pourvoit sont présentés sous deux formes distinctes dans la parole de Dieu tout entière, et spécialement dans la portion de cette Parole dont nous nous occupons; ce sont «lâeau et le sang». Lâun et lâautre se rattachent à la mort de Christ. Le sang qui expie et lâeau qui purifie coulèrent du côté percé dâun Christ crucifié (Comp. Jean 19:34 avec 1 Jean 5:6). «Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché» (1 Jean 1:7). Et la parole de Dieu purifie nos habitudes, notre conduite et nos voies (Ps. 119:9; Ãph. 5:26). Ainsi nous sommes maintenus dans un état propre à la communion et au culte, quoique passant à travers un monde où tout est souillé, et portant en nous une nature dont chaque mouvement laisse une tache derrière lui.
Nous avons déjà remarqué que notre chapitre traite dâune classe de souillures cérémonielles, dâun caractère moins grave que la lèpre. Câest ce qui explique pourquoi lâexpiation est figurée ici, non par un veau ou un agneau, mais par le moindre degré des sacrifices, savoir, par «deux tourterelles». Mais, dâun autre côté, la vertu purifiante de la Parole est constamment rappelée par lâacte cérémoniel de laver. «Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie? Ce sera en y prenant garde selon ta parole». «Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé lâassemblée et sâest livré lui-même pour elle, afin quâil la sanctifiât en la purifiant par le lavage dâeau par la parole». Lâeau occupait une place fort importante dans le système lévitique de purification, et, comme type de la Parole, rien ne saurait être plus intéressant et plus instructif.
Nous pouvons donc recueillir de précieuses données du chapitre 15e du Lévitique. Nous y apprenons, dâune manière frappante, lâextrême sainteté de la présence divine. Pas une souillure, pas, une tache ne peuvent être tolérées un seul instant dans cette région trois fois sainte. «Et vous séparerez les fils dâIsraël de leurs impuretés, et ils ne mourront pas dans leurs impuretés, en souillant mon tabernacle qui est au milieu dâeux» (vers. 31).
Nous y apprenons encore que la nature humaine est une source intarissable de souillures. Elle est désespérément souillée: et, non seulement elle est souillée, mais elle souille. Ãveillée ou endormie, assise, debout ou couchée, notre nature est souillée et souille. Son attouchement même communique la souillure. Câest une leçon profondément humiliante pour lâorgueilleuse humanité, mais il en est ainsi. Le Lévitique tient un miroir fidèle devant notre nature. Il ne laisse à la «chair» rien en quoi elle puisse se glorifier. Les hommes peuvent se vanter de leur civilisation, de leur sens moral, de leur dignité. Quâils étudient le troisième livre de Moïse, et là ils verront ce que tout cela vaut réellement au jugement de Dieu.
Enfin nous y apprenons, de nouveau, la valeur expiatoire du sang de Christ et la vertu purifiante et sanctifiante de la précieuse parole de Dieu. Lorsque nous pensons à la pureté irréprochable du sanctuaire, que nous réfléchissons à la souillure incurable de notre nature, et que nous demandons: «Comment pouvons-nous y entrer et y demeurer?» la réponse se trouve dans «le sang et lâeau» qui coulèrent du côté dâun Christ crucifié â dâun Christ qui livra sa vie à la mort pour nous, afin que nous vécussions par lui. «Il y en a trois qui rendent témoignage: lâEsprit, et lâeau, et le sang» et, béni soit Dieu, «les trois sont dâaccord pour un même témoignage». LâEsprit ne nous apporte pas un message différent de celui que nous trouvons dans la parole; et la Parole et lâEsprit, de concert, nous déclarent le prix infini et lâefficace du sang.
Ne pouvons-nous donc pas dire que le chapitre 15 du Lévitique a été «écrit pour notre instruction?» Nâa-t-il pas sa place bien distincte et utile dans le divin canon? Assurément. Il y aurait une lacune sâil eût été omis. Nous apprenons là ce que nous ne pouvions apprendre de la même manière, nulle part ailleurs. Il est vrai que toutes les Ãcritures nous enseignent la sainteté de Dieu, lâimpureté de notre nature, lâefficace du sang, la valeur de la Parole; mais le chapitre que nous venons dâétudier présente, ces grandes vérités à notre esprit, et les grave sur nos cÅurs dâune manière qui lui est tout à fait particulière.
Puisse chaque portion du Volume de notre Père être précieuse à nos cÅurs! Puisse chacun de ses témoignages nous être «plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel»! et puisse «chacun de ses justes jugements» avoir dans nos âmes la place qui lui est due!