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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Lamentations 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/lamentations-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Lamentations 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Par sa construction même â car tout en conservant le nombre des versets, il nâa pas lâordre alphabétique â ce chapitre se sépare nettement des chapitres précédents. Il est comme lâAppendice du livre tout en sây reliant intimement; il est la récapitulation de lâétat du peuple après quâil a reçu lâassurance de son entière délivrance (4:22). Cette délivrance, tout en étant promise et assurée, nâa pas encore eu lieu. Il faut que Jérusalem attende un jour futur pour être introduite dans la jouissance des choses promises. Sa désolation dure encore et se continue de nos jours; elle se renouvellera dans toute son horreur en un jour futur. Ce jour prophétique est en vue dans notre chapitre qui se compose de deux divisions dont nous allons examiner le contenu.
Première division â versets 1-18
«Souviens-toi, ô Ãternel! de ce qui nous est arrivé. Regarde, et vois notre opprobre» (v. 1).
La peine de lâiniquité de la fille de Sion ayant pris fin (4:22) elle a désormais une pleine liberté pour dire à lâÃternel: «Souviens-toi». Jusquâici nous nâavons trouvé ce mot que dans la bouche du prophète intercesseur, et représentant de Christ (3:19); nous le trouvons maintenant dans la bouche de Jérusalem. Elle nâaurait pu prononcer elle-même ces paroles auparavant sans remettre ses iniquités en mémoire devant Dieu. Celles-ci ayant pris fin, elle ne présente plus devant Lui que son épreuve et son affliction. Elle peut dire: «Regarde» dâune tout autre manière quâauparavant (1:9, 11, 20; 2:20; 3:63). Elle sait que, lorsque lâÃternel regardera et verra des cieux (3:50), il nâapercevra plus désormais les souffrances de Jérusalem comme conséquence de ses transgressions. Sa culpabilité ayant pris fin, la captivité ne se renouvellera plus.
Cependant, lorsque le Résidu prophétique parlera ainsi, ses circonstances nâauront pas encore changé. Jérusalem sera encore foulée aux pieds des nations. Les fidèles ont la certitude; ils nâont pas encore la délivrance. Ils en sont encore à dire comme Ãzéchias: «Jâirai doucement. toutes mes années, dans lâamertume de mon âme» (Ãs. 38:15). Jérusalem récapitule toute son épreuve sous les yeux de Celui qui «regarde» et auquel rien nâéchappe: «Notre héritage, dit-elle, est dévolu à des étrangers, nos maisons, à des forains. Nous sommes des orphelins, sans père; nos mères sont comme des veuves» (v. 2, 3). Les pères avaient péché; ils ne sont plus; et le joug pèse encore sur leurs fils (v. 7)! Pourtant lâÃternel avait dit que les fils vivraient après que les pères seraient morts dans leur iniquité (Ãz. 18:17, 18). La position des fils ne semblait-elle pas contredire cette parole? «Ils ne sont plus, et nous portons la peine de leurs iniquités!» Dieu pourrait-il tromper? Tous ces sentiments seront ceux du Résidu intègre de la fin, tels quâils nous sont décrits dans les Psaumes, car il ne faut jamais oublier que les Lamentations, tout en décrivant lâagonie présente du peuple, sont aussi un tableau prophétique du travail dââme et de conscience qui sâopérera chez le Résidu juif fidèle des derniers jours. Cet état est, dans un sens, la condition actuelle de Juda et de Jérusalem, opprimé et dispersé, mais la Jérusalem dâaujourdâhui nâa pas le pardon comme le Résidu de la fin; elle est dans lâincrédulité et court au-devant de jugements plus terribles.
Pour les croyants du Résidu prophétique, les temps qui précéderont la restauration seront ceux où Dieu les estimera «bienheureux» (voyez ce mot dans les Psaumes), mais ce ne seront pas des temps de réjouissance, quand même leurs relations avec Dieu seront rétablies. Câest pourquoi ils disent ici: «Notre cÅur a cessé de se réjouir; notre danse est changée en deuil. La couronne de notre tête est tombée. Malheur à nous, car nous avons péché» (v. 15, 16). Et, en effet, Dieu ne leur avait pas encore dit: Réjouissez-vous! (voyez 4:22, comparé à 21). Leur cÅur est abattu; la désolation de la montagne de Sion nâa pas encore pris fin (v. 18). Leur douleur principale est même de voir cette Sion que Dieu avait établie jadis sur un fondement inébranlable, paraissant rejetée à toujours à cause de leur péché. Le moment nâest pas encore dont il est dit «Ceux que lâÃternel a délivrés retourneront et viendront à Sion avec des chants de triomphe et une joie éternelle sera sur leur tête; ils obtiendront lâallégresse et la joie; le chagrin et le gémissement sâenfuiront» (Ãs. 51:11). «Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue, et la gloire de lâÃternel sâest levée sur toi!» (Ãs. 60:1).
Seconde division â versets 19-22
Mais pour le moment, quelle que soit la souffrance, une chose suffit pleinement à lââme: «Toi, à Ãternel! tu demeures à toujours, ton trône est de génération en génération» (v. 19).
Il faut que la patience ait son Åuvre parfaite. Même rentré dans son pays et mêlé au peuple incrédule, le croyant ne pourra pas encore proclamer quâil a retrouvé les bénédictions dâautrefois. Il devra dire: «Pourquoi nous oublies-tu à jamais, nous abandonnes-tu pour de longs jours?» (v. 20). Cependant son âme est en paix. Les circonstances nâont pas changé, mais il se sait pardonné. La pleine confession du péché des pères, mais aussi du péché du Résidu lui-même est faite (v. 16). Tout orgueil a disparu; la couronne est tombée; la honte infligée à la montagne de Dieu par le péché du peuple reste encore le sentiment dominant. On en a fini avec lâhomme; on est humilié, on ne relèvera plus la tête; mais une chose est certaine: lâÃternel demeure à toujours (v. 19).
Au v. 21, nous trouvons comme conséquence de tout le chapitre la demande dâune restauration finale, du rétablissement dans les bénédictions premières dont la folie de Jérusalem lâavait privée: «Fais-nous revenir à toi, ô Ãternel! et nous reviendrons; renouvelle nos jours comme ils étaient autrefois». Lââme est désormais en liberté avec Lui et en pleine confiance, sans pouvoir dire encore que cette restauration soit un fait accompli. Jérusalem sâest retournée, comme Dieu le dit en Jérémie 15:19: «Si tu te retournes, je te ramènerai», mais elle nâest pas encore ramenée.
Le verset 22 termine le livre. Le pardon est accordé, lâheure de la délivrance nâa pas encore sonné. Lââme en reste à la requête du verset 21. Cette restauration, cette «régénération» ne peut venir que de Dieu. «Ou bien, nous aurais-tu entièrement rejetés? Serais-tu extrêmement courroucé contre nous?» Il ne reste donc que cette alternative: ou la restauration définitive, ou le rejet définitif, mais en parlant ainsi, lââme nâhésite nullement; elle reconnaît seulement à Dieu le droit de la rejeter entièrement. Câest lâhumilité , câest la soumission à la volonté de Dieu; câest le jugement complet de soi-même; câest lâappréciation de la grâce qui ne peut rester en chemin et faire les choses à moitié après avoir pardonné et déclaré que, dans lâavenir, il nây aurait plus de captivité.
Ainsi se termine dignement ce Cantique de lâhumiliation et de la douleur, éclairé par les rayons de la grâce et de la rédemption. Le présent reste sombre au-dehors, mais non pas pour le cÅur que ces rayons ont illuminé. Les chrétiens peuvent sâappliquer toutes ces choses au cours de lâépreuve actuelle et sous le châtiment de Dieu, mais dâune manière bien autrement bénie que ne pourra le faire le Résidu de Jérusalem; car déjà nous connaissons le Père et sommes introduits dans le royaume du Fils de son amour!
Vous tous, chrétiens, sur lesquels pèsent les angoisses de lâheure présente, avez-vous traversé les exercices de cÅur et de conscience qui nous sont décrits dans ces pages? Avez-vous reconnu votre péché, vos fautes et la nécessité des jugements qui se sont abattus sur vous? Avez-vous confessé que ces jugements pouvaient entraîner la perte définitive de votre témoignage, si le Seigneur Lui-même ne sauvait ce dernier de la ruine? Avez-vous compris, sans perdre confiance en Lui, que si de votre côté tout sâest effondré, Lui, le Dieu Tout-puissant, le Père, demeure à toujours et que vous pouvez compter sur sa grâce? Puis, au milieu de tous ces exercices dââme, avez-vous, sans haine et nâayant horreur que de vous-même, regardé vers le Dieu juste qui voit tout, qui punit lâiniquité des hommes, de leurs chefs et de leurs princes, lâoppression, la cruauté, la trahison et le mensonge â vers le Dieu dont le gouvernement ne tient pas le coupable pour innocent et qui est «le Dieu des rétributions»? Ãtes-vous arrivés à conclure selon Lui sur toutes ces questions vitales, sur votre propre état, comme sur celui dâun monde qui gît tout entier dans le mal?
Et vous tous aussi, pécheurs que Dieu appelle par les pertes, les deuils, les persécutions, lâoppression de lâennemi, les angoisses qui souvent confinent au désespoir, avez-vous dit, comme le prophète: «Ce sont les bontés de lâÃternel que nous ne sommes pas consumés, car ses compassions ne cessent pas... LâÃternel est ma portion, dit mon âme; câest pourquoi jâespérerai en Lui»? Avez-vous, de la fosse des abîmes, «invoqué le nom du Seigneur»? Ah! sâil en est ainsi, soyez certains quâil vous donnera cette réponse bénie «La peine de ton iniquité a pris fin!»